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Critique de Acoun
C'est une nouvelle fois sur des conseils babéliotes avisés que j'ai fait la connaissance de Thomas H. Cook . D'après ces sources sûres, s'il fait rarement l'actualité sous les feux des projecteurs, ce Monsieur fait plutôt dans la régularité en terme de qualité. Pas lu beaucoup de papiers qui en disent du mal. C'est donc sur les hauteurs du Mont Crève-Coeur que j'ai pour la première fois croisé le bonhomme.
Assis sur un banc, dominant du regard la petite ville de Choctaw, dans l'Alabama, le barbu fumeur a allumé tranquillement une pipe avant de commencer son histoire. Dès le début, il a annoncé le drame. « Qu'allait faire Kelli sur le mont Crève-Coeur ce jour-là ? Qu'allait-elle chercher, seule dans la profondeur de ces bois ? » Puis, lentement, comme quelqu'un qu'on n'attend pas, il m'a emmené remonter le cours du temps, sans oublier de faire des pauses, des petits détours, de longues digressions... Il a joué avec ma patience... Et tout au long du récit, il s'est ingénié à semer des petits cailloux, à ouvrir des fausses pistes, à me présenter des témoins, autant de coupables potentiels... Mais coupables de quoi ? de ce qui s'était passé, je ne savais pas grand-chose et l'ai découvert à un rythme Chélonien mais sans jamais perdre une once d'intérêt, et c'est là tout le talent de Thomas H. Cook .
Tout doucement... (Les petits rigolos dans le fond qui ont commencé à fredonner « fermé pour cause de sentiments différents », je vous tiens à l'oeil!!), le nombre de suspects augmentait, les mobiles se succédaient, cent fois j'ai vu venir le bout du chemin, cent fois c'était une impasse...
C'est l'histoire d'un premier amour, c'est l'histoire des choix et des regrets.
C'est l'histoire d'un retour sur le passé, avec le sentiment désagréable de n'avoir rien pu faire pour éviter la tragédie...
Le barbu m'a bien eu, et j'ai déjà envie qu'il me raconte une autre histoire...
Assis sur un banc, dominant du regard la petite ville de Choctaw, dans l'Alabama, le barbu fumeur a allumé tranquillement une pipe avant de commencer son histoire. Dès le début, il a annoncé le drame. « Qu'allait faire Kelli sur le mont Crève-Coeur ce jour-là ? Qu'allait-elle chercher, seule dans la profondeur de ces bois ? » Puis, lentement, comme quelqu'un qu'on n'attend pas, il m'a emmené remonter le cours du temps, sans oublier de faire des pauses, des petits détours, de longues digressions... Il a joué avec ma patience... Et tout au long du récit, il s'est ingénié à semer des petits cailloux, à ouvrir des fausses pistes, à me présenter des témoins, autant de coupables potentiels... Mais coupables de quoi ? de ce qui s'était passé, je ne savais pas grand-chose et l'ai découvert à un rythme Chélonien mais sans jamais perdre une once d'intérêt, et c'est là tout le talent de Thomas H. Cook .
Tout doucement... (Les petits rigolos dans le fond qui ont commencé à fredonner « fermé pour cause de sentiments différents », je vous tiens à l'oeil!!), le nombre de suspects augmentait, les mobiles se succédaient, cent fois j'ai vu venir le bout du chemin, cent fois c'était une impasse...
C'est l'histoire d'un premier amour, c'est l'histoire des choix et des regrets.
C'est l'histoire d'un retour sur le passé, avec le sentiment désagréable de n'avoir rien pu faire pour éviter la tragédie...
Le barbu m'a bien eu, et j'ai déjà envie qu'il me raconte une autre histoire...
