𝑱𝒆 𝒏'𝒂𝒊 𝒒𝒖'𝒖𝒏 𝒔𝒆𝒖𝒍 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙. 𝑳𝒂 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕𝒆́ 𝒐𝒖 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒓𝒕. 𝑺𝒊 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒋𝒆 𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆. 𝑪𝒂𝒓 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒎𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆.
« Qu’est-ce qu’il a dit?
- Que je porte l’honneur de la famille. […]
- Nous portons bien plus que l’honneur de nos famille, déclare-t’elle. Nous luttons pour libérer des populations, pour délivrer les femmes de la tyrannie. »
A quoi bon continuer à vivre dans ces conditions ? S'imagine-t-elle que nous finirons pas être libérées ? Que les peshmergas qui nous ont abandonnées reviendront nous sauver ? Que les Américains ou une alliance internationale interviendront en notre faveur ? Cela n'aurait pas déjà été le cas ? Nous sommes seules? Les Yézidis ont été sacrifiés, et leurs femmes sont des martyres oubliées. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.
- Ils trouveront n'importe quel prétexte pour justifier leurs crimes. Ce sont des lâches qui cherchent à se procurer sans effort de l'argent et des femmes, sans oublier le pouvoir... Bref, tout ce qu'ils n'avaient pas dans une vie normale. C'est pourquoi nous devons lutter sans répit contre eux. Nous devons lutter pour que les femmes, où qu'elles vivent, ne soient plus jamais les esclaves d'aucun homme.
Oui, je sais que ces hommes ne valent pas la balle qui les transperce. Pourtant, c'est chaque jour que nous perdons l'un des nôtres en combattant ces fous qui agitent Dieu comme un étendard mais qui se rendent coupables des pires péchés en son nom.
Pourtant, c'est chaque jour que nous perdons l'un des nôtres en combattant ces fous qui agitent Dieu comme un étendard mais qui se rendent coupables des pires péchés en son nom.
- Nous portons bien plus que l'honneur de nos familles, déclare-t-elle. Nous luttons pour libérer des populations, pour délivrer les femmes de la tyrannie. Toutes les femmes. Ce sera dur, cela prendra du temps, mais nous y parviendrons.