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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Stade de Colombes. Béru et San-Antonio assistent à un match de football : France-Eczéma, après savoir assisté à la victoire, en lever de rideau des « Gueules noires de Denain » face aux « Gueules de Raies de d’Hyères » dans le cadre de la « Coupe des Anciens Espoirs ». Victoire des « Gueules noires » 1049 à 2…
Mais bon… revenons au match phare de la journée : l’arbitre s’effondre subitement. Il ne bouge plus. Il est mort ! Deux balles de 9 mm en plein cœur…

En fait, et ça commence à se répéter, un bon San A., malgré l’absence de Pinaud ; pas de Matthias qui avait pris un abonnement dans les deux ou trois derniers opus : une intrigue bien menée, même si le dénouement est un peu tiré par les cheveux. Un dénouement qui ne manquera pas de rattacher notre commissaire à la guerre contre les nazis (on n’en sort pas encore) dont Otto Graff est un ancien membre…

A part ça, la recette commence à se stabiliser : une jolie fille, Béru très présent, quelques scotchs… Tiens… Pas de grosse bouffe ?! Des calembours sur les noms de personnages et les lieux, des jeux de mots souvent commentés en bas de page, des digressions/énumérations…

Bon. « San-Antonio renvoie la balle », quarantième de la série, n’est pas le meilleur San-Antonio, mais on s’approche doucement des meilleurs.
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Bonjour,

Voici un roman policier que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : " San-Antonio renvoie la balle " du célèbre Frédéric DARD aux éditions Fleuve noir. Lu et chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur babélio.

San Antonio et Béru vont assister à la rencontre du match de football opposant la France à l'Eczéma. L'équipe des Eczémateux mènent un but à zéro lorsque l'arbitre s'écroule en plein match. Il a été tué de deux balles dans la poitrine. Mais qui peut bien en vouloir à l'arbitre d'un match de cette portée ? Qui parmi les spectateurs est le coupable ?

Un bien bel ouvrage typique des San Antonio de cette époque avec la référence (encore !) aux nazis, une belle souris, rouquine de surcroît, qui titille le fin limier. Quand à Béru, il s'exhibe ici et produit son plus bel effet d'âneries et de quiproquos en tout genre. Des comme lui, on n'en fait plus, exemplaire unique délivré seulement sur l'ordonnance spéciale du commissaire. Pas une seule apparition de Pinaud dans cet opus.

J'ai bien aimé celui-là, ça se lit très vite, pour une fois on reste plus ou moins au même endroit, très court sur la durée, l'auteur ne s'éparpille pas tant que ça en disgrâces et autres langages discourtois.

Y'a comme une vraie enquête qui se met en place, un peu de sérieux sur le suivi des indices et miraculeusement, San-A adopte un comportement des plus chastes. Il manque aussi les quelques pointes d'humour habituelles. C'est même assez rare que ce soit à ce point sans saveurs particulières !

Comme d'habitude, l'effet burlesque est accentué avec les noms caricaturés tout trouvés des protagonistes. de là à commencer sur un match de foot avec les pantins pour finir au cirque avec les clowns, fallait aller la chercher celle-là !

Bonne lecture amis lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Pendant que San-A s'empare d'une enquête qui le conduit des footballeurs aux circassiens, des supporters au voisinage et des spectateurs aux criminels de guerre, Béru prend des coups de tous les côtés, s'improvise dresseur de lions et tâche d'arbitrer à sa manière cette drôle d'affaire qui, derrière ses allures de clown triste, se révèle sensible, astucieuse et pleine d'esprit.

Si la série brille généralement par ses personnages secondaires, c'est surtout la figuration qu'il est intéressant de noter dans cet excellent épisode. Les anonymes, qui sont à la fois invraisemblables et en même temps plus vrais que nature, sont particulièrement soignés, campés à coups de petites descriptions sibyllines ou assassines.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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Une aventure en douze heure entre Colombes et Paris ( et un autre village), un opus vite lu car assez amusant. Tout débute par la description d'une scène de ménage entre Bérurier et B.B.. Pas de cadeaux et tout l'immeuble profite de l'engueulade, même le commissaire qui patiente derrière la porte. Deux billets pour un match de foot et comme souvent pendant leurs moments de détente, il va se passer quelque chose d'inhabituel. Où il est question de crimes dans le milieu du sport, d'ambiance d'après guerre et de problèmes de chaussures pour Béru. Un petit passage dans un cirque va nous rappeler que San Antonio a horreur des clowns.
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Un bon San Antonio genre policier, des premiers. Un vrai plaisir.
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant d'attaquer ma lecture de « San Antonio renvoie la balle ». Sur l'édition que je possède, la quatrième de couverture n'indique rien et je n'avais que la couverture (que je trouve sympa) pour me faire une petite idée vague du type d'enquête que va avoir notre cher commissaire.

Le résultat est plutôt surprenant. Se lisant très vite (encore plus que d'habitude), j'ai eu l'impression que ce récit qui commence par San Antonio et Béru allant au stade, n'allait pas me raconter grand-chose vu le rythme imposé. J'ai eu tort. Si les premières pages ne servent qu'à poser l'ambiance, pour le reste, l'action y est non-stop.

