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3,71

sur 516 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai été déçu de ce roman. Deux histoires ce chevauchent sans véritablement avoir de lien : un tueur en série et le phénomène des meurtres d'albinos. Honnêtement je m'interroge sur l'intérêt de faire cohabiter ces deux intrigues. le tueur en série permet de positionner les personnages en Afrique et de les mettre en contact ; puis il passe au second plan. J'ai le sentiment que l'auteur a ajouté le tueur en série dans un deuxième temps pour que ce soit plus "vendeur". Pour le reste, je n'ai absolument pas été convaincu par le personnage d'Hannah Baxter, et de son pendule comme outil de travail de profilage. Je ne lui ai trouvé aucune originalité par rapport au nombreux autres profilers littéraires. Les autres personnages n'ont pour moi pas plus de saveurs, si ce n'est Mendoza. Quant au tueur en série, il est tellement peu présent qu'il n'a aucune ampleur dans le roman. Au côté des rares satisfactions, je dirai que le cadre de l'Afrique, et de ses croyances, est bien exploité. Pour le reste, je reste largement sur ma faim.
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Que dire, je n'ai pas aimé le style d'écriture.. Je n'arrive pas à ressentir la peur ou le sentiment de tristesse qu'essaye de transmettre l'auteur. L'écriture est trop plate et l'histoire se perd parfois dans des ramifications inutiles.Dommage
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Dans ce premier roman, Sonja Delzongle nous emmène au coeur du Kenya où un tueur en série vide ses victimes de leur sang mais ne laisse aucune trace de leur corps. A travers ses personnages, l'auteure nous évoque aussi le trafic d'organes appartenant à des albinos. Par le biais de l'enquête du CID accompagné d'Hanah Baxter, Sonja Delzongle dévoile le pire de l'être humain : le trafic humain... sous toutes ces formes...
De la violence à toutes les pages, un fond ethnique, un style efficace peut être trop explicite, le passage dans le surnaturel, les croyances vaudous, cela est trop facile pour faire un roman policier. Je n'accroche pas à ce genre de littérature.
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J'ai choisi ce livre pour partir en rando de plusieurs jours. Chouette un thriller en poche! Pour le nom de l'auteur aussi qui m'a interpellé. Je ne connaissais pas.
J'ai pris du plaisir à la lecture au début et puis, peu à peu, j'ai perdu l'intérêt.
Hanah Baxter est profileuse française et traque les tueurs en série. Appelée par un collègue (et ami) du Criminal Investigation Department (CDI), elle part au Kenya pour l'aider à résoudre une enquête. Elle se retrouve très vite devant deux affaires à résoudre.
Trop de détails, trop de personnages, trop de pistes grossièrement soulignées et sur lesquelles l'auteur attire trop visiblement notre attention.
Hanah Baxter se devait d'être une flic hors norme: elle boit, elle se drogue, elle est homosexuelle. Je ne ferai qu'évoquer son utilisation d'Invictus, tellement peu vraisemblable. Sa romance avec une enquêtrice sur place est décidément trop sentimentale. Les relations entre les personnages sont trop caricaturales. le directeur du CDI, victime d'un problème cardiaque (l'auteur a longuement souligné auparavant sa mine sombre et ses yeux cernés), se voit contraint de céder sa place à son second. A peine deux semaines après, il est revenu au bureau et part en intervention, animé par l'amour de son métier ! Assez peu crédible. Son second, Mendoza qui a pris la tête du service en son absence, ne supporte pas Hanah Baxter (et réciproquement) et puis, au détour d'une page, leurs relations s'arrangent au gré des nécessités de l'histoire.
