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sur 304 notes
Lorsqu'elle reprend conscience sur un lit d'hôpital, elle se rend tout de suite compte que quelque chose cloche. A-t-elle eu un accident ? Est-elle amnésique ? Sa mémoire semble morcelée. Si son mari la rassure, tout va rentrer dans l'ordre, elle perçoit un malaise derrière les silences qui l'entourent. Elle devra faire face rapidement à une réalité sidérante. Elle tentera de reprendre en marche le cours de son existence, son mari, prodige de la créativité numérique à la tête d'une start-up à succès, ses talents d'artiste, et son jeune fils autiste.

Le roman à suspense fonctionne sans aucun doute, le lecteur est pris au jeu de la quête obstinée d'Abbie, qui essaie de découvrir ce qu'on lui cache et nous entraine dans son questionnement légitime et mystérieux.

L'auteur aborde aussi les thèmes de l'intelligence artificielle et de l'utilisation des robots dans l'amélioration de notre vie quotidienne. Avec une théorie étonnante sur les bienfaits de la consommation, qui dit en gros que pour arriver à une société idéale, peuplée de robots aidants, il faut engranger les bénéfices, car « chaque étape doit être financée par les bénéfices de la précédente ».

A travers l'histoire de Danny, l'enfant différent, l'auteur traite de l'autisme, avec une authenticité qui fait comprendre que le sujet est maitrisé car vécu de l'intérieur. L'occasion de parler des thérapies et des théories nombreuses censées soulager les familles et « guérir » les patients.


Les chapitres se succèdent en alternant les points de vue : Abbie s'exprime par l'intermédiaire d'un narrateur qui s'adresse à elle en la tutoyant, un groupe non identifié raconte en off l'histoire de la start-up. Il faudra arriver au terme du roman pour comprendre cette construction logique.

Le roman se tient, se lit avec plaisir.

Merci à Babelio et au Livre de poche.
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman, à croire en ce personnage d'Abbie, qui se réveille à l'hôpital, après cinq années de "coma" et à qui son mari annonce, qu'elle n'est pas une femme, mais un "cobot" ( compagnon-robot) ,parfaite copie de sa femme Abbie, disparue cinq ans auparavant, disparition dont il ne se remet pas.
Tim étant le créateur d'une start -up innovante de la Silicon Valley, spécialisée dans la robotique, a téléchargé des souvenirs , ce qui fait qu" Abbie , le cobot" est presque parfaite. Douée de raisonnement, douée d'empathie, elle va essayer de comprendre ce qu'il est arrivé à la vraie Abbie. Accident ? Meurtre ? Enlèvement ? Disparition volontaire ?
C'est que la vraie Abbie était un sacré personnage ! Adulée par les hommes , enviée, ou jalousée par les femmes . Sublime, charismatique, artiste en résidence dans l'entreprise de Tim, elle créait des oeuvres expérimentales, des "performances ", assez spéciales . La relation de couple avec son mari, sur la fin, n'était pas facile et harmonieuse . Leurs différences de point de vue en ce qui concernait l'éducation, l'apprentissage de leur fils atteint d'autisme, divergeaient. Abbie aurait eu de bonnes raisons de "disparaître", oui, mais elle n'aurait jamais laissé son fils . A moins que ...

Je n'ai pas réussi à croire, en l'empathie, en l'humanité d' "Abbie-cobot", à dépasser mes préjugés. D'autant que,sans cesse , me revenaient des images de la série télévisée Real Humans. Tout était comparé à cette série, forcément au désavantage de ce roman.
Je n'ai pas aimé ce couple, leur charisme, la façon dont tous les employés s'aplatissent devant Tim , le patron. Je n'ai pas aimé la petite voix omniprésente, ce narrateur mystérieux qui relate les faits de l'intérieur, de l'intérieur de l'entreprise, (même si je dois reconnaître que ce procédé est efficace au niveau suspens ).
Et c'est là que le bât blesse pour moi, les deux genres qui se télescopent qui fusionnent (la SF et le thriller ). Fusion malheureuse pour moi, réussie pour d'autres : c'est selon vos goûts littéraires.
Mais je dois reconnaître une chose à cette Femme parfaite, c' est la prise de risque artistique et son originalité.
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Abbie se réveille à l'hôpital, et ne se souvient de rien : page blanche, elle ne sait plus qui elle est, ni ce qui a bien pu lui arriver et cerise sur le gâteau, Tim, son mari, lui apprend qu'elle a été « téléchargée » : elle est devenue un « cobot », un bijou d'intelligence artificielle. Tim lui a donné un « corps » entièrement artificiel, mais splendide, bien-sûr, il suffit de descendre une fermeture éclair pour voir ce dont elle est constituée et il lui a donné des « émotions », en fonction de ce qu'elle était dans sa vie d'avant.

