Citations sur Je ne sais pas dire non... (8)
Parfois quand on essaie de nouveaux comportements, quand on change, on commence par quelques maladresses ! Comme quand on apprend à faire du vélo ! Les débuts sont d’abord périlleux avant de pouvoir faire sa première course !
Affronter l’inconnu, la nouveauté, n’a jamais été une qualité humaine ! L’homme a fondamentalement toujours eu peur d’avancer en terre inconnue. Pourtant, malgré ses peurs, il a réussi à coloniser la planète et à s’avancer dans l’espace !
L’injonction est un message verbal ou non verbal négatif que nos parents ou substituts nous ont transmis consciemment ou non. Il peut également être une création de notre part, une déduction que nous avons faite de nos expériences de vie, introduit en nous comme un message contraignant.
Le jeune enfant a besoin d’un cadre sécurisant pour grandir en confiance, développer sa confiance en soi, être à l’écoute de ses besoins, devenir un individu autonome. En l’ignorant quand il ne fait pas le « clown », on ignore une partie de lui, on lui fait comprendre que s’il veut être reconnu il doit « être un clown » ou « sage », « idiot », « fort », « intelligent »... Il doit correspondre à ce que nous attendons non consciemment ou consciemment de lui, à l’enfant fantasmé.
Face à l’angoisse que procurent en nous un événement, un type de relation, nous pouvons agir comme ce que nous imaginons que l’autre attend de nous ou ce que notre vision idéale de nous nous dicte. Nous n’agissons plus en lien avec nos désirs et nos besoins authentiques mais nous nous présentons à nous-mêmes et au monde dans une forme de Soi faussé, parasité, non authentique.
La dissociation est un processus mental qui vient du verbe dissocier du latin dissociare :séparer, désunir. Il peut s’agir de dissocier le corps de l’esprit comme dans la dépersonnalisation, mais il peut s’agir encore de beaucoup de choses. Dissocier une partie de soi de l’autre, dissocier pensées et émotions... Dans les cas les plus extrêmes, on parle de schizophrénie (séparation de l’esprit).
Esther n’est pas schizophrène, en ce sens que « vivre dans son monde » comme elle le dit, ne l’empêche pas d’y être tout à la fois. Cette déconnexion de la réalité, au point d’oublier le souvenir d’un événement, est une forme de protection. Nous nous protégeons tous des moments difficiles. Chacun à notre manière, nous luttons contre l’angoisse que provoque un événement qui nous submerge.
J’ai l’impression d’avoir vécu toute ma vie dans l’illusion. Pendant longtemps, j’ai pensé aux bons moments, à ce que je rêvais d’avoir ou de faire. Et là, c’est comme si je me réveillais. J’ai la sensation d’être passée à côté de moi-même. Comme si je n’avais pas vraiment vu la réalité !
Je me suis rendu compte que c’était injuste de dire à un enfant à tout bout de champ de ne pas faire ceci ou cela. Comme s’ils n’avaient pas le droit d’être des enfants !