Certains personnages parlent « comme dans un livre ». Certes, on y est dans un livre, mais les dialogues sont parfois trop littéraires. Je songe à Right que l'on retrouve à la fin de l'histoire, pour une réflexion sur les pays colonisateurs, le système de consommation, et au regard de cela, la force et la sagesse de l'Afrique.
Et puis, ajouté à tous ces « trop », l'histoire du « monstre albinos du Menengaï » qui, selon moi, n'apporte rien au récit.
Non, décidément, je n'ai pas accroché à ce roman… Mais j'ai quand même tenu à en connaître la fin. Deux étoiles donc pour le travail de l'auteur.
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La profileuse française Anna Baxter est sollicitée par la police de Nairobi pour élucider une série de crimes sans cadavres, mais laissant de grandes croix de sang tracées dans la poussière.
Sur place, elle découvre aussi un phénomène qui touche nombre de pays africains: le massacre d'albinos à des fins de sorcellerie.
Très vite, Anna comprend que les deux phénomènes sont liés...
Tableau sans concession d'un pays violent où règne la superstition, où les dessous de table et les détournements de fonds sont habituels, Dust n'exploite pas à fond ce qui aurait dû être son thème principal: le génocide d'albinos.
Sans véritable suspense, le roman perd encore en intensité en allant flirter avec un arrière-plan nazillon tout à fait superflu. L'écriture aurait nécessité aussi un bon toilettage de tous les clichés qui l'émaillent et l'affaiblissent. Quant aux personnages, leur manière de s'exprimer est parfois caricaturale. Des longueurs dans le récit ont fait que j'ai abandonné aux trois quarts la lecture de ce roman dont l'héroïne atypique avait pourtant tout pour me plaire.
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Efficace sur une grande partie même si la fin rocambolesque manque vraiment de réalisme...
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Persuadée que j'allais prendre une grande leçon d'écriture de polar, j'ai été très déçue, et ça me fait mal de devoir le reconnaître puisque j'avais vraiment hâte de lire ce roman.
L'histoire : l'intrigue est alléchante (des scènes de crime sans cadavres) mais l'explication de l'absence de cadavre est dévoilée bien trop rapidement et enlève pas mal de piquant. J'ai eu du mal à suivre le rythme des rebondissements, deux histoires de crimes en série finissent par se télescoper sans vraiment se rejoindre et des ressorts scénaristiques (le chef de la brigade, très volontariste, momentanément absent car hospitalisé) sont trop peu utilisés.
L'écriture : le style est assez déroutant. Des phrases poétiques cotoient des passages simplets. Les passages érotisants sont surfaits..
Les personnages : bien campés, ils deviennent assez vite caricaturaux car développés avec un seul trait de personnalité. Et Hannah n'est pas crédible, à force. Dotée d'une sorte de sixième sens qui lui permet de deviner la présence du mal, le profil du tueur, et dont les oreilles bourdonnent à l'approche d'une scène de crime, elle n'entend pourtant jamais rien quand un crime se passe sous ses fenêtres.
Bref, je rejoins complètement belette2911 sur ce coup là.
Lien : http://t-as-vu-ma-plume.over..
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Cap sur l'Afrique. Où il est question des persécutions subies par les Albinos au Kenya et sur des croyances ancestrales ancrées sur le continent africain. Et de l'argent sale qui en découle....