« le mot cobot est la contraction de « compagnon » et de « robot ». Des études menées avec des prototypes suggèrent qu'un robot peut soulager la douleur due à la disparition d'un être cher en apportant un réconfort, une présence, un soutien émotionnel durant la période de deuil. »

En fait, Abbie a disparu il y a quelques années et son mari fou de chagrin ne parvenant pas à faire son deuil l'a « reconstituée ». A priori, il a agi par amour et pour effacer son chagrin. Il lui « télécharge » régulièrement des « souvenirs ». Tim est un de ces géants de l'informatique et de la robotique avec son entreprise « Scott Robotics »

De retour à la maison, Abbie retrouve son fils Danny, victime d'un syndrome de Heller, un trouble désintégratif de l'enfance : tout allait bien jusqu'à l'âge de deux ans et brusquement il y a une régression, et les parents se retrouvent devant un enfant qu'ils ne reconnaissent plus. Danny semble la reconnaître mais il est chaperonné par Zian, son éducatrice très spéciale…

A priori, c'était un couple idyllique, Tim le passionné de robotique, et Abbie, l'artiste, un mariage en grande pompe digne d' Hollywood… En fait, les choses sont beaucoup moins romantiques que prévues, et on découvre peu à peu, la véritable personnalité de Tim, ses relations avec les membres de son équipe, et sa conception de la « femme » fait frémir. Certaines des formules qu'il emploie sont des perles….

Bref, j'ai beaucoup apprécié ce roman, thriller psychologique bien construit, que je n'ai plus lâché au bout d'une vingtaine de pages et devinez quoi ? J'avais de plus en plus envie de Abbie, donc l'IA gagne mais ne divulgâchons point !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fayard Mazarine qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver l'univers de J. P. Delaney dont il faut absolument que je procure « La fille d'avant »!

#Lafemmeparfaite #NetGalleyFrance
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Est-ce bien écrit ? pas particulièrement. Y a-t-il des incohérences ? des invraissemblances ? Oui mais je n'y ai pas prêté attention ou plus exactement cela ne m'a pas gênée dans ce style de roma. Ce roman est-il additif ? oui oui et encore oui. Bien que ce dimanche le soleil était au rendez-vous, je n'ai pas eu envie de poser le roman pour aller me dégourdir les jambes, trop préoccupée par la situation de Abbie ou plus exactement du robot d'Abbie. Mais attention, ce n'est pas un robot qui exécute bêtement à la lettre ce que l'on lui demande, non ce robot humanoïde à de l'empathie, une réflexion et c'est tout ce qui fait l'intérêt de ce livre aux notes fantastiques.
JP Delaney a sans doute aimé créer de toute pièce le robot d'Abbie mais je pense qu'il a tout autant aimé nous balader dans des chemins ou le doute ne cesse de germer.
Si Abbie est le robot d'Abbie c'est parce qu'elle a disparu et que Tim, son mari a réussi à créer son double (voilà qui est très très résumé). A ce couple, s'ajoute Danny, leur fils autiste. Les méthodes décrites pour aider ce petit bonhomme a moins souffrir sont terribles, et même si elles sont prohibées, elles existent encore selon l'auteur. ( à très petite échelle heureusement !)
l'emploi du "tu" m'as souvent perturbée, embrouillée mais cela est sans doute voulu...
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Abbie Cullen se réveille et pense avoir fait un rêve d'une demande en mariage. Son mari Tim lui dit que ce n'était pas un rêve mais un téléchargement. Il lui explique qu'elle est une créature artificielle, intelligente, dotée d'une conscience mais totalement fabriquée. Qu'elle est un « cobot » contraction de « compagnon » et de « robot ». Que les cobots sont là pour remplacer et soulager la disparition d'un être cher et qu'ils sont personnalisables pour être le plus fidèles possible à l'être cher. Tim lui dit qu'elle aurait eu un grave accident il y a 5 ans et qu'il a travaillé dur sur ce projet et qu'il veut rester ensemble pour toujours. Mais au petit à petit Abbie va avoir des doutes, elle reçoit d'étranges messages d'un destinataire « AMI » lui disant que le tel n'est pas sur et que Tim ment. Elle va commencer à remettre en doute les motivations et les propos de Tim.
Pas vraiment fan à la base de tout ce qui tourne autour de l'intelligence artificielle car c'est un domaine certes fascinant mais qui me fait peur dans les dérives et jusqu'où cela peut aller. C'est quelque chose où je me pose beaucoup de question. Ici « recréer sa femme » disparue est ce vraiment bon ? Même si je sais que le deuil peut être difficile à faire, c'est un peu perturbant. J'ai immédiatement accroché dès les premières pages et je n'ai pas voulu lâcher le livre, suspense garanti jusqu'au bout. Totalement conquise par ce roman. Très belle découverte.

