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Critique de cascasimir


"Aucune histoire n'est innocente. Raconter, c'est se mettre en danger. Se taire, c'est s'isoler !" Boris Cyrulnik.


Le 10/01/1944, rafle des juifs à Bordeaux:
-"Il faut faire disparaître ces enfants, sinon ils vont devenir des ennemis d'Hitler!"
- Si vous le laissez vivre, on ne lui dira pas qu'il est juif ! " Mme Farges, son institutrice, venait de sauver Boris Cyrulnik, il avait 6 ans...


Les souvenirs de Boris, à cet âge, sont confus:
"Je me rappelle alors que j'ai parlé à ces soldats, malgré l'interdiction... En agençant quelques souvenirs épars, j'en ai conclu qu'ils (mes parents...) étaient morts à cause de moi".


Boris réussit à sortir de la synagogue (où on avait enfermé 227 juifs) gardée par les nazis... Une jolie infirmière lui fait signe de se cacher dans une ambulance, sous une dame mourante.
Des soldats l'ont vu, un officier allemand aussi, mais ils ne disent rien, selon Boris...


Plus tard dans le livre, Boris retrouvera l'infirmière et Margot Farges... C'est un témoignage bouleversant.
Boris Cyrulnik a développé le concept de résilience. Il apprendra à se taire pour accepter l'indicible et à parler pour se taire...


"Je n'ai jamais pensé que ma mère m'avait abandonné." Elle m'avait placé à l'Assistance publique, la veille de son arrestation, le 18/07/1942. Elle m'avait mis là pour me sauver...
"Mme Farges a dit:
-A partir de maintenant tu t'appelles Jean Bordes. Répète !"
Margot Farges reçut la médaille des Justes!
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