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Plongée au coeur des forêts du Limousin, ce polar graphique mêle fantastique et sorcellerie. Les illustrations en noir et blanc ajoute une plus-value à l'histoire. le fil de l'enquête se déroule en toute simplicité, pas de rebondissement redondant, ni de suspense insoutenable. Et ça me plait.
Lors d'une balade en forêt, Adèle Foueix perd son chien et le recherche. Sur son chemin, elle croise un homme assis…nu à la tête de bouc !!!
Peu de temps après, Adèle et son chien Lucky disparaissent.
Les bois seraient animés d'une force propre et peuplée d'innombrables créatures sauvages. le chien est retrouvé, décapité et cloué sur une porte.
Épaulée de Blanche une chamane, les lieutenants Gaëlle Demeter et Damien Fabre mènent l'enquête dans ce milieu rural empli de superstitions.
Une inconnue est retrouvée au bord d'une voiture accidentée, est-elle liée à l'enlèvement d'Adèle, ? est-ce la victime d'un rapt remontant une dizaine d'année ? Pourquoi a-t-elle dessiné une chapelle abandonnée au milieu des bois ?
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Lorsqu'on lui signale la disparition d'une adolescente au coeur de la forêt limousine, l'enquêtrice Gaëlle Demeter affronte une étrange réalité où se mêlent traditions et superstitions.

Face à l'inconnu, elle fait appel à son amie, Blanche. Blanche est cha-mane. Elle connaît certains chemins qui mènent aux replis du monde..

Avec L'Homme Bouc , plongée dans un univers rural pétri de croyances et de superstitions, Eric Corbeyran - Les griffes du Marais, Château Bordeaux signe ici son 400e scenario, l'occasion pour cet artiste chevronné d'explorer encore de nouveaux territoires.


Le dessin, en noir et blanc, de ce roman graphique à la lisière du réel, a été confié à Aurélien Morinière.

Ce dernier, illustrateur à l'univers bien marqué, magnifie l'univers onirique et fantastique de ce polar d'ambiance qui nous immerge dans une enquête se déroulant dans des bois aussi fascinants que terrifiants.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un polar dessiné aux notes fantastiques, l'Homme Bouc scénarisé par Corbeyran et illustré par Aurélien Morinière est une véritable plongée dans un monde cauchemardesque, un monde dans lequel nous vivons où des êtres humains, en tuent d'autres par plaisir ou besoin.
Dans cette forêt limousine automnale, humide, sombre que nous découvrons dans le prologue, Adèle promène son chien Lucky. Ni l'un ni l'autre ne rentrera…
Le chien sera bientôt retrouvé, sans tête, ouvert sur tout l'abdomen et cloué à une porte en bois. C'est alors que Gaëlle Demeter et son collègue gendarme feront appel à Blanche, une chamane, capable de voir au-delà de ce que nos yeux non-initiés ne voient. Dans ce monde rural où se mêlent traditions et superstitions, elle ne sera de trop pour enquêter sur cette disparition, bientôt suivi d'une réapparition.
Plus que le scénario, bien construit et angoissant (seul bémol, nous devinons vite qui est l'inconnue retrouvée), j'ai été fasciné par les illustrations en noir et blanc d'Aurélien Morinière. Je me suis étonné à rester de longues minutes à étudier certains dessins dont les détails sont hyper travaillés.
Fans de polar, de noir, l'Homme bouc est fait pour vous.
Merci Thomas Raymond de m'avoir conseillé ce superbe ouvrage.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Je ne sais pas si l'Homme bouc sent mauvais, mais en tout cas, une chose est sûre : il vaut mieux ne pas croiser sa route !

Le Limousin, ses forêts profondes, ces jeunes filles qui disparaissent, ces vieilles croyances…

Un album qui mélange le fantastique et la sorcellerie, sans pour autant que cela ne tourne en eau de boudin. L'équilibre est là entre réalisme et croyances.