#Lafemmeparfaite #NetGalleyFrance
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Appréciant les romans de J. P. Delaney, j'ai eu la chance de recevoir son dernier roman : La femme parfaite, grâce aux éditions Fayard, via net galley.
Alors qu'elle croit rêver.. Abbie se réveille à l'hôpital et découvre.. que sa vie a été... téléchargée !
L'homme à son chevet prétend qu'il est son mari. Tim est un géant des nouvelles technologies, et le fondateur d'une des startups les plus innovantes de la Silicon Valley.
Il lui dit qu'elle est une artiste talentueuse, la mère dévouée de leur jeune fils – et la femme parfaite. Cinq ans plus tôt, elle aurait eu un grave accident.
Et donc, cinq ans après sa mort, la jeune femme est ressuscitée sous la forme d'une Intelligence Artificielle !
Abbie est un robot, ce qui est un peu difficile à digérer pour elle qui pense être la vraie Abbie !
Doit-elle croire son époux quand il affirme qu'il veut qu'ils restent ensemble pour toujours ?
Et que lui est-il vraiment arrivé cinq ans plus tôt ?
La femme parfaite est un roman surprenant, et ce de la première à la dernière page. Je suis allée de surprises en surprises avec Abbie et son mari. Ce dernier a une attitude très étrange, il lui demande de rester à la maison le temps qu'elle se réhabitue toutefois il ne lui dit pas pourquoi. Il ne dit pas non plus ce qui est arrivé à la vraie Abbie cinq ans auparavant. L'intelligence Artificielle n'a pas accès à tout sur Internet, comme si le contrôle parental était activé, elle a du mal à comprendre le comportement de Tim, son besoin de contrôle.
En parallèle de la résurrection d'Abby (si je puis dire) nous découvrons la rencontre entre Abby et Tim, comment ce dernier l'a conquise, comment ils ont construits leur relation.. Nous découvrons des zones d'ombre dans le couple, dans le comportement de Tim ou de son épouse. Et puis nous découvrons aussi Danny, leur fils, qui est autiste.
Tout se déroule peu à peu et j'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique.
L'histoire est originale, ce n'est pas tous les jours qu'une femme se réveille en apprenant qu'elle est une IE ! Il fallait y penser.
Danny est un petit garçon très touchant, et j'ai trouvé que l'auteur détaillait bien l'autisme, sans en faire trop. Il explique énormément de choses, de façons claires et compréhensives même si on ne connaît pas grand chose à ce handicap (comme c'est mon cas).
J'ai compris à la fin de l'ouvrage pourquoi ; en fait J.P. Delaney a un fils autiste, c'est pour cela qu'il maîtrise le sujet et ça se sent quand on le lit.
Abby m'a touché, aussi bien la femme qu'elle était que l'IE qu'elle est devenue. D'ailleurs, une question se pose à un moment : est t-elle humaine ou un robot ? Peut t-on lui enlever ses souvenirs et la réinitialiser comme un simple robot ?
Il y a énormément de surprises tout au long de ce roman, jusqu'aux dernières pages.
La femme parfaite est un thriller psychologique réussi et je lui donne quatre étoiles et demie.
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Je suis bien embêtée pour rédiger cet avis.  Lecture terminée et je suis incapable de dire si j'ai apprécié ou non. 
De nombreux thèmes sont abordés, comme la robotique,  l'avenir de l'utilisation des androïdes, les sociétés  de haute technologie de la Silicon Valley, leur misogynie, le harcèlement au travail et surtout l'intelligence artificielle, ce thème étant le principal.
Voilà donc mon problème,  j'ai beaucoup de mal avec ce monde de science-fiction, de codage, de start-ups ultra performantes,  sur la place que prennent et prendront à terme les robots et humanoïdes et sur les dérives qui en découleront forcément.
Avec ce roman JP Delaney a franchi un cap dans le roman psychologique, le personnage principal n'étant pas humain mais toutefois doté d'empathie et de réflexion.
N'étant pas très réceptive à la littérature d'anticipation et encore moins à la culture informatique j'ai un peu peiné à terminer ce roman.
Je regrette que certains thèmes n'aient pas été plus approfondis, comme la prise en charge de l'autisme,  l'accueil réservé aux femmes dans ce genre d'entreprises ( celles qui veulent se donner une image ultra cool mais sont finalement bien reac ) ou le harcèlement au travail.
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Abbie se réveille dans un hôpital. L'homme qui se tient près d'elle dit être son mari.« Tim Scott était, ou serait bientôt, à l'intelligence artificielle ce que Bill Gates était aux ordinateurs, Steve Jobs aux smartphones et Elon Musk aux voitures électriques. » Ce petit génie de la « tech » avait une femme parfaite, artiste talentueuse, mère dévouée d'un petit garçon atteint d'une forme particulière d'autisme. Sauf que… Abbie est morte dans un accident de voiture 5 ans auparavant. Or, c'est bien elle qui se réveille dans ce lit d'hôpital. Comment est-ce possible ? Que s'est-il passé ? Qui est cette autre forme d'elle-même si fidèle à « l'originale » ?