En résumé : 2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes.
Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultramodernité et superstitions.
Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.

Voilà, le résumé a l'odeur alléchante du bon thriller, mais en fait j'ai été affreusement déçue !

Vraiment le sujet m'emballait, passionnant car peu médiatisé en France. Effroyable et révoltant.

Dans de nombreux pays d'Afrique, dont le Kenya, l'albinos est considéré comme un être aux pouvoirs surnaturels ou, parfois, comme une créature maléfique. Les sorciers diffusaient ces croyances auprès de la population en promettant longue vie, richesse et pouvoir à qui consommerait des poudres et des substrats obtenus à partir des membres, des organes ou des cheveux d'albinos, qui se vendaient à prix d'or. Face à ce marché juteux, la chasse aux albinos se répandit en Afrique avant les années 2000, prenant au fil du temps un essor inquiétant.

Le sujet ne laisse pas indifférent, il vous saisit aux tripes même. Encore aujourd'hui, ce commerce très lucratif pousse de nombreux gamins à commettre des actes de violence d'une dureté invraisemblable, pour assurer leur survie et tenter de sortir frères et soeurs de la misère. Pour une poignée d'euros au profit de gros nababs, qui se gavent de profits nauséabonds.

Mais le style et l'écriture m'ont en contre partie complètement irisés le poil ! L'enquêtrice est bardée de clichés de bonnes séries télé : lesbienne, bouddhiste, new-yorkaise, mystique, médium, profileuse, un peu de coke avant d'aller se coucher. Un "personnage complexe" raté, un peu lourd à mettre en scène tout au long du récit. Alors il en perd rapidement de sa crédibilité.
Le personnage de Darko Unger ne m'a pas plus convaincue, le double jeu du traître semble évident dès son apparition. On peut deviner rapidement également qui est le semeur des croix de sang.

Et quelques scènes dégoulinantes de guimauve.

Autre désagrément, l'écriture est parfois précipitée. Par exemple, Sonja Delzongle se débarrasse en quelques lignes de son serial killer ! Paf ! Un coup de frein et il quitte la scène. Sans parler du revirement de situation entre Hannah Baxter et l'inspecteur mexicain Mendoza (qui forcement en a bavé dans sa vie d'avant ! des anecdotes inutiles, qui n'apportent rien au récit ), ces deux-là, sont comme chien et chat dès le début du roman. Puis en deux paragraphes, le gros dur mexicain s'assouplit et Mendoza et Hannah deviennent les meilleurs amis du monde....
Beaucoup de surenchère aussi dans la succession des événements... L'assaut finale m'a laissé de marbre.
Stop n'en jetez plus ! Pourtant Sonja Delzongle avait une pépite avec ce sujet. Mais le résultat n'est pas à la hauteur. Dommage.



Lien : http://noireframboise.blogsp..
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Cette lecture me laisse un souvenir assez mitigé.

J'ai bien failli laisser tomber ce roman autour de la centième page. Rien de déshonorant, non, l'intrigue et même le personnage se sont vite avérés être dans une honnête moyenne pour ce genre de thriller : enquêtrice solitaire au lourd passé, blessée par la vie, appelée au secours par des policiers honnêtes débordés par un meurtrier en série. Et l'auteur ajoute même de jolies originalités : l'intrigue se passe au Kenya, dans une Afrique très convaincante, aborde des problèmes de société, l'enquêtrice est lesbienne et les corps des victimes ont disparu...

Mais ce qui m'a frappé dans ce début, c'est une certaine immaturité dans la conception du personnage. Curieusement, vu l'âge de l'auteur, j'y est perçu le besoin adolescent d'une identification avec une héroïne tragique et dotée de super-pouvoirs. Hannah n'a visiblement pas réglé ses problèmes avec son père (son père biologique a assassiné sa mère, son père adoptif s'est apparemment réincarné en aigle qui veille sur elle de loin), elle s'adonne à la drogue et à une discipline bouddhiste mal digérée, et est dotée de pouvoirs de voyance qui lui permettent d'enquêter en dehors de toute vraisemblance, et affronte les critiques avec une attitude de défi bien typique d'une ado.

Par contre, une fois passé la pilule de ces invraisemblances - la première avancée majeure de l'enquête est obtenue à l'aide d'un pendule - l'intrigue prend de l'intérêt : elle se centre, d'abord de manière un peu artificielle, puis avec davantage de vraisemblance, autour du statut des albinos en Afrique. Je m'y suis laissée prendre, malgré quelques épisodes improbables et peu utiles.

Cela n'est tout de même pas une lecture indispensable...

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Après 75 pages, j'ai abandonné ce livre .Je n'ai pas accroché à l'intrique.
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