Sans doute parce que j'ai peu ou prou le même âge que Thomas Boulot, sans doute parce que comme lui j'ai des idées suicidaires (mais je me suis toujours raté), sans doute car certains soirs des bouffées de mélancolie viennent en moi jusqu'à me faire perdre le souffle. Et d'autres choses encore, l'emploi du "tu" comme tue / tuer, le rythme et puis les villes américaines dont certaines que j'ai visitées, et aussi New York qui aspire et avale ses habitants. Pour toutes ces raisons, j'ai beaucoup aimé ce livre de
Catherine Cusset, portrait tout en finesse d'un ami que nous aussi aurions aimé connaître.
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