« La femme parfaite » est le troisième roman de JP Delaney. Après « La fille d'avant » dans lequel l'héroïne emménageait dans une maison ultra moderne et connectée, et « Mensonge » que j'avais cordialement détesté, l'auteur revient à ses premiers amours : l'avenir imaginé grâce à ou à cause de ces nouvelles technologies. Clairement, l'auteur a trouvé son style avec ce nouvel opus en abandonnant le roman psychologique pour se replonger dans une thématique qui lui sied parfaitement : une photographie très réaliste de notre futur proche. Je vous le dis d'emblée : je n'ai pas pu le lâcher tellement l'intrigue et les problématiques qu'elle soulève sont captivantes.

Ouvrez vos chakras et laissez-vous porter par une vision plus que réaliste de ce que les petits génies de la Silicon Valley sont taxés de nous concocter : on pourra ressusciter l'esprit de la personne aimée décédée et la doter d'un logiciel d'apprentissage aux émotions pour lui permettre d'évoluer. Après le chatbot, voici le shopbot, un robot qui a une apparence humaine et un cerveau tout ce qu'il y a de plus réel. Passionnant ! Dans ce roman, « Le A de IA ne veut plus dire “artificielle”. Il signifie “autonome. » de quoi vous faire trembler en imaginant qu'il sera possible de recréer un double de vous-même par un simple téléchargement, possible d'orchestrer une mise à jour de votre programme pour que vous puissiez progresser comme dans la vraie vie, ou d'insérer de nouvelles données telles que vos souvenirs. Ça vous effraie ? Dites-vous bien qu' « On ne change pas l'avenir sans changer les règles. » Et ici JP Delaney s'en donne à coeur joie.

