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3,97

sur 541 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai au fond de moi une grosse boule noirâtre et pleine de pus.
C'est la lecture du « Règne animal » qui l'a placée là...et j'espère que l'écriture de mon ressenti l'en expulsera à tout jamais.
A tout jamais, oui.

Si vous saviez !
Si vous saviez l'immonde, l'impur, la maltraitance, la violence.
Si vous saviez la mort, la pourriture, la liquéfaction, la putréfaction.
Si vous saviez la copulation, la saillie, la castration, les vulves offertes et dégoulinantes, les foetus – humains et animaux - expulsés et dévorés.
Si vous saviez la promiscuité malsaine avec les animaux.
Si vous saviez la folie.

Folie d'une écriture qui s'emballe, qui se jette dans les fossés, qui s'offre impudique parmi les racines grouillantes d'insectes, qui se tord dans les boyaux de la guerre, dans les couloirs immondes d'une porcherie, dans les pièces puantes d'une ferme.

Je n'en peux plus d'avoir lu le désamour. Je n'en peux plus d'être restée accrochée à ces pans abjects où rien ne m'a été épargné. Rien.

Les 2 parties du roman se rejoignent, s'étreignent dans le cauchemar.
1898-1917 : Vie miséreuse dans une porcherie à la campagne. On se tue au travail. Guerre. Gueules cassées. Folie.
1981 : La ferme a prospéré ; l'élevage des porcs s'est planifié, européanisé. Mais la violence est toujours là, plus que jamais. L'immonde aussi. Et la folie.

Suffit !
Je dis stop à tout cela. Je dis merci à la vie autour de moi, la vie réelle. Merci au soleil et au vent, aux enfants et à l'amour. Par un effort surhumain, je réussis à m'extirper de ce roman nauséabond, à l'écriture hallucinante, offert par Gallimard lors de la rentrée littéraire.
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Masse critique été 2016.
Rien à redire sur l'écriture de l'auteur, une écriture classique offrant la richesse d'un vocabulaire bien choisi. Ce n'est pas forcément une lecture facile mais ça ne m'a pas gêné.
L'ambiance est très prenante, la lecture vous absorbe.
Alors pourquoi 2 étoiles? Cette ambiance était peut être trop prenante et la noirceur, la misère qui s'en dégage m'ont déplues, m'ont mis mal à l'aise, tellement omniprésentes que le récit devient irréel. Je comprend le message de l'auteur qui lie la violence du monde paysan avant guerre et sa brutalité à la violence et la brutalité industrielle moderne mais cette liaison me parait très abusive. L'esprit de domination de la nature de ces époques n'a rien à voir.
Je n'ai pas aimé non plus le pessimisme de l'auteur sur l'humanité. Pour résumé, chaque personnage est détruit à cause d'un autre personnage et se retrouvé voué au malheur sauf peut être marcel qui est détruit par la guerre! Dur dur...
J'ai donc peu de critiques de forme mais le fond ne m'a pas plu du tout. Je déconseille ce livre à tous les lecteurs de Giono, on peut s'en approcher parfois sur le style poétique mais sur la vision du paysan dans la nature, on en est aux antipodes!!
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J'attendais bien plus de cette lecture aux critiques plutôt bonne. del Amo, nous y décrit une histoire agricole modeste autour d'un élevage de porcs. Je pensais y trouver un livre engagé, mais je n'y trouve que des personnages que l'auteur semble vouloir à tous points rendre médiocre et détestable. Mais quelle médiocrité y a-t-il à vivre en ruralité ? Enfin, j'ai trouvé un peu indigestes les descriptions violentes de l'auteur même si c'est une de ses caractéristiques (il me semble.).
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J'ai failli abandonner la lecture des tas de fois, mais ne pas terminer un livre est quelque chose que j'ai trop de mal à faire, d'abord par respect pour l'auteur, ensuite parce que j'espère jusqu'au bout découvrir ce qui me fera dire "heureusement que je n'ai pas abandonné". Là, franchement, je reconnais que l'histoire est vraiment intéressante, mais insister à ce point sur le - pardonnez-moi ce mot - dégueulasse, jusqu'à en donner la nausée, je ne vois pas l'intérêt. Evoquer moitié moins la puanteur, la saleté, le sang, la fange, la boue, les excréments, etc etc aurait suffi. Suffi à comprendre et suffi à écoeurer. L'auteur a voulu nous faire ressentir la même chose que ses personnages, certes, mais trop c'est trop.
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