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Critique de Pancrace


Laisse tomber les « Je n'ai pas pu le lâcher », dépassés, désuets.
Dis « addictif ». Dis qu'il colle à ta peau, à tes doigts, à ton coeur, à ta sensualité. Je l'ai avalé.
Pense que ça pourrait être toi, que je souhaite que ce soit toi, que je crains que ce soit toi.
C'est un roman sur les conséquences de tes actes. Sur les beaux, les laids, les apolloniens,
les dionysiaques, les aphrodisiaques, les orgiaques, les orgasmiques, ceux que l'on paye des sommes astronomiques.
Quelle justesse ! Comme Princesse, vitesse, allégresse, maladresse, petitesse puis détresse.
Il n'y a pas de justice dans les sentiments. Taire son désir, détruire son présent, abandonner ses enfants, quitter son conjoint. Vivre une autre vie, fleur de paradis.
S'attendre à la compréhension, à la compassion. Concevoir la raison.
N'être que trahison. Naître une deuxième fois, n'avoir d'yeux que pour l'autre.
Dieu, que c'est difficile le choix d'une vie.
« Notre besoin d'être aimé est insatiable et nos amours, inconsolables. »

Dans le genre Douglas Kennedy du début, pas imbu, Grégoire Delacourt fait galoper, brides abattues des vies pleines sur les plaines ch'timis.
A la poursuite du bonheur. A la découverte du malheur.

Avec une acuité fulgurante, éblouissant de sincérité ce roman aux chapitres courts, pertinents, aux phrases concises, bouillonnantes de nos évidences, m'a transporté, promené, chaviré, ravi, bouleversé. Sentiments ambivalents, sans équivalent, exaltants.
Merci Grégoire, si je peux me permettre cette familiarité.
« Tu colles ensemble mille morceaux de vies pour un immense souvenir. »
« Et puis, il faut bien pardonner et être pardonné si l'on veut vivre. »
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