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Hanah Baxter tome 1 sur 4
EAN : 9782207124413
528 pages
Denoël (02/04/2015)
3.71/5   510 notes
Résumé :
Quelque part en Afrique, la mort rôde...
2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (156) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 510 notes
Voilà un thriller ou plutôt un roman noir plutôt atypique. Atypique de par sa localisation, le Kenya. Mais l'autrice est française, comme son héroïne qui travaille pourtant pour le FBI américain.
J'ai commencé ma lecture attiré par la quatrième de couverture et par des critiques plutôt élogieuses dans la presse. Et le résultat final est disons-le, mitigé.
Hannah Baxter, française mais au patronyme anglo-saxon, profileuse de son métier, quitte New York et sa concubine pour se rendre au Kenya aider un ami empêtré dans une série de meurtres rituels. Des meurtres sans cadavres avec des croix sanguinolentes, tellement sanguinolentes que les victimes n'ont pu survivre. Mais pas de cadavres !
L'accueil est constrasté de la part de l'équipe en charge du dossier, mais Baxter semble avoir un sixième sens pour ce genre d'affaires et fait avancer l'enquête.
Une deuxième affaire se met aussi en place avec les meurtres ou les agressions des albinos dont les croyances populaires estiment que l'utilisation de leurs corps réduits en poudre a des vertus magiques.
Ces deux enquêtes, comme de bien entendu vont finir par se rejoindre.
Il y a de bon, voire du très bon dans ce roman. On rentre facilement dans l'histoire grâce à un style assez dynamique et fluide. L'ambiance africaine glauque, violente, loin des clichés paradisiaques ou misérabilistes est plutôt bien rendue. La persistance de certaines croyances venues de la nuit des temps aussi. L'implantation quasi néocolonialiste d'entreprises occidentales et la corruption presque généralisée l'est tout autant.
Toutefois, l'autrice en fait aussi parfois (souvent ?) un peu trop. Trop dans la description gore de certaines scènes de violences ou de découvertes macabres. Trop dans une histoire d'amour fleur bleue avec une collègue qui n'est pas exploitée pour l'intrigue et reste donc ce qu'elle est : une romance fleur bleue et donc un cheveu sur la soupe au regard de ce que raconte ce roman. Trop aussi dans les capacités exceptionnelles de Hannah Baxter, pourvu presque de supers pouvoirs psychologiques. Trop enfin dans la présentation du criminel que l'on suit très tôt dans le roman et dont on soupçonne l'identité avant la révélation finale.
Comme je le disais en introduction, le résultat global est donc mitigé. Une lecture pas du tout désagréable. On termine sans problème les plus de 500 pages en format poche, mais on s'agace sur certains passages alors qu'on est fascinés par d'autres.
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Ça y est.
Je viens de quitter Nairobi, ville où modernisme et traditions se côtoient tant bien que mal.

Autant la Bretagne, ça vous gagne, autant le Kenya, y a pas de quoi.
La faute, très certainement, à cette multiplication de mises en scène sanguinolentes sans l'ombre d'un corps à se mettre sous le scalpel.
Qui dit pseudos meurtres en série dit profiler, en tout cas chez Delzongle.
Hanah Baxter, au rapport, siou'plaît!

Dust me laisse un brin perplexe.
S'il se lit tout seul, il laisse finalement comme un gros sentiment d'inachevé .

Baxter se révèle être un personnage ambigu donc plutôt intéressant.
A contrario, certaines de ses méthodes d'investigation me laissent sur le cul. Niveau crédibilité, je peux pas affirmer avoir toujours adhéré.
Je passe sur la petite bluette sentimentalo/cucul la praline qui n'apporte aucune plus-value pour focaliser sur le gros point fort de ce roman, sa situation géographique.
Ami albinos, s'il te vient l'irrépressible envie de visiter une lointaine contrée africaine, le Kenya tu contourneras ! Balèze, la déviation, de préférence. Tu me remercieras...
Y a quelqu'un qui m'a dit, enfin m'a murmuré, que nous naissions tous libres et égaux. Certains le sont visiblement plus que d'autres. La caste des albinos se situerait plutôt dans le bas du classement, voire hors catégorie à la découverte des mille et une attentions à leur égard en cette terre d'écueil.

