AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 67 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
8 avis
2
4 avis
1
2 avis
Première partie d'une histoire opposant Sherlock Holmes aux vampires de Londres, L'appel au sang nous plonge dans un univers imaginé par Sylvain Cordurié et Vladimir Krstic-Laci. le résultat est ici très éloigné des adaptations habituelles.

Les différences sont nombreuses, tant physiques que psychologiques. Il est parfois difficile de croire que nous avons affaire à un vrai Sherlock Holmes, d'autant que Watson ne l'accompagne pas. Cela dit Mycroft le remplace très temporairement.

Le scénario souffre d'incohérences et de raccourcis assez hasardeux. La touche de fantasy est trop facilement insérée. Voir un Sherlock Holmes dans les rues de Londres alors qu'il est sensé être tombé dans les chutes de Reichenbach est assez déconcertant. le voir convaincu de l'existence de vampires par la lecture des écrits de van Helsing reste pitoyable.

Malgré cette impression de déception, l'album nous laisse un sentiment mitigé car les dessins sont de toute beauté. Bien que sujet à controverses, le passage de Sherlock à Paris est tout aussi réussi graphiquement que ses pérégrinations londoniennes. Tout cela est beau. Les trais de certains visages et ceux des vampires (sans doute issus de croisements malheureux avec des loups-garous) peinent à convaincre, ce qui fort regrettable.

Voici donc un album franchement décevant d'un point de vue scénaristique, mais fort heureusement la mise en scène et les dessins viennent rectifier le tir. Il ne reste donc plus qu'à espérer que le tome suivant soit plus convaincant…
Commenter  J’apprécie          190
Si le titre est kitsch au possible et digne des meilleures série Z , il ne faut pas s'y tromper , l'on bien en possession d'une superbe BD !

Audacieux ce mélange des genres ! En effet , associer le so british Sherlock Holmes à d'improbables vampires , de quoi faire hurler les puristes . Pourtant , le défi est largement relevé et de fort belle maniere .

1891 . C'est un Holmes se faisant passé pour mort aux yeux de tout le monde , y compris de son fidele Watson , que l'on retrouve en France . Un mort qui se porte comme un charme et bien décidé à profiter pleinement de sa nouvelle vie . Un repos et une envie de croquer la vie de courte durée . Selymes , leader incontesté de la caste vampirique somme Holmes ( le piege serait plus exact ) de rentrer en Angleterre afin de l'aider à retrouver l'un de ses protégés , Chanes , devenu alors incontrolable . Il seme la mort à tout va , s'en prenant également aux proches de la reine qui leur promet , en représailles , une extinction totale et immédiate au cas ou cette boucherie ne cesserait dans les plus brefs délais ! Deux solutions s'offrent desormais au celebre enqueteur , collaborer contre toute attente ou refuser et voir disparaitre ses amis un à un . C'est donc avec un entrain plus que mesuré qu'Holmes s'acoquine avec cette engeance du Diable , la vie de ses amis passant avant sa fierté personnelle .

Un récit conté sur deux tomes qui tient toutes ses promesses des le premier opus ! L'histoire est vivante , pleine de rebondissements . Les dialogues sont incroyables et respectent parfaitement l'époque et le légendaire flegme Britannique . Chapeau bas au dessin qui retranscrit avec talent la magnificence des nombreux batiments de cette fin de siecle . Un travail architectural enorme et contribuant pleinement à la qualité indéniable du scénario !

Ce 1er tome , tel le vampire moyen , est à croquer à pleines dents !
Commenter  J’apprécie          174
Si la trame n'est pas mauvaise et les dessins plaisants, les éléments fantastiques sont assez peu crédibles : Holmes (et l'ensemble de l'humanité) n'a jamais eu de preuve de l'existence des vampires alors qu'ils gouvernent quasiment l'Angleterre, mais il ne cherche pas plus loin que le bout de son nez et accepte cet état de fait sans broncher.
Oh, mais rassurez-vous, il suffit de lire un bouquin poussiéreux et de boire de l'eau bénite pour s'en sortir...

En soi la BD n'est pas mauvaise, mais Sherlock n'apporte pas grand chose et l'univers rempli de vampires télékinésistes n'est pas franchement pertinent. Il n'y a pas d'intrigue mais un faux suspense apporté par un "pacte" passé entre Sherlock et le Duc vampire. La fin est du même acabit, rapide et insipide.
Commenter  J’apprécie          150
Cet album constitue la première partie d'une histoire opposant Sherlock Holmes aux vampires de Londres.
Le mélange des genres m'a laissée un peu sceptique au départ, et je ne suis toujours pas convaincue que l'esprit logique du détective puisse s'integrer dans un tel scénario, mais je me suis laissée porter par les superbes dessins de Laci et je vais quand même tenter de lire le second tome.
Commenter  J’apprécie          120
Je suis arrivée sur cette BD totalement par hasard en fouillant dans les Bacs de ma médiathèque favorite. Les critères étaient les suivants :
- un nombre de pages standard : 48 ou 56 pages
- un one-shot ou une série très courte.

