La femme parfaite

Jusqu'à maintenant, les livres que j'ai lus de Delaney m'ont bien plu. C'est donc plutôt confiante de passer un bon moment de lecture que je me suis lancée dans cette oeuvre. J'avais pas lu la 4e de couverture, je ne savais pas à m'attendre ; quelle surprise de me rendre compte qu'on allait être dans le monde de l'IA. le roman s'ouvre sur Abbie qui se réveille dans ce qu'il semble être une chambre d'hôpital. Elle ne se souvient de rien. Tim, son mari, est présent à ses côtés. Il lui annonce qu'elle est morte, et qu'elle est un COBOT, robot pourvu d'une intelligence émotionnelle et intuitive. le choc. Elle servira donc à apaiser la peine de Tim, qui n'est toujours pas remis de la mort de sa femme. Bon d'accord !!

Au fil des chapitres, on se rend compte que la disparition d'Abbie est plutôt mystérieuse. Elle tentera donc d'éclaircir la situation. En plus, certains chapitres nous ramènent dans le passé, pour tenter de comprendre la genèse de tout ça. C'est pas mauvais, mais bon, nous sommes vraiment dans un monde SF (robot, IA, etc)… donc, on repassera pour le thriller. J'ai trouvé la narration au TU très étrange également. C'est très particulier, et ça prend un bonne période d'adaptation. Et puis, le personnages étaient, pour ma part, plutôt clichés. Abbie, artiste frivole, tatoué, libre, consommatrice. Tim, jeune propriétaire de starup, comptant pas ses heures, froid, distant, colérique, manipulateur… Seul le personnage de Danny, jeune enfant autiste est vraiment très bien construit. Et pour cause, nous apprenons à la fin du livre que Delaney a lui-même un enfant autiste.

Bref, une lecture plutôt mitigée. Avec un suspense pas très présent. Ça se lie, mais ce n'est certainement pas un coup de coeur.