>
Critique de Jean-Daniel
Philippe Delerm nous dépeint des petits fragments de la vie quotidienne sous la forme de 34 brèves chroniques qui évoquent avec simplicité des petits bonheurs quotidiens, des moments de vie au cours desquels un plaisir est éprouvé sans qu'il ne se passe rien d'exceptionnel. Les titres des chroniques suscitent notre interrogation et laissent la possibilité à notre esprit de vagabonder. Le style est direct, sans mots inutiles, les chapitres dépassent rarement deux pages et peuvent être lus dans le désordre.
Il n'y a pas d'histoire dans ce livre, pas de début, pas de fin, mais seulement des épisodes que chacun d'entre nous rencontre au quotidien sans le plus souvent en avoir conscience. L'auteur procède par petites touches évocatrices et passe constamment d'un sujet à un autre avec des thèmes aussi divers que variés.
Le tout est simple, bien construit et le style assez plaisant, ce qui donne un petit livre agréable et facile à lire entre deux ouvrages plus consistants, histoire de faire une pause. En effet, tout est fait pour que le lecteur passe un moment agréable à la découverte de gentilles émotions teintées de nostalgie.
Toutefois cette écriture n'a provoqué chez moi ni réelle émotion, ni grand intérêt, on reste continuellement trop éloigné de la poésie et de la beauté des textes de Christian Bobin. Ceux-ci oscillent toujours entre prose et poésie et ont l'art de m'émouvoir. Ce n'est pas le cas ici, même si l'auteur a le mérite de donner une certaine beauté à des sensations ou des gestes banals, ce n'est déjà pas si mal.
Il n'y a pas d'histoire dans ce livre, pas de début, pas de fin, mais seulement des épisodes que chacun d'entre nous rencontre au quotidien sans le plus souvent en avoir conscience. L'auteur procède par petites touches évocatrices et passe constamment d'un sujet à un autre avec des thèmes aussi divers que variés.
Le tout est simple, bien construit et le style assez plaisant, ce qui donne un petit livre agréable et facile à lire entre deux ouvrages plus consistants, histoire de faire une pause. En effet, tout est fait pour que le lecteur passe un moment agréable à la découverte de gentilles émotions teintées de nostalgie.
Toutefois cette écriture n'a provoqué chez moi ni réelle émotion, ni grand intérêt, on reste continuellement trop éloigné de la poésie et de la beauté des textes de Christian Bobin. Ceux-ci oscillent toujours entre prose et poésie et ont l'art de m'émouvoir. Ce n'est pas le cas ici, même si l'auteur a le mérite de donner une certaine beauté à des sensations ou des gestes banals, ce n'est déjà pas si mal.