J'ai pris ce volume dans les mains et j'ai trouvé la couverture assez sympa... et surtout le titre assez intrigant. Comment une histoire de Sherlock Holmes peut elle parlé de Vampire ? Comment un récit d'enquête très logique, structuré peut il inclure le surnaturel....
Et voilà j'ai la réponse... Et pour le coup, cette fois Sherlock doit accepter de ne pas avoir le contrôle sur beaucoup de chose. C'est assez amusant.
Le rythme du récit ne laisse pas beaucoup de répit. Ca s'enchaîne, et chaque élément à sa place....
J'aime beaucoup.
Commenter  J’apprécie          110
Entre le titre digne d'un film de série Z et les couvertures kitchissimes, SHERLOCK HOLMES & LES VAMPIRES DE LONDRES avaient tout pour me faire fuir. Mais j'ai feuilleté les premières pages du tome 1 sur Babelio et j'ai tout de suite été mordue (il fallait que je la fasse, désolée !). Je me suis donc procurée les deux tomes : L'APPEL DU SANG & MORTS ET VIFS.

J'ai tout de suite aimé l'ambiance glauque et violente de l'histoire ainsi que le graphisme. Les dessins sont bien faits et les couleurs sombres donnent un aspect crasseux aux bas-fonds de Londres. Il y a beaucoup de détails dans les décors et dans le physique des personnages, c'est très soigné.

J'avais hâte de découvrir le look de Sherlock et je n'ai pas été déçue : il ressemble assez au Sherlock du canon holmésien avec sa minceur, sa belle mise et son esprit affûté. Il est aussi sportif que dans les histoires inventées par Doyle et son goût pour les drogues n'est pas occulté - il lui sera même utile pour résoudre l'énigme.

Parlons-en de l'énigme et plus généralement du scénario : série Z ou pas ? Ou pas ! L'histoire est intéressante, bien ficelée, haletante et plausible alors même qu'on baigne en plein fantastique.
En effet, elle se situe après la disparition de Sherlock en Suisse. Il a trouvé refuge à Paris où son frère Mycroft vient lui rendre visite et s'assurer qu'il va bien. Alors qu'ils se rendent chez la logeuse de Sherlock, ils se font violemment attaquer par des vampires ! Réussissant à échapper à leurs assaillants, Holmes décide de les retrouver et de les affronter.

Mais Sherlock tombe sur un os car ces vampires ne sont pas des tocards et vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Ils aimeraient bien en faire un des leurs, menacent de s'en prendre à Watson et à Mary et tout ça pour quoi ? Supprimer une brebis galeuse qui risque de rompre les accords que le groupe a conclu avec... la Reine Victoria ! La Reine a accepté que ces immondes créatures velues vivent à condition qu'elles ne fassent pas de vague mais le délire vengeur de Chanes compromet la quiétude des vampires.

Voilà donc Sherlock et les lecteurs se frottant aux vampires comme s'il n'y avait rien de plus normal. Et le pompon c'est que ça marche tant le scénario est bien ficelé. Leur monde et leur mode de vie est tellement bien codifié qu'on ne peut qu'y croire. Et on tremble pour Sherlock qui semble dépassé surtout à la fin du premier tome.
Heureusement dans le second, il reprend le dessus et nous explique tout de A à Z sans rien omettre. le mystère est résolu, Sherlock est content et moi aussi parce que ça ne finit pas en queue de poire.

En bref, ces deux volumes sont rondement menés : il y a de l'action, des rebondissements (les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit), des combats haletants et sanglants et une histoire qui tient la route.
Je ne peux que conseiller cette BD aux amateurs de Holmes, de vampires et de fantastique qui n'ont pas peur des effusions de sang !
Commenter  J’apprécie          110
Voici une BD qui semblait prometteuse : Sherlock Holmes contre les vampires. La raison et la déduction contre le surnaturel...
Et bien ça ne prend pas, pas dans cette BD en tout cas.
Les cases se succèdent mais sans vraiment éveiller l'intérêt. Holmes est ennuyant au possible, les vampires ne sont pas franchement intéressants non plus...
bof bof bof
Commenter  J’apprécie          90
Généralement je suis allergique au mélange entre policier et fantastique, a fortiori lorsqu'il s'agit d'y impliquer un personnage de la littérature comme Sherlock Holmes. Et bien, malgré le sujet, malgré ces vampires qui prennent feu, cette eau bénite qui protège de leurs crocs, je suis allé au bout de la BD, grâce à l'excellence du dessin de Laci. Il a su capturer l'esprit de l'époque et donner envie de suivre ces aventures farfelues du coup.
Commenter  J’apprécie          80
Mors-moi, grand fou...

