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Critique de Yokay
Certains Birthdays ne sont pas Happy. Ecrit pour l'anniversaire des 10 ans d'un attentat d'une ampleur et d'un traumatisme inédits, je lis cet ouvrage encore 10 ans après.
Ils sont journalistes, écrivains, dessinateurs de BD, caricaturistes, artistes, architectes ; argentins, français et New Yorkais ; ils croisent leurs regards, correspondent, collaborent. Ils donnent leur point de vue sur l'état et la place de l'Amérique dans le monde en 2011, entre optimisme et pessimisme, et sur son devenir. Ce pays, et New York en particulier, fait-il toujours rêver ? Est-il toujours source d'inspiration ?
En 2011, Barack Obama est président depuis deux ans (Yes, the can), mais le pays est engagé dans deux conflits insolubles (Afghanistan et Irak), l'économie s'est effondrée en 2008, la middle class se paupérise et disparait. En Europe, la polémique sur les caricatures de Mahomet a commencé. Les nouveaux banquiers du monde sont asiatiques. le printemps arabe est un bel espoir pour la démocratie dans le monde ; la démocratie ne peut venir que de l'intérieur, elle ne peut être imposée de l'extérieur par les armes. Mais on sait déjà que la véritable liberté dans le monde est liée à internet. : soit vous l'avez, soit vous ne l'avez pas.
En 2021, Trump a tourné la barre pour foncer droit dans l'iceberg avant qu'il ne fonde, George Floyd a cessé de respirer, les Talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan, d'autres attentats nous ont directement touchés, l'islamisme ne s'est jamais aussi bien porté.
Russel Banks, dans son émouvante lettre à son petit-fils pour 2031, aura hélas raison dans ses pronostics pessimistes.
Mélange de textes, illustrations, caricatures et BD, cet ouvrage ne surfe pas sur le registre facile de l'émotion, mais nous offre des regards lucides et éclairés, sensibles et personnels. Une sorte de « melting pot » à la New Yorkaise, qui aurait pu être encore plus large et nuancé. Un ouvrage différent et intéressant.
Ils sont journalistes, écrivains, dessinateurs de BD, caricaturistes, artistes, architectes ; argentins, français et New Yorkais ; ils croisent leurs regards, correspondent, collaborent. Ils donnent leur point de vue sur l'état et la place de l'Amérique dans le monde en 2011, entre optimisme et pessimisme, et sur son devenir. Ce pays, et New York en particulier, fait-il toujours rêver ? Est-il toujours source d'inspiration ?
En 2011, Barack Obama est président depuis deux ans (Yes, the can), mais le pays est engagé dans deux conflits insolubles (Afghanistan et Irak), l'économie s'est effondrée en 2008, la middle class se paupérise et disparait. En Europe, la polémique sur les caricatures de Mahomet a commencé. Les nouveaux banquiers du monde sont asiatiques. le printemps arabe est un bel espoir pour la démocratie dans le monde ; la démocratie ne peut venir que de l'intérieur, elle ne peut être imposée de l'extérieur par les armes. Mais on sait déjà que la véritable liberté dans le monde est liée à internet. : soit vous l'avez, soit vous ne l'avez pas.
En 2021, Trump a tourné la barre pour foncer droit dans l'iceberg avant qu'il ne fonde, George Floyd a cessé de respirer, les Talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan, d'autres attentats nous ont directement touchés, l'islamisme ne s'est jamais aussi bien porté.
Russel Banks, dans son émouvante lettre à son petit-fils pour 2031, aura hélas raison dans ses pronostics pessimistes.
Mélange de textes, illustrations, caricatures et BD, cet ouvrage ne surfe pas sur le registre facile de l'émotion, mais nous offre des regards lucides et éclairés, sensibles et personnels. Une sorte de « melting pot » à la New Yorkaise, qui aurait pu être encore plus large et nuancé. Un ouvrage différent et intéressant.
