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Critique de umezzu
Cette BD en trois tomes, très romanesque, s'attache à la vie chaotique du jeune Sidoine au début du vingtième siècle.
Sidoine, élevé en Bretagne, pense depuis son enfance être le fils d'un officier de la coloniale, resté en Indochine, alors que sa mère l'aurait accompagné jusqu'à la métropole pour y mourir.
Cette histoire, Sidoine y croit. Il s'y amarre : Sidoine est le fils de l'officier. Et s'il est obligé de vivre comme un pauvre dans une masure avec celui qui dit être son père adoptif, un facteur alcoolique, ce ne peut être que pour un temps. Son père reviendra, il en est sûr. Il réussit à obtenir son certificat d'étude, mais faute d'argent pour lui permettre de faire des études, Sidoine est envoyé comme journalier chez un riche paysan. Là, traité plus bas que terre, il se révolte, puis se dispute avec celui qui s'occupait de lui, qui finit par se pendre. de là vont commencer des ennuis sans fin, qui le verront fréquenter le bagne pour enfants, perdre un bras, et ses illusions.
Cette histoire sombre et cruelle déroule un destin inexorable pour Sidoine. Chacun de ses actes se retourne contre lui dans une société sans pitié, qui broie les pauvres et n'offre pas de soutien. D'ailleurs quand Sidoine en trouve par hasard, il n'y croit pas. Il y a forcément un piège. La bonté n'existe pas dans son univers.
Il en découle une BD sombre, assez pesante, mais bien construite et utilisant bien les problématiques de l'époque. Mais Sidoine n'a pas encore fini son parcours...
Sidoine, élevé en Bretagne, pense depuis son enfance être le fils d'un officier de la coloniale, resté en Indochine, alors que sa mère l'aurait accompagné jusqu'à la métropole pour y mourir.
Cette histoire, Sidoine y croit. Il s'y amarre : Sidoine est le fils de l'officier. Et s'il est obligé de vivre comme un pauvre dans une masure avec celui qui dit être son père adoptif, un facteur alcoolique, ce ne peut être que pour un temps. Son père reviendra, il en est sûr. Il réussit à obtenir son certificat d'étude, mais faute d'argent pour lui permettre de faire des études, Sidoine est envoyé comme journalier chez un riche paysan. Là, traité plus bas que terre, il se révolte, puis se dispute avec celui qui s'occupait de lui, qui finit par se pendre. de là vont commencer des ennuis sans fin, qui le verront fréquenter le bagne pour enfants, perdre un bras, et ses illusions.
Cette histoire sombre et cruelle déroule un destin inexorable pour Sidoine. Chacun de ses actes se retourne contre lui dans une société sans pitié, qui broie les pauvres et n'offre pas de soutien. D'ailleurs quand Sidoine en trouve par hasard, il n'y croit pas. Il y a forcément un piège. La bonté n'existe pas dans son univers.
Il en découle une BD sombre, assez pesante, mais bien construite et utilisant bien les problématiques de l'époque. Mais Sidoine n'a pas encore fini son parcours...