Le pitch s'avérait très prometteur.
Que dire de l'élucidation de cet épais mystère (????????) et plus encore de son dénouement hâtivement torché (!!!!!!!!).
Si la balade en terre africaine fut plaisante et instructive, certains aspects techniques de la chose me laissèrent dubitatif. Et je dubitate le moins possible, c'est pas bon pour mon karma.

Pas le meilleur Delzongle...
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Dust est un violent uppercut qui laissera des traces durables dans mon esprit. Sonja Delzongle campe une psychocriminologue - profileuse en d'autres termes - indépendante. Hanah Baxter est originaire de St Malo, vit à New-York et s'embarque pour Nairobi, Kenya, en vue d'une enquête qui s'annonce singulière et ardue. Loin de la démentir, la réalité va s'efforcer de se présenter sous ses pires attraits.

Dust offre une plongée dans un Kenya multiface. Des safaris pour touristes toubabs aux sordides bidonvilles où à douze ans on est un tueur sans scrupule, des majestueuses beautés d'une terre aux contrastes paysagers si forts à des rites et traditions barbares, la corruption et les trafics en tous genres.
C'est d'ailleurs l'un d'eux qui m'a le plus interpelée durant ma lecture. Choquée même. Il s'agit de la chasse aux africains albinos. L'anomalie génétique en cause de leur maladie est supposée les rendre détenteurs de pouvoirs surnaturels. Ainsi sont-ils chassés, mutilés, dépecés en vue d'utiliser peau, cheveux, organes, chair comme composants de puissants fétiches sorciers ou d'ingrédients dans des potions sensément curatives. Un "commerce" juteux qui semble se heurter à une inertie des pouvoirs politiques. J'avoue que la mention de ces atrocités m'a semblé incroyable. Je suis allée me documenter à ce sujet, pensant qu'il s'agissait de l'imagination fertile et glauque de l'auteure. J'aurais préféré... Il s'avère que ce trafic existe bel et bien et est même en recrudescence. de quoi douter et être dégoûté de l'espèce humaine...

Sonja Delzongle aborde les faits dans toute leur crudité. Pas de faux semblants sous sa plume. Son style est percutant et on sent toute la maîtrise qu'elle a de son sujet et de son intrigue. Ses personnages sont bien incarnés. Hanah et le chef de la Crim kenyane Ti Collins forment un tandem très chaleureux et sympathiques. Celui qui m'a le plus fascinée reste le mystérieux Masaï surnommé La Lance.

L'auteure rééquilibre la noirceur de son histoire par des descriptions magnifiques de l'Afrique et la lutte de nombre de ses habitants contre tous les méfaits cités plus haut. Comme le dit si justement La Lance : "Mais l'Afrique, il fallait la nettoyer de sa pourriture, décaper la saleté pour en faire réapparaître l'éclat."

La suite des aventures de Hanah Baxter m'attend déjà dans mes étagères. Je la retrouverai avec grand plaisir très vite.
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N’allez pas croire, suite à mes deux critiques, que je participe à un challenge "Mois Africain" en juillet parce que hier j’étais au Mali (Black Cocaïne) et que aujourd’hui je suis allée au Kenya. C’est le hasard des lectures qui a fait que je suis restée sur le continent africain.

Le résumé du livre était emballant, le début de la lecture aussi, même si un petit je-ne-sais-quoi m’empêchais de profiter pleinement de ma lecture.

Ah oui, j’ai compris assez vite ! La cause en était le style d’écriture qui avait tendance, parfois, à friser le niveau enfantin ou pré-ado, comme si, à certains moments, l’auteur avait confié l’écriture de certains passages à sa p’tite nièce.

