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Elfes - BD tome 9 sur 35
EAN : 9782302043442
52 pages
Soleil (21/01/2015)
3.87/5   126 notes
Résumé :
Comme tous ceux de leur race, Fah-Laën et sa fiancée Mei-Hood vivent dans le ghetto des semi elfes de Cadanla. Fah-Laën est équarisseur à l'immense abattoir de la cité, un travail pénible et physique qu'il pratique 15 heures par jour, chaque jour. Un matin, Meerok, le frère du régent Dunngov, se rend à l'abattoir, de la viande servie dans une auberge et à la table du régent serait empoissonnée. Il décrète alors la quarantaine et enferme Fah-Laën pour qu'il abatte to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome 9 de la saga "Elfes", signé par le duo formé par le scénariste Eric Corbeyran et le dessinateur Gwendal Lemercier, est intitulé "Le Siège de Cadanla". Le titre est un peu trompeur puisque l’aspect épique n’est finalement pas majoritaire, et que l’action et la baston se concentrent plutôt sur la fin du récit.

Nous entrons dans l’histoire par l’histoire d’amour entre le fort Fah-Laën et la belle Mei-Hood, qui a préféré le ghetto de son prolétaire, délégué syndical des équarisseurs, au palais du frère du régent qui lorgnait sur elle… Racisme, ségrégation, ghettoïsation… on peut facilement remplacer les métis elfes par des minorités ethniques ou religieuses IRL.
La cité est menacée par une épidémie apparue dans le Four, le complexe agro-industriel souterrain qui fait vivre la cité (un peu à la manière des porcheries de "Mad Max III" ^^)… C’est donc tout naturellement que les notables locaux décident de sacrifier les travailleurs pauvres pour assurer la réussite de la quarantaine en mentant et en manipulant à qui mieux-mieux pour éviter la panique et la baisse de la productivité. Averti par sa bien-aimée, le héros endosse alors le rôle de délégué syndical de ses camarades...
C’était sans compter sur l’arrivée d’une horde de goules qui va obliger prolétaires et bourgeois à faire cause commune pour avoir une chance de survivre à ce remake horrifique de la bataille du Gouffre de Helm.
Alors que les défenseurs rejouent la vieille histoire du peu contre beaucoup, la magie de l’epicness to the max finit par s’estomper…


On reconnaît le vieux routard de la BD qu’est Eric Corbeyran dans la liaison entre les phylactères du prologue et de l’épilogue, qui puise dans les plus belles heures de la littérature romantique voire gothique du XIXe siècle… Je vous laisse le plaisir de la découverte !
Les dessins de Gwendal Lemercier, colorisés par Digikore Studios, sont très agréables. On reste dans les nouveaux standards de qualité de Soleil, mais force est de reconnaître que le bonhomme ne cesse de progresser, et toutes ses images pleines pages en jettent sacrément ! (comme la page 53 qui semble avoir invoqué les mânes d’un Frazetta).
Un bon one-shot fantasy, mais un one-shot quand même avec toutes ses limitations par rapport à un véritable feuilleton.


Cela devient récurrent dans la BD française : j’ai l’impression que certains scénaristes ont biberonné à Marx et Engels tellement les dialogues transpirent la lutte des classes. C’est un phénomène mondial car on retrouve la même chose avec des séries américaines ou asiatiques clairement antisystème (l’adaptation en manga du "Capital" de Karl Marx a même été best-seller au Japon !). Cela ne me dérange pas du tout, bien au contraire car je n’ai jamais été un adorateur du Veau d’Or, et je n’ai jamais pratiqué l’onanisme en lisant Adam Smith… Et puis il faut bien quelque chose pour faire contrepoids aux mantras de la pensée unique constamment relayés par les médias prestitués.
Je serais un intellectuel, je me pencherais urgemment sur ce phénomène d’émergence d’une culture populaire mondiale ouvertement en conflit avec la pensée fric du top 1%.
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Je l'ai déjà dit au quatrième tome mais ça se confirme encore : je les aime bien ces semi-elfes. Sans doute parce qu'ils sont les mal-aimés, le rebut d'une société hiérarchisée et hautaine et parce qu'ils n'en restent pas moins fiers et dignes ! J'aimerais pouvoir dire que le clivage entre classes sociales et la ségrégation qui en découle pourraient paraître has been, mais ce serait se voiler la face !

