AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Comment donner envie de lire un livre dont certains passages vous laissent le coeur au bord des lèvres ? Aidons nous d'une citation de Tèrence, poéte latin du 1 er siècle avant Jésus Christ : « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger »et plongeons dans l'univers noir, très noir, de Neil Cross.

« Un homme grand qui marche à grand pas. le monde tourne comme une roue sous ses pieds »Luther, flic à l'hyper sensibilité cadenassée dans un corps de malabar, arpente les rues de Londres à la recherche du croquemitaine voleur d'enfants qui hantait nos cauchemars de bambins. le lecteur est prévenu, ça va cogner, ça va trancher, ça va mutiler, ça va incendier, bref ça va saigner.

Le style est percutant, simple et précis, l'auteur prend le temps de donner de l'épaisseur aux personnages principaux pour les rendre crédibles ou attachants. Impossible de lâcher la lecture de ce roman malgré les description de scènes de crimes hyper- réalistes, malgré l'évocation naturaliste de bizarreries érotiques et d'humiliations en tous genres, malgré les lignes parfois très floues entre bourreaux et victimes .Pourquoi ?parce que le point de vue de Neil Cross est clair, aucun cynisme ,aucune ironie, la violence aussi insupportable soit-elle est le résultat de la souffrance et du malheur. Ce qui est certain, c'est que Luther est un flic humain, peut-être même trop humain
!
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}