Quelle n'avait pas été ma surprise en découvrant cette bande dessinée. Sherlock Holmes vs vampires ? Saberhagen l'avait fait en roman, mais en bédé, c'était une première pour moi. « Encore du Holmes à la sauce fantastique ? » ais-je grogné, me souvenant des bandes dessinées, scénarisées par d'autres, et qui partaient vite en sucette, pour rester polie. Pourtant, ici, je fus mordue parce que le scénariste ne s'est pas enfoncé dans le n'importe quoi, même si on parle de créatures mortes-vivantes...

Ma première impression, lorsque je l'ouvris, fut bonne. Dessins corrects, agréables, couleurs dans les tons sobres, mats, pas de couleurs vives. Les décors sont détaillés et très précis. Joli coup de plume. Voir les Champs-Élysées parisiens avec uniquement quelques fiacres et des gens qui s'y promènent, c'est agréable. Rien à redire au niveau du graphisme. Et le scénar ? Ce n'est pas un nanar !

Nous sommes en pleine période du Grand Hiatus, à Paris. Sherlock Holmes me fait penser curieusement à l'acteur Michaël Caine et c'est là que le bât blesse (et rien que là) car Holmes a un visage trop épais et bien souvent, sa figure est inexpressive, ressemblant à un masque de chez madame Tussaud. Dommage.

Quant aux vampires qui veulent à tout prix emmener Holmes auprès de leur maître Selymes, certains ont l'air d'avoir été croisé avec des loups-garous tellement leur physionomie est métissée d'oreilles pointues et velues.

Bref, ils ne sont pas beaux puisque ce sont de vrais vampires, eux.

Dans cette bande dessinée, vous ne trouverez pas de vampire ressemblant au bel Edward Cullen (enfin, « bel », c'est façon de parler, hein !) et c'est tant mieux ! Un vampire, ça doit être méchant, cruel, retors, sans remords, prêt à tout pour vous sucer le sang ou plus, si affinités.

Hors, le Selymes en question (le maître vampire) n'aurait pas été contre le fait de nous transformer notre détective en créature nocturne, et pas dans le but d'écumer les boîtes de nuit en chantant « Sé, Sé, Sé, Sélimèse » (humour de fin de soirée et basé sur la chanson de David Martial «Célimène », la chanson préférée des gynécologues).

Holmes refusera, vous comprenez bien, mais sera forcé d'aider le maître vampire à mettre la main sur Chanes, véritable machine à tuer, dans le but de protéger Watson et son épouse de la vindicte vampirique. Et oui, Chanes, attire un peu trop le courroux de la monarchie en s'attaquant un peu brutalement à certains bâtards de la royauté. Pas de bons scénarios sans quelques rejetons illégaux de la monarchie anglaise...

Voilà donc notre détective, flegmatique en présence de vampires, comme si c'était courant et naturel d'en croiser, obligé de jouer au chien de chasse pour un mort-vivant, accompagné d'une morte vivante comme équipière-surveillante et qui ressemble furieusement à LA femme... Ce n'est pas elle. Mais cela donnera une bonne petite confidence de Holmes quand il sera sur un bateau avec la vampire à ses côtés. J'en ai frissonné de plaisir.

Ce premier épisode, mené sans ennui, se termine sur un cliffhanger qui vous donnera envie de connaître la suite. Ce que j'ai fait en achetant le tome 2.

Bref, une bonne bande dessinée, mais si vous n'aimez pas le fantastique vampirique dans l'univers de Holmes, passez votre chemin. Moi, cela ne me dérange pas quand c'est bien torché et « crédible ».

Vu que les vampires sont vrais et pas des gens déguisés pour le Carnaval ou des vampires de pacotille avec une fleur entre les lèvres, c'est super.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          80
Un Sherlock Holmes très éloigné de ce que nous pouvons attendre :
-absence de Watson (même si la raison est logique par rapport à ce que nous connaissons de ce personnage : il vient de sortir de son combat final avec Moriarty et a décidé de se faire passer pour mort)
-des ennemis plus qu'improbables par rapport à l'esprit rationnel de Holmes qui a toujours été mis en avant : des Vampires.
Ce premier tome surprenant, est tout d'abord attirant pour toutes ces surprises... mais assez vite, il devient un peu trop improbable; sans parler d'un Holmes physiquement assez éloigné de l'image que l'on peut en avoir.
Les personnages sont finalement assez fades et l'intrigue se révème sans vraies surprises.
Un dessin décevant notamment par rapport à la série Sherlock Holmes society.
Un tome 2 qui ne se fait pas attendre avec impatience à la fermeture de la dernière page du tome 2
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (129) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5235 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}