Ce neuvième tome est terrible ; il m'a véritablement effrayée et désespérée. J'en tremble encore...et le pire, c'est que j'ai l'impression que ce ne sont que les prémices de ce qui surviendra dans les tomes suivants ! J'espère bien me tromper ...je croise les doigts !
Ceci étant dit, même si l'ambiance s'assombrit lourdement et que les paysages me font beaucoup moins rêver, j'admire toujours autant le graphisme de cette série Elfes. le rendu visuel est à la hauteur du scénario : épique et époustouflant !
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Je ne pouvais qu'espérer un bon tome de la part de Mr Corbeyran, qui nous habitue à servir ses propos, ses principes et sans doute même ses valeurs à travers les récits qu'il nous propose. En effet, ici la fantasy ne se cantonne pas à ce qu'elle est avec lui et sort largement de son cadre habituel puisque Corbeyran nous parle de notre propre société en transposant simplement et purement ce que nous avons connus, ce que nous connaissons, et ce que nous connaîtrons certainement encore longtemps malheureusement. Une lutte des classes se dégage à travers les personnages dont il nous conte l'histoire, lutte menée par le tandem héroïque et leur histoire d'amour romantique au dénouement tragique. Donc cette lutte illustre bien la manière dont "les plus riches" se débarrassent des "plus pauvres", comment les bourgeois se débarrassent des prolétaires, au risque même de leur propre survie puisque c'est bien les prolétaires qui assurent par leur travail la survie de tout le monde. Mais Corbeyran a l'intelligence de ne pas relancer le débat historique sur la question puisqu'il met tout le monde d'accord face à l'invasion de l'armée de goules affamées, qui, elles, ne font aucune différences entre bourgeois potelés et prolétaires affamés. Du même coup, il rattache son récit à l'ensemble de la série Elfes puisque l'armée de Goules fait directement référence au tome 6, alors que rien ne laissait présupposer jusque là qu'il y ait un quelconque lien, sinon par la présence des semi elfes. D'autant plus que Corbeyran ne reprend pas les personnages qu'il a développé dans le tome 4, comme le font les autres scénaristes de la série. Lui s'emploie à développer l'histoire des semi elfes dans la logique générale et plus globale de la série.
Sans en révéler la fin, j'ajouterai que la scène finale en dit long sur le monstre qu'est la Goule, en renvoyant directement à un commentaire de l'Orc nécromancien Nerrom, rencontré dans le tome 6 :" La goule est une sorte de mort vivant. Un revenant! La nuit, elle est très rapide, le jour moins! Elle se retire la plupart du temps, lassée par la lumière du soleil, ou par les rêves que la lumière fait jaillir en elle, les rêves qui lui rappellent sa vie d'avant." Pour chaque tome, je m'amuse à deviner l'élément original qu'on pourrait attriber à la volonté de relecture des auteurs des clichés de fantasy (petit plaisir personnel!!). Ici c'est la Goule...
Au passage j'aime toujours les graphismes de Gwendal Lemercier, je leur trouve le "je-ne-sais-quoi" qui colle parfaitement à l'univers fantasy. Certaines pleines pages sont simplement magnifiques ( p 6, 41, 53). Je regrette juste l'absence de variété graphique des semis elfes, présente dans le tome 4, qui illustrait parfaitement l'immense diversité de ce peuple en devenir.
Un tome donc "indépendant" mais qui amène tout de même et de bien belle manière sa pierre à l'édifice. Pour le coup, si certains d'entre les lecteurs doutaient encore de l'importance de cette Lah'Saa, désormais on ne peut qu'attester l'ampleur de la menace...
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Encore un nouveau tome dans cette série géniale qu'est Elfes.
Retour parmis les semi-elfes. C'est dernier sont rejetés par les elfes comme par les hommes, relégués aux taches ingrates et impures. Ainsi, dans cette froide ville du nord où souffle le blizzard, Fah-Laën travaille aux abattoirs. Une terrible maladie fait des ravages, une peste qui tue animal comme homme. Mais la ville devra affronter une autre terrible menace. Une menace dont elle ne se relevera pas...

