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Critique de sweetie


« Je suis Cubain
J'appartiens à cette race paranoïaque
Car j'entends
Les mêmes choses
Depuis avant la perestroïka
Et je vis le projet de ma propre vie
Au ralenti »
Ces paroles de chanson, scandées par un des personnages à un moment crucial du récit, résument à elles seules ce que vivent les habitants d'un des derniers bastion du communisme.
Sur les traces de l'écrivain Ernest Hemingway, John Petersen, professeur d'histoire danois en congé de maladie, atterrit à Key West en Floride où il fait la rencontre d'un vieil exilé cubain, Carlos Guttierez. Les deux hommes fraternisent, le premier endeuillé de sa femme et le second, éloigné depuis plusieurs années de sa fille cadette, Clara, devenue citoyenne cubaine par son mariage avec un colonel proche du gouvernement castriste. Désoeuvré et quelque peu désorienté, Petersen se laisse embarquer dans un rôle de messager, à première vue inoffensif, mais qui prend une tournure plus dramatique une fois débarqué à Cuba.
L'action du roman se déroule durant la longue maladie qui a éloigné peu à peu Fidel Castro du pouvoir en 2006, redonnant de ce fait un élan d'espoir aux Cubains, déjà éprouvés par l'abandon de l'aide russe après le démantèlement du communisme. Cet aspect historique est fort bien décrit ainsi que la psychologie des personnages et leurs motivations. Un roman brassant un heureux mélange des genres littéraires sous le soleil de la Floride et de Cuba, quoi de mieux pour débuter l'hiver…
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