Le Graal, c'est la quête elle-même, mon roi. C'est elle qui résonnera à travers les siècles et rendra la Table ronde immortelle. Mais pour chaque lumière, il faut une ombre. Un traître, une tragédie contre qui unir la haine ; afin que le reste demeure pur. Les symboles ne servent pas les dieux mais les hommes. Un idéal qui perdure n'est plus un idéal. (Lionel Davoust, Le meilleur d'entre eux)
Les cavaliers danois ruissellent de sang, ils percent et frappent, sèment l’épouvante, leurs corps en armure sont les dents d’acier d’une machine qui dévore les masses ennemies. Devant eux, les Russes plient, s’effondrent ou s’éparpillent, bientôt, il n’en reste rien… Ils se sont enfuis si vite que l’on n’arrive pas à croire qu’ils aient déjà disparu, on dirait plutôt qu’ils se sont métamorphosés en flocons de neige tourbillonnant dans les airs.
Si Lancelot existait, nous pouvions être meilleurs. Pour qui connaît le combat et en fait sa vie, Lancelot est ce que nous voulions voir en nous-mêmes. Mais aucun de nous n’a essayé de le voir tel qu’il était, ne lui a demandé qui il était. Nous l’avons forcé à nous appartenir, les un après les autres.
"Ainsi, pour toi, c'était un gâteau... Le plus grand chevalier du monde... Un gâteau..." Murmura Gauvain en regardant le tout petit enfant.
Celui qui n'agit plus doit au moins savoir entendre.
La quête continue ! Sitôt mon rapport au roi fait, je repartirai où le dictera son bon vouloir. Et le Graal, comme il a recueilli le sang de notre Seigneur mort pour nos péchés, rachètera les nôtres !