Si la fin est annoncée, pour ceux qui auront lu le tome 6, elle n'en reste pas moins bien racontée. Les auteurs jouent sur cette lutte des castes, sur ces combats qui réunissent dans la terreur et l'action, sur l'espoir des survivants.
On déplore encore une fois le format one-shot. Plaisant à lire certes car on a la fin de l'histoire en finissant le tome, mais qui parait toujours trop court pour développer les bonnes idées et les personnages interessants des auteurs.

Le dessin est efficace et plaisant. La première de couverture toujours sublime.
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Ah voila une série dont on lit chaque tome avec délectation, et ce qu'importe l'auteur ou le dessinateur. de plus on n'a jamais à attendre bien longtemps entre chaque parution.

Ce tome ne fait pas défaut aux autres. Les dessins sont toujours une vraie réussite, on pourrait admirer la couverture pendant des heures, scruter le moindre détail de chaque case.
L'histoire est très prenante, sombre aussi comme souvent, bien construite. Tout s'y déroule un peu vite à mon gout. le récit débute avec l'épidémie dont finalement on n'en fait pas grand chose par exemple. Mais oui je sais c'est un one-shot. Je ne boude pas mon plaisir pour autant. Cela reste une très bonne BD qui se laisse dévorer en un rien de temps. Portée comme toujours de bons personnages principaux. Ici les semi elfes. Un peuple peu utilisé dans la littérature.
Je ne déplore qu'une chose. J'ai du mal à m'y retrouver dans la chronologie entre les différents tomes. Des retours en arrières, des bonds dans le futur, des liens avec certains tomes (plus ou moins étroits). J'aurai aimé que ça soit un peu plus explicite car je suis parfois perdue. Heureusement que ma soeur est là pour me resituer.
Enfin le tome 10 sera pour bientôt. Que j'ai hâte d'avoir la suite des elfes noirs !
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critiques presse (3)
Sceneario
04 février 2015
Une fois de plus, fort de son savoir-faire, Eric Corbeyran nous sert un récit assurément fluide et on ne peut plus incisif. En effet, comme dans l’épisode 4, l’artiste ne manque pas de verser dans une violence extrême et parvient, par ce biais, à emballer l’aventure en jouant habilement sur les deux périls insidieux, dans une oppression et surtout une cruauté impressionnante.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
03 février 2015
L’expérimenté scénariste sait rendre séduisant cet épisode sanglant. Malgré le peu d’espace dont il dispose, il parvient à créer des protagonistes intéressants voire attachants. De même, le contexte est bien développé, en particulier la condition de quasi esclaves des sang-mêlés. La défaite est annoncée, mais, jusqu’au bout, l’espoir d’une issue favorable pour une partie de la population est entretenu. Au dessin, Gwendal Lemercier fournit une prestation convaincante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Elbakin.net
29 janvier 2015
Les idées que veulent mettre en place les auteurs sont biaisées par le manque de place. Le format cinquante-quatre pages est vraiment le gros point faible de toute la saga. L’histoire est malgré tout plaisante et nous fait passer un bon moment.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon nom est Fah-Laën. Dans l'ancien dialecte semi-elfe, Fah-Laën signifie "celui qui verse le sang". Je porte bien mon nom. Je suis équarisseur. Ou plutot je l'étais. Je l'étais du temps où le sang faisait saillir mes muscles et mes veines, et battre mon coeur. Du temps où la fougue et la jeunesse emplissaient mes membres et ma poitrine d'une ardeur impétueuse. Du temps où la vie avait un sens.
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- Et ta femme ?
- Quoi, ma femme ?
- Elle t'attend sagement à la maison quand tu es en mission ? Je veux dire... Elle ne fait jamais de bêtises en ton absence ?
- Quel genre de bêtises ?
- Eh bien... Tu sais... Du genre à aller se faire pincer les fesses et lécher les tétons par le voisin...
- Non, elle ne fait pas ça...
- Comment tu peux en être aussi sûr ?
- J'en suis sûr parce que je ne suis pas marié !
- Crétin !
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Cette bataille fut un massacre. Et j'ai tout perdu ! Mon amour, mon honneur, ma liberté et mes amis. Je dure devant les dieux que j'aurais préféré perdre ma vie.
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Dis-leur que leur salut ne réside pas dans le renoncement mais dans l’action !
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Dis-leur que leur salut ne réside pas dans le renoncement mais dans l'action !
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Videos de Éric Corbeyran (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Corbeyran
À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes. Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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