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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La nouvelle est partie du bureau du Boss. Ensuite elle a dévalé les escardins pour se répandre dans tous les étages : Pinaud a présenté sa démission et le Boss l'a acceptée… Il vient d'hériter d'un bar tabac !
Une réception est donnée en l'honneur de son départ. Une réception au cours de laquelle Béru , après quelques cours particuliers présentera un numéro de magicien en costume de location. Tout se présente pour le mieux : Berthe va servir d'assistante au gravos pour le numéro. Parfait ! sauf qu'on trouve un bien étrange papier dans la poche du dit costume.

Une enquête du commissaire qui le mènera au Congo… Une première en Afrique …

« Y'a bon San-Antonio », 44ème de la série paru en 1961 : au final, un très bon San-Antonio ; tout y est ou presque : bonne intrigue, notes en bas de page, calembours, énumérations surréalistes... Ne manque qu'un rôle un peu plus trapu pour Béru et Pinaud, condamnés ici à faire de la figuration, quand ce n'est pas faire partie du menu, en « visite guidée » chez les cannibales Ossoboukos…
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I.
Cette histoire, semi-policière, semi-rigolarde, débute par la démission de Pinaud.

Chaque flic, ainsi qu'un «boxeur retraité, des footballeurs cassés, des durs repentis et des Lyonnais» a le même rêve: avoir un bistrot. Imaginez-vous, que Pinuche vient d'en hériter un. Pas un rêve. Un troquet.

Le pot de départ à la retraite vire à une fête inoubliable, digne de se faire passer à la postérité, grâce au numéro de prestidigitation d'un nommé Bay-Rhû-Rié (alias Bérurier). La séance de magie a connaît un énorme succès. de plus, elle a une conséquence grave pour l'ex-Bay-Rhû: l'une des basques de son habit loué est arrachée.

Au cours de l'opération de sauvetage reprisage, San-A sent «un corps insolite entre le drap et la doublure du vêtement» et extirpe un morceau de parier avec quelques lignes passablement étranges et mystérieuses.

Cette trouvaille inattendue va déclencher une enquête express à Paris et puis, au Congo, une enquête truffée de cadavres, de dangers, de tribus de cannibales, de femmes fatales, d'histoires familiales, de sources lexicales et même de chacals. (parce que des chacaux y sont en déficit)

II.
Le 45e volume de la sérié sur les fascinantes pérégrinations du commissaire San-Antonio s'intitule «Y a bon, San-Antonio» et a été publié en 1961. le style d'auteur s'est généralement formé, et tous ses traits se sont incorporés dans ce polar, comme entre autres, une bonne intrigue, un parfait tempo (jusque la moitié du livre), des métaphores et des énumérations succulentes et inattendues, une langue colorée et inventive, une courte partie de jambes en l'air, des renvois en bas de page (il y en a 17!), etc.

Ils est à noter que c'est la première enquête san-antonienne sur le continent noir.

Hélas, je ne peux pas dire que ce volume constitue une bonne filiation avec le roman précédent, «La fin des haricots». Tout allait bien jusqu'au numéro magique de Bérurier. C'était drôle, rafraîchissant, avec une parfaite intégrité. Et puis après la mayonnaise s'est éventée…
Re-hélas: le rôle du duo Béru—Pinaud est restreint. Donc, le fils aîné, unique et préféré de Félicie qui est obligé de faire cavalier seul, perd haleine. On perd aussi Félicie, la brave femme de mère, qui est en vacances, Mathias qui n'a fait qu'une seule apparition et le Vieux, toujours occupé, sobre en paroles mais généreusement donnant des ordres à exécuter.

Re-re-hélas: bien après l'arrivée au Congo, le polar devient un peu ennuyant malgré tous ses monts et merveilles… Il y a des moments hilarants mais c'est intégrité et le tempo qui manquent.

III.
J'étais entièrement enchanté par le roman précédent de la série, «La fin des haricots». le volume actuel est plus passable et me donne les impressions plus mitigées. Ça se lit bien, mais il paraît que la magie, la légèreté et l'invention se sont volatilisées juste après le fameux numéro du fakir Bay-Rhû-Rié…

3.5/5
Lien : https://autodidacteblog.word..
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Y'a bon San-Antonio, paru en 1961, est à l'orée de la grande périodes des San-Antonio. Celui-ci emmène le commissaire en Afrique pour la première fois si ma mémoire est bonne.
L'opus débute par la démission du lamentable Pinaud, et une petite fiesta organisée en son honneur. Ce premier tiers reprend tous les codes comiques de San-Antonio et nous mène de gags en calembours avec un rythme des plus jouissif.
Le reste du roman s'occupe de l'enquête, qui bien que très exotique, manque un peu d'épaisseur et se termine assez rapidement. L'absence de ses deux sbires doit jouer...
(y'a) Bon San-Antonio, mais rien d'incroyable non plus. Hâte tout de même de lire le prochain...
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