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Critique de Franckg
Bruce et Lisa Nilsen, deux enfants de parents allemands installés en France après la guerre donc il est déjà presque assuré qu'ils ne seront pas les vedettes du quartier il va sans dire. Nous suivons donc ces frère et soeur, de leur enfance jusqu'à un âge vénérable dans un roman qui pourrait se diviser en deux parties.
La première relate leur enfance et adolescence, alors que Bruce, enfant introverti qui subit les foudres des autres élèves tout en refoulant ses désirs de vengeance et qui élabore un moyen d'assouvir ses pulsions sexuelles. Sa jeune soeur Lisa, plus calme et posée mais dont on apprendra rapidement qu'il y a une certaine limite à sa patience. Pour se soutenir, ils deviennent presque inséparables et l'amour qu'ils ont un pour l'autre prendra une tournure inhabituelle. Une relation incestueuse en suivra et un événement les poussera à devenir M. et Mme Nilsen.
La deuxième partie est le parcours de leur nouvelle vie, où on en vient presqu'à oublier leur relation spéciale. Bruce, peu scolarisé, enchaîne les petits boulots et a de la difficulté avec l'autorité et Lisa réussie mieux à s'intégrer dans la société malgré quelques sorties de route. Une rencontre fortuite changera le cours de leurs vies alors qu'ils héritent d'un manoir qu'ils transforment en auberge et qui comporte une certaine particularité qui replongera Bruce dans ces vieux démons d'adolescence et même plus, aidée par Lisa qui devra faire de son mieux pour lui éviter les problèmes.
La psychologie des personnages est bien ficelée et chaque évènement explique la suite. Bruce devient de plus en plus austère et casanier, se contentant d'alimenter sa déviance et Lisa, qui est peut-être le personnage le plus troublant alors qu'elle semble se complaire dans sa vie malgré les agissements de son frère. L'amour est, malgré leur situation tordue, au centre de l'histoire. Un amour qu'on a de la difficulté à situer entre la fraternelle et la conjugale. L'inceste est abordé mais sert surtout de trame de fond à l'histoire et non au point d'exciter certains esprits dérangés. L'auteur explore également d'autres types de déviances, ce qui permet d'oublier un peu le concept d'inceste mais également d'ajouter une dose de perversité supplémentaire.
Une lecture que j'ai bien appréciée même si je m'attendais à un peu plus qu'une version revisitée de Bate's Motel mais qui malgré tout m'a donné le goût de m'attaquer prochainement à Amalia du même auteur
La première relate leur enfance et adolescence, alors que Bruce, enfant introverti qui subit les foudres des autres élèves tout en refoulant ses désirs de vengeance et qui élabore un moyen d'assouvir ses pulsions sexuelles. Sa jeune soeur Lisa, plus calme et posée mais dont on apprendra rapidement qu'il y a une certaine limite à sa patience. Pour se soutenir, ils deviennent presque inséparables et l'amour qu'ils ont un pour l'autre prendra une tournure inhabituelle. Une relation incestueuse en suivra et un événement les poussera à devenir M. et Mme Nilsen.
La deuxième partie est le parcours de leur nouvelle vie, où on en vient presqu'à oublier leur relation spéciale. Bruce, peu scolarisé, enchaîne les petits boulots et a de la difficulté avec l'autorité et Lisa réussie mieux à s'intégrer dans la société malgré quelques sorties de route. Une rencontre fortuite changera le cours de leurs vies alors qu'ils héritent d'un manoir qu'ils transforment en auberge et qui comporte une certaine particularité qui replongera Bruce dans ces vieux démons d'adolescence et même plus, aidée par Lisa qui devra faire de son mieux pour lui éviter les problèmes.
La psychologie des personnages est bien ficelée et chaque évènement explique la suite. Bruce devient de plus en plus austère et casanier, se contentant d'alimenter sa déviance et Lisa, qui est peut-être le personnage le plus troublant alors qu'elle semble se complaire dans sa vie malgré les agissements de son frère. L'amour est, malgré leur situation tordue, au centre de l'histoire. Un amour qu'on a de la difficulté à situer entre la fraternelle et la conjugale. L'inceste est abordé mais sert surtout de trame de fond à l'histoire et non au point d'exciter certains esprits dérangés. L'auteur explore également d'autres types de déviances, ce qui permet d'oublier un peu le concept d'inceste mais également d'ajouter une dose de perversité supplémentaire.
Une lecture que j'ai bien appréciée même si je m'attendais à un peu plus qu'une version revisitée de Bate's Motel mais qui malgré tout m'a donné le goût de m'attaquer prochainement à Amalia du même auteur
