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Critique de LoupAlunettes


Un retour, un tome 2, il est à gager que "la proie" est notre jeune héros, Leif, es lecteurs en comprendront le poids du titre dans ce tome. On parlera d'un devoir qui exposera mortellement Leif tant qu'il n'aura pas progresser.
Rappelons nous l'enjeu, le jeune homme se fait engager comme apprenti combattant dans une arène dont les combats sans retours font sensation, comme y participa son propre père, dans une autre vie cachée à ses proches. Il était un véritable phénomène du combat qui fut le seul à terrasser le terrible djinn Hob.
La créature terrorise les humains et décime leur population.
Une seule alternative pour limiter son appétit, réussir à le battre dans l'enceinte de l'arène 13.
Ce qui était un divertissement pour le peuple est devenu un jeu mortel.
Hob a aussi le pouvoir de se recréer des corps et de revenir, un supplice bien rôdé à n'en plus finir.
Vile et sournoise, la créature ne se refuse pas quelques caprices de gourmandises, soutirant quelques doses de sang à des proies innocentes le soir comme cela le fut avec la mère de Leif.

Voici pour faire court.
Leif est à l'arène 13 pour se confronter à celui qui a détruit sa famille, les deux parents de Leif n'étant plus.

Le tome 2 développe une bonne partie de son récit sur l'apprentissage de Leif chez le rude Tyron, nous continuons à le suivre dans la difficulté de tenir ses engagements strictes de ne pas se battre à l'extérieur de l'arène 13.

Apprendre à se surpasser, maîtriser parfaitement les codes tactiques pour faire combattre sa propre créature guerrière "Lacre", poupée à échelle humaine synthétique, qui sera une extension de sa propre personne en défense et fonctionner en bon partenariat avec le programmateur de lacres ne sont pas une mince affaire.
Si Leif se fait de ce dernier, Deinon, un bon ami, si il intègre avec sérieux les conseils de Tyron et de Kwin sa fille cadette, dont Leif est épris, le garçon sait que lorsqu'il s'inscrira sur les listes de l''arène 13, Hob le prendra en cible. Car il sait qui il est.
Ses compagnons voient aussi une menace sérieuse et possible, Tyron se montre dur pour le préparer au mieux car son 1er combat pourrait être le dernier.

Dans ce volume, Leif s'empare aussi de l'héritage des Genthaï qu'il a découvert,
peuple de combattants nomades, dont est issu son père et qu'il a quitté.
Un pan de passé dévoilé sur un clan aux règles bien particulières, une société dans une société,
qui fait découvrir Math ( le père) sous un autre jour,
bien loin du profil de fermier.
Les lois Genthaï et les règles de l'arène vont parfois s'opposer, forçant Leif à transiger sur ses paroles données.
Rappelez-vous, les apprentis et les combattants ne doivent user de leurs capacités en dehors de l'arène sous la menace d'un renvoi.

Nous découvrirons, nous, lecteurs, d'autres combats, clandestins évidemment, contre des hommes loups avec les Genthaï et d'autres entre combattants pour de l'argent près de l'arène.
Kwin continue de faire découvrir cette vie la nuit, Leif se montre très prudent pour ne pas déplaire à son père et mettre en péril sa formation.

Une nouvelle intrigue va être proposée par l'auteur Joseph Delaney,
une programmatrice de talent va s'unir à Leif et son groupe,
pour mettre au point un lacre doué de conscience,
une défense plus instinctive, plus rapide pour battre Hob. Presque un "homme".

Habitués aux bestiaires et légendes détaillés avec " l'Apprenti épouvanteur" qui ravissent l'imagination,
les lecteurs plongeront dans un nouvel univers original où magie ancestrale et sciences informatiques modernes viendront se mêler autour des créations Djinns, Lacres et même dans l'âme ressuscitée de Ada la programmatrice.

Le rythme est plus lent que dans le tome 1, l''auteur semble ménager doucement et tranquillement la tension dramatique jusqu'à la chute que nous attendront avec délectation.
Mais on ne s'ennuie pas une seconde, cette dernière intrigue et les rivalités de jeunes combattants suffiront amplement à nous divertir.
Et puis, Leif tente également de se rapprocher de la tonique Kwin, une tentation plus douce à l'exigence rigoureuse de Tyron le maître de combat.
Avec le succès de "L'apprenti épouvanteur", il n'était pas forcément évident de créer des personnages qui ne ressemblent pas ou fassent oublier le vieux Grégory, son apprenti Tom et la sorcière Alice.
Leif, Kwin et Tyron ne réveillent pas d'échos et on peut leur souhaiter peut-être une aussi longue vie auprès des lecteurs.
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