Une bédé de presque 200 pages, dans des tons noir et blanc, aux dessins somptueux et majestueux, qui donnent du relief et de la présence aux décors, ainsi qu'aux personnages. On est dans des graphismes réalistes et je les ai adorés. Mais il ne donne pas envie d'aller se balader dans le Limousin, à cause du Mal qui rôde. le syndicat d'initiative du Limousin n'appréciera sans doute pas ce roman graphique…

Les ambiances, sont sombres, poisseuses, angoissantes. Ceci n'est pas un album à laisser traîner entre les mains d'un enfant. Il y a de la violence, des tripes à l'air, des momies et un gosse pourrait flipper en le feuilletant.

L'enquête n'avancera pas très vite, les gendarmes ont peau de balle et sans l'aide de Blanche, une chamane, ils n'auraient pas beaucoup avancé dans cette disparition mystérieuse. Malgré tout, on est scotché à ces pages, durant la lecture, tant le suspense nous prend aux tripes.

Cette bédé à tout d'un roman noir, on y croisera de la misère humaine, celle d'une mère qui s'est retirée de la société après la disparition de sa fille, bien des années auparavant.

C'est un rural noir, une enquête qui flirte avec le fantastique, avec les croyances et qui va nous balader dans des forêts magnifiques, aux frontières du réel, sans que les auteurs se prennent les pieds dans le tapis.

Un roman graphique noir, sombre, oppressant, angoissant et une fois la lecture terminée, on se surprend à reprendre sa respiration normale.

Une enquête qu'on ne lira pas pour ses multiples rebondissements, puisqu'il n'y en a pas vraiment, mais pour ses ambiances, ses décors, ses personnages et pour la balade, en toute sécurité (pour les lecteurs).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Adèle Foueix disparaît lors d'une promenade en forêt avec son chien. Gaëlle Demeter est chargée de l'enquête. Elle fait appel à son amie Blanche, chamane pour l'aider à comprendre certaines éléments traditionnels. Un thriller très bien construit par Eric Corbeyran, entre enquête policière classique et éléments fantastiques bien distillés. Les dessins en noir et blanc d'Aurélien Morinière sont fantastiques. Un excellent roman graphique.
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Eric Corbeyran est sans doute l'un des plus prolifiques scénaristes français de bd. Son nom est lié à des séries très apprécies par le lectorat comme le Chant des Stryges ou Château-Bordeaux pour ne citer que quelques-unes des plus connues.
Le fantastique hante sa bibliographie et c'est justement au coeur d'un thriller fantastique que l'auteur signe son 400ème scénario en compagnie d'un génial dessinateur Aurélien Morinière. Ce dernier a séduit Corbeyran grâce à un artbook qui condense quelques moments de grâce pris en plein coeur des forêts du Limousin.
Il en résulte ce curieux thriller rural, blasphématoire, à la fois attirant et cauchemardesque.
L'Homme-bouc est un petit régal de frisson qui ravira les amatrices et amateurs d'atmosphère oppressante. le trait soutenu presque photo-réaliste d'Aurélien Morinière nous plonge dans une enquête tendue en plein coeur d'une forêt qui semble plongée dans un perpétuel noir et blanc. C'est simple, à la lecture de L'Homme-Bouc, on se retrouve pris au piège d'une ballade nocturne au sein d'un environnement dont on ne sait totalement si le mal est humain ou autre. On a peur et en même temps, nous avons envie de frôler ce terrible secret qui hante ces bois.
Le scénario écrit par Eric Corbeyran joue tranquillement avec cette ambiguïté. L'enquête est à la fois simple et bien menée. Au point de vue rationnel de la gendarme vient se mêler celle d'une jeune "chamane" dont les visions percent à jour l'effroyable et l'indicible. C'est un thriller fantastique et nous devinons que Corbeyran n'a pas son pareil pour raconter ce type d'histoires. Toutefois, c'est vraiment sa collaboration avec Mr Morinière qui donne tout son coeur à ce roman graphique. Quelques "natures mortes" viennent donner du silence pesant et un brin de poésie noire à une enquête dont on ne souhaite pas qu'elle se termine.
Alors, certes, L'Homme-Bouc n'est peut-être pas un polar riche en rebondissements, on ne sera pas estomaqué par une avalanche de révélation mais dans ce roman graphique, c'est avant tout la ballade qui prime, cette atmosphère tendue et tremblotante qui joue sur divers tableaux allant du récit fantastique à l'enquête sinistre en passant par le folklore et la messe noire. Avis aux avides d'ambiances ténébreuses, plongez sans hésiter sur ce bel album mais n'oubliez pas de vous munir d'une lampe de poche au cas où... Il est si facile de s'égarer entre ces pages la nuit.
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Petite chronique sur mon coup de coeur BD du moment : l'Homme Bouc. Cela faisait déjà quelques temps que j'envisageais d'acheter cette bande dessinée scénarisée par Éric Corbeyran
(dont je suis et apprécie tout particulièrement le travail depuis de nombreuses années ) et dessinée par le talentueux Aurélien Morinière. Et cette année, ma femme Véronique me l'a offerte pour la Saint Valentin. Je vous fais part aujourd'hui de mon ressenti concernant sa lecture. Autant vous le dire immédiatement : j'ai ADORÉ !! le choix du noir et blanc sert admirablement un récit sombre, glaçant où se mêlent enquête policière et forces surnaturelles. La subdivision de l'histoire en chapitres ( parti-pris que j'ai rarement vu lors de mes lectures BD) offre une expérience supplémentaire, très proche d'une réalisation cinématographique. J'ai d'ailleurs le sentiment d'avoir " vu-lu" un storyboard magnifié ! Dans un style graphique différent, cela me rappelle Frank Miller, avec Sin City ! le cahier graphique vient conclure admirablement cette oeuvre, offrant aux auteurs quelques mots sur la démarche qui les a conduit à collaborer ensemble. Mention spéciale aux magnifiques planches des recherches graphiques d'Aurélien Morinière.
Une incontestable réussite dont je vous recommande vivement la lecture !