Nos héros n'ont pas le temps de souffler et on ne nous laisse pas le temps de faire des suppositions que l'enquête avance vers différentes pistes. Bon après ça reste très léger et très facile mais cette 41ème enquête m'a vraiment amusé et fait parti de celle que j'ai le plus apprécié à ce jour.

La recette San Antonio ne bouge pas en tout cas. Elle a fait ses preuves et elle fonctionne toujours si on adhère au délire et que l'on ne prends pas l'ensemble au premier degré. Difficile de faire autrement de toute façon, il n'y a qu'à voir les noms des différents personnages qui jouent sur la caricature et accentue l'aspect burlesque de ce récit.

Pour ma part, c'est toujours un grand oui en tout cas. Ça m'amuse toujours autant de voir Frédéric Dard jouer avec la langue de Molière et c'est même devenu un exercice sympathique que de retrouver les différents clins d'oeils et autres références même si je sais que je suis certainement passé à côté de quelques uns notamment lié à son époque. « San Antonio renvoie la balle » est un très bon opus de la série et comme à chaque fois, je suis curieux de découvrir sa prochaine enquête.
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La description du match de foot, la scène de ménage d'anthologie chez les Berurier, l'intrigue complexe mais captivante... Tout est bon dans ce San Antonio.
L'enquête très rythmée, est résolue en moins de 24h, on n'a pas le temps de souffler.
Roman bien équilibré : juste ce qu'il faut de digressions, d'incohérences, ici c'est l'histoire qui reste au premier plan .
Et bien sûr une très belle écriture, et beaucoup beaucoup d'humour.
Un très bon Sana !
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41ème roman de San-Antonio publié en 1960 (dépôt légal 4ème trimestre 1960).

L'histoire se déroule au printemps 1960 à Paris et la région parisienne. Elle commence un dimanche à 13h43 et se termine le lundi matin à 01h00.

Histoire : San-Antonio et Bérurier assistent à un match de football. Pendant la rencontre, l'arbitre s'écroule avec 2 balles dans le coeur...

Excellent roman et très drôle, notamment la dispute entre Bérurier et sa femme et les commentaires de San-Antonio pendant le match de football, rencontre internationale entre la France et l'Eczéma (encore un pays inventé par Frédéric Dard comme dans l'ouvrage précédent).

A noter : Bérurier a un rôle plus important et l'absence de Pinaud.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- chiffre porte-bonheur : le 4 (dans le livre "Des gueules d'enterrement", son chiffre porte-bonheur est le 8).
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I.
Le commissaire San-Antonio et son adjoint fidèle Bérurier assistent au match international de football au stade de Colombes prés de Paris.

« — […] avant le match, un spectateur jaillit des tribunes et se précipite sur l'arbitre qui paraît avoir peur. Les deux hommes échangent quelques mots et se séparent. le spectateur en question disparaît… […] après quelques minutes de match, l'arbitre est tué par un fusil à longue portée… […] »

Deux balles en plein coeur, un bon coup d'envoi pour une partie de foot! Il paraît que ce n'est pas l'arbitre qui distribue les cartons, c'est lui qui en sert! de plus, on découvre encore un cadavre dans les tribunes…

En moins de douze heures, notre duetto poulardin va tirer au clair cette mystérieuse affaire. le bilan du match mortel contre les truands est suivant:

«— Deux types assassinés. Un suicide. Un blessé par un lion. Un demi-cinglé… Tu parles d'un tableau de chasse!»

II.
Encore un petit san-antonio écrit en 1960. Auparavant, on a assisté un match de box. («Ça tourne au vinaigre»). L'ambiance de ce 41e volume est footballistique.

Les deux derniers romans sur San-A et Cie représentaient un bond en avant dans l'oeuvre et l'intégrité du style. Hélas avec «San-Antonio renvoie la balle» on fait un pas en arrière…

Comme aux premiers volumes de la série, l'intrigue est basée sur les événements passés aux années de guerre. Oui, le sujet est ficelé, il y a pas mal de rebondissements, le tempo est parfait, mais… je m'ennuyais un peu.
Le sujet gravite autour de San-Antonio et Bérurier. Mathias et Pinaud sont absents. Pas de Félicie. le Vieux est de passage. Un sacrilège, quoi — pas de Kamasutra!

D'autre part, on voit que l'écriture s'est perfectionnée énormément par rapport aux premiers romans. Des digressions lyriques, des notes hilarantes de bas de page, des calembours, des néologismes sur les noms de personnages (comme, p.ex. «B.A.M.E.F.D.G.D.C. 1904» ou «Brigadier Aux Moustaches en Forme de Guidon de Course 1904.») y sont présents. Et n'oublions pas aussi les énumérations, elles deviennent de plus en plus fréquentes, réjouissantes, comme celle-ci:

«On le hue! On le conspue! On l'invective! On le restitue! On le destitue! On l'insulte! On l'accable! On le dégrade! On le flétrit! On le profane! On le déshonore! On lui dénie le sifflet! On le lui nie! On le lui noue, on le lui coupe!»

Ainsi, l'auteur ne bat ni en retraite, ni en débandade. Il s'agit d'un simple (mais minutieux) redéploiement de ses forces créatrices.

III.
«San-Antonio renvoie la balle» n'est ni le meilleur ni le pire roman de la série. Un entre-deux. Mais, comme on dit en France, «Patience vaut science»!

3.5/5
Lien : https://autodidacteblog.word..
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