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Critique de lechristophe


Comme elle le fait parfois, dans "Une eau froide comme la pierre", Deborah Crombie sort ses personnages de Londres. Ici, elle les transporte dans le Cheshire, à Nantwich plus exactement, le berceau de la famille Kincaid. Là, dans le nord-ouest de l'Angleterre à la frontière avec le pays de Galles, la famille recomposée Kincaid-James vient passer les vacances de Noël avec enfants et chiens chez les parents de Duncan. Mais ils viennent à peine d'arriver à destination que Juliet, la soeur de Duncan, découvre la momie d'un bébé scellée dans le mur de la grange qu'elle était en train de restaurer.
Débute alors un livre double. D'une part, l'enquête policière menée par un sympathique ancien camarade de Duncan, compliquée par la survenue de différents meurtres. D'autre part, une partie plus roman psychologique. Deborah Crombie y décortique les familles de Juliet (mari imbuvable et peut-être violent, fille adolescente grandement perturbée par la mort récente de son meilleur ami...), de Duncan (anniversaire de la fausse couche de Gemma, Kit devient un adolescent également perturbé...) et de celle d'un couple de mariniers nomades qui désire vivre sur sa péniche et parcourir les canaux comme auparavant mais qui cache un terrible secret... A tout cela s'ajoutent, en italique, les pensées d'un jeune psychopathe.

Je trouve que Deborah Crombie s'améliore livre après livre en mêlant roman policier et roman psychologique comme a pu le faire Ruth Rendell à son époque. de plus, à chaque fois, elle nous fait découvrir une caractéristique de Londres ou de l'Angleterre. Ici, c'est au tour du monde aquatique des mariniers, des canaux et des péniches décorées.
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