Citations sur Dakia, fille d'Alger (16)
Dakia a quatorze ans. Elle est collégienne à Alger la capitale de l'Algérie. Ses parents sont musulmans. Chafia sa sœur, qui est au lycée, e Dakia et sa famille doivent tout le temps changer de maison car des bombes explosent tout le temps, le pays es en guerre. Elle travaille beaucoup pour passer son BEPC et aussi pour passer en seconde. Le Ramadan approche et en cette période, les musulmans ne mangent pas et ne boivent pas du lever au coucher du soleil. Un jour, Dakia surprit ses parents et sa sœur dans une conversation qui disait que Chafia allait devoir partir en France. Les parents de Dakia lui expliquèrent la situation. Après le départ de Chafia en France, à Paris, Dakia pleura. Quelques temps après, Dakia passa en seconde et elle a eu son BEPC. Les parents de Dakia ont décidé d'envoyer Dakia en Tunisie. La mère de
Dakia l'accompagne en Tunisie à Tunis pour l'inscription à son nouveau lycée. Elle raccompagne sa mère à l'aéroport et pendant le trajet pour rentrer à Tunis
elle se dit « Je dois réussir».
J'ai aimé ce livre car je trouve qu'il est intéressant et on voit que dans ce pays, la vie n'est pas facile. En Algérie, il y a des bombes et par exemple Dakia doit tout le temps changer de maison .C'est triste.
Enfin, le cortège d'hommes et de femmes démarre de la place du 1er Mai pour se diriger vers la place Addis Abeda,quand, soudain, j'entend une delagration, puis une seconde explosion...
L'horreur va alors dévoiler son visage rouge sang.
Nous sommes des milliers d'hommes et de femmes à résister contre la barbarie et l'intolérance.
Au dessus, de la marée noire, j'ai remarqué une grande banderole sr laquelle on peut lire un vers de Tahar Djaout - le premier journaliste assassiné par le GIA le 26 mai 1993 dans une banlieue d'Alger :
"Le silence c'est la mort,
Et toi, si tu parles, tu meurs,
Si tu te tais, tu meurs,
Alors dis et meurs."
À cet instant, je comprends toute la signification, toute l'importance de la résistance.
Pourquoi était-il différent des autres présidents de l'Algérie ?
Voila ce que mon père a répondu : Mohamed Boudiaf était le premier homme politique algérien, et de surcroît président du pays, à s'adresser aux citoyens en arabe dialectal - la langue que tous les algériens comprennent. (p.57)
Si l’on veut que les choses changent en Algérie, personne, tu m’entends ma chérie, personne ne les changera à notre place, nous les Algériennes et les Algériens. C’est pourquoi j’ai choisi de rester et de me battre. (p.47)
Mes parents se disent « pratiquants laïques ». A l’égard de la religion, maman et papa nous laissent, à Chafia et à moi, une totale liberté. Ils nous ont toujours expliqué que le rapport à Dieu est intime, privé. La foi est affaire personnelle entre Dieu et soi-même, et aucun être humain n’est autorisé à s’immiscer dans cette relation. (p.14-15)
- Ces criminels veulent tuer les femmes et les adolescentes qui ne portent pas le voile, mais tu as de la chance papa. Ils ne t'imposeront jamais rien à toi. Vous, les hommes, êtes libres.
Je me demande pourquoi ils n'utilisent pas les instruments de mesure scientifiques qui fixent avec précision la date de chaque nouvelle lune... (p.14)
Nous sommes menacés par ces barbares : ils veulent tuer les professeurs - maman en est un -, les étudiants et les lycéens, comme Chafia et moi, et tous ceux qui luttent activement contre eux, tels papa et maman, qui sont des militants anti-intégristes. (p.34)
Tout ce qui symbolise le savoir, le raisonnement et la critique représente, pour le GIA, un danger pour son projet de société, une république islamique, une société fermée, rétrograde.
(…)
Mais les filles, les femmes, quel danger représentent-elles ? (p.30)