P.S. Deux détails qui m'ont donné la banane : l'alphabet cunéiforme sumérien et le sweat shirt "Ultra Vomit" 🙂
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J'ai tourné la dernière page de cet album un peu interloqué et frustré. Certes le dessin noir et blanc est parfait, il met idéalement en place l'atmosphère rurale, étrange…. Certes l'enquête est intéressante et Corbeyran sait distiller les ingrédients fantastiques au fur et à mesure… Mais à la fin, force est de constater qu'il y a plus de questions que de réponses… L'amateur de polar (éclairé mais peut-être trop rationnel) que je suis reste sur sa faim.

Le cahier graphique, très réussi, et les explications de Corbeyran et Morinière viennent un peu éclairer ma lanterne : Ici la volonté n'était pas tant « d'expliquer les mystères mais au contraire de les laisser dans l'ombre, à l'abri de toute forme de rationalité ». Dont acte, en ce sens, « l'homme-bouc » est incontestablement une réussite.
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Une enquête policière mâtinée d'une atmosphère fantastique, une chamane, des gendarmes, une jeune fille mystérieusement disparue en promenant son chien, mélangez tous ces ingrédients et vous obtiendrez cet excellent roman graphique écrit par Eric Corbeyran et illustré en noir et blanc par Aurélien Morinière.
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Polar occulte à l'atmosphère lourde et oppressante.

Sur fond de messes noires, de satanisme, une enquête policière un peu "particulière" et bien épaisse (179 pages qui défilent…).

La disparition en forêt d'Adèle et son chien Lucky suscite les inquiétudes, elle ne donne plus aucun signe de vie depuis…

Les enquêteurs sont sur sa trace mais piétinent, ils tentent le tout pour le tout et font appel à Blanche, femme chamane…

Cette dernière est une amie proche de l'inspectrice Gaëlle Demeter avec qui elle a entretenu une relation plus personnelle.

Elle connaît bien le monde rural dans lequel ils évoluent et peut apporter son concours sur les pratiques et coutumes du coin (de mystérieux attrape-rêves faits d'os et de cheveux humains ont été découverts…).

Ce roman graphique en noir et blanc est vraiment plein de reliefs : les illustrations d'Aurélien Morinière sont très chiadées, à la puissance évocatrice forte.
On n'a donc aucun mal à entrer dans le scénario, digne d'un très bon thriller.
D'autant que c'est le 400ème album sur lequel a travaillé Corbeyran, scénariste de talent (on lui doit entre autres : Climax, Châteaux Bordeaux, le Chant des Stryges ou encore le Fond du Monde… Autant de titres aux univers bien distincts).

Le titre est paru en 2020.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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