AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 66 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Si les 4 premiers épisodes de San-Antonio ne laissent déjà guère de place à l'oisiveté, du plomb dans les tripes attaque avec notre lascar saucissoné dans une scierie, et avançant inexorablement vers la lame qui va le débiter en 2 dans le sens de la longueur...
Il va s'en sortir avec quelques solides blessures, pour tomber sur un type transportant des tortues dans un sac, sac que San-Antonio récupérera lorsque le gusse se fera descendre par des boches...
Un début à la hauteur de notre héros, qui échappera à bien des dangers et devra démasquer bien des salopards avant de pouvoir rentrer à Londres.
Encore une réussite pour moi!
Décidément, San-Antonio est un sacré gaillard !
Commenter  J’apprécie          350
Le 5ème San Antonio dans la série et MON 5ème puisque je suis la chronologie. Nous sommes dans la série des années 50 (J'ai acheté la série « Les années 50 » pour 59,99e sur ma liseuse). J'en lis un tous les 3 romans. Ça détend ! lol

Pour ce numéro 5, nous voilà une nouvelle fois en pleine guerre. San Antonio se démène pour remplir sa mission. L'argot est toujours au rendez-vous (je commence à m'y faire, au début ce n'est pas facile) !

L'aventure est menée à un rythme d'enfer et la recette est toujours la même : des filles, des alcools forts, des bourre-pifs en veux-tu en voilà. Il n'y a pas grand chose à dire de plus, c'est plaisant, enfin moi j'aime, ça détend, ça se lit très vite, le sourire au coin des lèvres…
Commenter  J’apprécie          81
Ce qui est certain, c'est que le roman est violent, sans concession, ponctué de scènes de tortures sanglantes, radicales, et qu'il est rythmé par le bruit des bottes et une avalanche de macchabées. L'auteur y écoule un stock semble-t-il inépuisable de termes argotiques pour désigner les chleuhs, les frisés, les fritz, les boches, les verts-de-gris et autres teutons. Il y dresse le portrait d'une époque violente parcourue par des protagonistes engagés, d'un côté ou de l'autre, parfois malgré eux. Ici, pas de place pour l'indécision ! Toutefois, entre les résistants et les collabos, les lâches et les courageux, difficile de savoir où se situent les espions et les agents doubles...

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          71
"Je lui demande la permission de l'embrasser. Elle me dit que non. Elle me fait tellement d'effet que même si elle avait dit oui, je l'aurais embrassée."

Petit flashback verdâtre et véritable retour aux sources pour Frédéric Dard avec cet opus plutôt réussi.

Dans une France occupée -à résister-, Antonio le Grand, agent secret pour le compte de l'Intelligence Service, est chargé d'éliminer Gertrude une espionne sadique. Rien ne se passe comme prévu et une scie à ruban, une poignée de tortues et une arme de destruction massive vont donner bien du fil à retordre à l'homme qui remplace le beurre et les maris en voyage.

De Bourgoin à Lyon (berceaux du petit Frédéric), notre superbe-héros en fait baver des ronds de Stahlhelm à la Wehrmacht. Il se pourlèche de beaujolpif, cajole la beline, bugne quelques mâchoires et rend hommage à la cuisine des gones en mitonnant un éprouvant émincé d'oreilles.

Un polar canant !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          70
Le 5ème San-A paru en 1953; dans ces premiers numéros on suivait une véritable aventure policière dont le commissaire finit bien sûr toujours par sortir par le haut. Pourtant, lorsque son corps fait figure de rondin de sapin sur une scie, prêt à s'engloutir entre les quatre planches du dit arbre, on frémit avec lui. J'aime ces vieux San-A, peut-être vieillots aujourd'hui, mais tellement savoureux.
Commenter  J’apprécie          71
Je pense que c'est le San-Antonio le plus proche de son accouchement que j'ai lu. C'est le 5e rejeton bien-aimé de Dard.
Elements constitutifs : ton et épisodes durs, peu voire pas de sexe ou de gaudriole, pas de Béru bien évidemment, moins amusant, la langue est bien là, bien pendue, San-Antonio fait de la résistance serait un titre ad hoc.
D'assez loin pas mon préféré. le petit San-Antonio trouve son style un peu plus loin dans la/sa vie.
Commenter  J’apprécie          50
Ce cinquième San Antonio revient sur sa période d'agent secret en Angleterre, envoyé ici pour une mission dans la région lyonnaise. Une bonne partie de l'action se passe à BOURGOIN. Notre commissaire à toujours le sens de l'humour et côtoie la mort à plusieurs occasions. J'aime les descriptions de ces personnages. Sinon, je dois reconnaitre que ses aventures dans ce tome sont un peu trop poussées à l'extrême, car il n'hésite pas à se jeter plusieurs fois dans la gueule du loup et tout le monde sait par exemple que pénétrer dans les locaux de la Gestapo de LYON n'était pas une mince affaire, mais en sortir.. quasiment impossible.
Commenter  J’apprécie          50
Nous sommes de nouveau pendant la seconde guerre mondiale. San-Antonio est chargé de neutraliser une espionne allemande officiant en France.
Notre héros affrontera des dangers insurmontables au commun des mortels ; on tentera de le couper en deux façon grume...
Un bon roman policier/espionnage de gare, mais pas encore un bon San Antonio. Il manque trop des ingrédients qui feront le succès de la série.
Commenter  J’apprécie          40
Je continue ma plongée dans l'univers de San Antonio avec « Du plomb dans les tripes », cinquième aventure de notre Commissaire publié en 1953.

Globalement, j'ai passé un très bon moment. le style de Frédéric Dard me plaît toujours beaucoup et au-delà de l'histoire, c'est cette façon de jouer avec les mots et ce vocabulaire fleuri qui me plaît énormément. C'est aussi pour ça d'ailleurs que ça se lit très vite car le style est fluide, agréable et si on rentre dans le délire, on s'amuse de bout en bout.

Après, ça ne restera pas pour autant mon enquête préféré. Déjà parce que l'on retrouve l'occupation allemande de façon très importante dans le décor. C'est pas mauvais mais à titre personnel, je ne suis pas très fan même si ça ne gâche pas ma lecture. Ensuite, il y a aussi le fait que quelques retournements de situations sont quand même très prévisible. le style San Antonio est une ambiance légère et on sait à quoi s'attendre dès le début mais je trouve ça dommage que l'on devine assez vite les intentions de certains personnages. Dans les quatre précédentes enquêtes, je trouvais que San Antonio se laissait moins avoir par ce genre d'évidence (c'est sans doute juste mon ressenti) mais bon, dès le début, le personnage morfle bien donc je ne vais pas lui en vouloir.

Quoiqu'il en soit, je garde le rythme dans mes découvertes. Je ne suis qu'au début, la route est encore longue mais pour l'instant, je ne m'en lasse pas.
Commenter  J’apprécie          30
Cinquième roman de San-Antonio publié en 1953 (dépôt légal janvier 1953).

L'histoire se déroule à Lyon et ses environs en fin de printemps - début été 1944 sur une durée de 7 jours.

Il s'agit de la suite du roman "les souris ont la peau tendre" et du dernier qui se déroule pendant l'Occupation.

Sa mission est d'éliminer une espionne nazie.

Divertissant sans plus.

Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}