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Critique de Little_stranger
Quand elle reprend connaissance, Abbie retrouve à son chevet son époux, Tim, puissant entrepreneur dans le domaine des nouvelles technologies. Abbie revient à la vie, mais dans tous les sens du terme, apprend-t-elle rapidement de Tim : Abbie est un humanoïde, créé pour "compenser" le fait que Abbie, l'humaine est portée disparue, présumée morte et que Tim ne peut vivre sans l'amour de sa vie. Elle est somme toute une grande poupée gonflable qui marche, parle, vous aime sans condition et on peut modifier son programme si besoin.
Passés les premiers jours d'étonnement, Abbie 2 commence à découvrir le monde de son homologue humain : belle maison, moyens faramineux, mais aussi un époux aux abonnés absents, tout dévoué à son entreprise et au sein du couple, un enfant, Danny, autiste, le leur. Abbie 2 va découvrir aussi que le couple censé être parfait, ne l'était plus depuis longtemps et va vouloir trouver des réponses.
Entre les témoignages des salariés de l'entreprise de Tim, l'arrivée d'Abbie 1 en résidence dans cette entreprise et sa disparition, nous apprenons le versant peu heureux de la vie d'une femme, artiste, surfeuse dans un monde masculin et binaire, celui des geeks, des technologies numériques, de l'IA (même si l'intelligence est un mot féminin ...).
J'avais beaucoup apprécié "La fille d'avant", "Mensonge" et je remercie NetGalley de m'avoir permis de lire ce deuxième titre, dans lequel "la femme parfaite" n'est pas humaine, juste un assemblage de composants électroniques. Elle n'a pas de sexe, car la perfection s'incarne dans la mère de famille, mais pas dans la femme libre de ses désirs. Troublant ... A noter que le titre en VO est "the perfect wife" soit "L'épouse parfaite", ce qui induit la notion de mariage et donc de contrat et là aussi, c'est troublant ...
Passés les premiers jours d'étonnement, Abbie 2 commence à découvrir le monde de son homologue humain : belle maison, moyens faramineux, mais aussi un époux aux abonnés absents, tout dévoué à son entreprise et au sein du couple, un enfant, Danny, autiste, le leur. Abbie 2 va découvrir aussi que le couple censé être parfait, ne l'était plus depuis longtemps et va vouloir trouver des réponses.
Entre les témoignages des salariés de l'entreprise de Tim, l'arrivée d'Abbie 1 en résidence dans cette entreprise et sa disparition, nous apprenons le versant peu heureux de la vie d'une femme, artiste, surfeuse dans un monde masculin et binaire, celui des geeks, des technologies numériques, de l'IA (même si l'intelligence est un mot féminin ...).
J'avais beaucoup apprécié "La fille d'avant", "Mensonge" et je remercie NetGalley de m'avoir permis de lire ce deuxième titre, dans lequel "la femme parfaite" n'est pas humaine, juste un assemblage de composants électroniques. Elle n'a pas de sexe, car la perfection s'incarne dans la mère de famille, mais pas dans la femme libre de ses désirs. Troublant ... A noter que le titre en VO est "the perfect wife" soit "L'épouse parfaite", ce qui induit la notion de mariage et donc de contrat et là aussi, c'est troublant ...