La construction du roman oscille entre passé et présent. Abbie, telle qu'elle était lorsqu'elle est entrée dans la vie de Tim, leur histoire ensemble, leur mariage, la naissance de leur fils et le présent relaté par un « tu », qui n'est pas Abbie, mais lui ressemble comme deux gouttes d'eau. « Tu t'aperçois que ton corps a été conçu aussi minutieusement qu'une voiture de sport. À toi d'apprendre à le piloter. » Ce choix du « tu » très ingénieux met de la distance entre l'Abbie décédée et l'Abbie recréée sous les mains d'un savant un peu fou, incapable d'accepter sa mort. Cette thématique est diablement intéressante : a-t-on le droit de recréer quelqu'un simplement parce qu'il nous est impossible de vivre sans lui ? Même si le lecteur sait qu'Abbie n'est plus un être de chair et de sang, l'attachement est immédiat, l'empathie instantanée… la haine envers Tim colossale… de quel droit ? En ce sens, et pour ces raisons précises, le scénario fonctionne immédiatement. Il se noue une intimité singulière entre l'auteur et le lecteur, auteur qui prend son lecteur à partie, comme un témoin.

JP Delaney ne s'arrête pas là, l'occasion est trop belle d'aborder d'autres thématiques : Les enjeux d'une start-up, la place de la femme dans ces entreprises et leurs statuts, l'intelligence artificielle bien évidemment, mais aussi, et c'est plus surprenant, une forme très particulière d'autisme appelée « syndrome de Heller » qui se manifeste par une détérioration des interactions sociales et de la communication chez les enfants de plus de 2 ans. En la personne de Danny, le fils d'Abbie et de Tom, l'auteur offre un supplément d'âme fort à propos dans cet univers axé sur les nouvelles technologies. Futur et présent, technologie avancée et maladie bien réelle, un équilibre parfait pour faire d'« une femme parfaite », un excellent roman certes divertissant, mais aussi bien plus profond que je l'avais escompté.

En résumé, j'ai pris un plaisir énorme à lire ce roman. Je l'ai trouvé passionnant, dépaysant, questionnant et vraiment prenant, détenteur d'une quête obsessionnelle : recréer ce qui n'est plus.

Je remercie Anaïs serial lectrice pour son flair et les éditions Mazarine d'avoir accepté ma demande sur Netgalley.

#Lafemmeparfaite #NetGalleyFrance

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Deuxième roman que je lis de cet auteur et encore une fois c'est une histoire très addictive.

Abbie se réveille après un accident et la première chose que lui apprend celui qu'elle reconnait comme son époux, Tim, c'est qu'elle est un cobot, un robot doté d'empathie. Tim travaille dans le domaine de la technologie et après la perte de son épouse, il a tout fait pour pouvoir la recréer.
Je ne suis pas fan de SF et sans être calée en matière d'IA, aucun mal à suivre car l'auteur reste dans un langage simple et ne s'attarde pas sur cette partie là. Ca reste un thriller psychologique.

Abbie va rentrer chez elle et retrouver son fils qui est autiste. Elle va devoir combler les trous de sa mémoire car si Tim s'est servi de ses liens via les réseaux sociaux, SMS et autres, il reste toute la partie qu'elle gardait pour elle.
De plus, Tim ne veut pas lui parler de ce qu'il lui est arrivé pour ne pas la perturber.
Mais son apparition en tant que Cobot et bien qu'elle lui ressemble physiquement, va très vite poser problème.



J'ai aimé :
- Les descriptions de l'auteur qui permettent sans problème de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.
- L'IA, pour les nulles ! Une vision, pour les générations à venir, un peu de "Retour vers le futur" ! Des cobots attachants et effrayants à la fois. 🤖
- le fait de se faire mener jusqu'à la fin du livre pour savoir qu'en fait....mais pour le savoir, à vous de lire !


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J'ai bien cru que ce livre allait être un coup de coeur : j'ai été totalement accrochée par l'intrigue et les questionnements qu'elle suscite ; les personnages m'ont plu aussi dans toute leur complexité et imperfection.
J'ai tourné les pages avec curiosité et impatience, essayant de deviner comment tout cela allait se terminer …
Mais je dois avouer avoir été déçue par la fin. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, toujours est-il que je suis restée sur ma faim, j'ai même relu les dernières pages une deuxième fois pour être sûre d'avoir bien compris …
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