Et tout le problème du roman s’est trouvé là, pour moi : la manière dont certaines événements ou problèmes liés au pays (le Kenya pour ceux qui ont loupé le train) sont décrits, leur fait perdre toute leur puissance, toute leur émotion, toute leur portée horrible.

De plus, la surenchère de faits horribles annihile l’abomination perpétrée. Sincèrement, j’ai lu des témoignages de personnes qui avaient été témoins d’actes abominables durant la Seconde Guerre Mondiale, et sans en rajouter, leur récit me hérissait les poils des bras et me donnait envie de vomir.

Ici, il n’en fut rien… c’est abominable ce qu’un personnage a fait endurer à ses semblables, mais la description de l’auteur fout tout en l’air et si elle avait décrit un enfant éventré dans le but de transformer ses boyaux en guirlande de Noël, j’aurais sans doute pensé "Cool, une guirlande", tant la chose est mal exprimée, mal écrite.

Aucun atomes crochus avec Hanah Baxter, la profileuse d’origine française qui vit à New-York et qui se déplace au Kenya pour traquer un tueur en série. Autant elle est forte pour certaines choses, autant elle est chochotte pour d’autres. Manque de crédibilité dans le personnage.

J’ai même failli tomber de ma chaise lors de l’épisode avec Invictus (les lecteurs sauront de quoi je parle).

Je passerai sur les moments "guimauviens" (néologisme offert) qui sont à pleurer devant tant de platitudes et plus dignes d’un "Fifty shades", d’un "Twilight" ou d’un Harlequin que d’un tel roman.

Le suspense est en grande partie réduit à néant par un chapitre où le pauvre lecteur en apprend beaucoup trop sur le tueur en série, gâchant tout le plaisir.

Pire, avant même la moitié du livre, j’avais deviné le nom du coupable, la ficelle agitée par l’auteur étant trop grosse que pour ne pas s’en saisir. Chez Agatha Christie, je ne l’aurais pas saisie, car la Dame avait l’art de casser les codes du roman à énigme, mais ici, l’auteure en dévoile trop trop vite. Et les préliminaires, bordel ?? Et je confirme que j’avais vu juste !

J’ai ressenti, par moments, de l’émotion dans le récit, lorsque l’auteure explique la chasse à laquelle sont soumis les albinos, de l’émotion aussi lorsque l’auteure décrit les extrémités auxquelles certains enfants devaient se livrer, afin de survivre et de sauver leurs frères et sœurs de la misère…

Et puis, patatras, toute l’émotion retombait comme un soufflé (ou autre chose, pour les plus coquins) à cause du style d’écriture qui était plat et sans âme.

Autre truc… durant tout le roman, elle se fait regarder de travers par le flic d’origine mexicaine, il la déteste, il se moque de ses méthodes de travail et puis, là, tout à coup, après les huit dixième du roman, soudain, il commence à l’apprécier, à lui parler, boum, sont quasi copains ! Non, revirement trop rapide.

Quant aux méchants, j’éviterai de vous parler de ces revirements de situations qui font que personne ne joue au Grouchy arrivant sur le champ de bataille de Waterloo – morne plaine – quand tout est terminé. Non, ici, tout le monde a du sang de Zorro !

Ce roman manque de profondeur, d’émotion et la surenchère de "gore" détruit les émotions qu’il aurait dû faire naître en moi.

Avec un sujet aussi important au menu, dans un décor rempli de misère, c’est malheureux d’avoir fait un roman aussi foireux.

De bons ingrédients, un chaudron qui ne demande qu’à bouillir, pour arriver à un résultat tel que ce que je viens de lire, c’est donner des perles aux cochons ! Et j’en suis la première peinée que le beau côtoie le médiocre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Première lecture et découverte du livre de Sonja Delzongle, j'ai d'abord choisi ce livre par son sujet le massacre de personnes albinos en Afrique ou leur mutilation afin d'en faire de la poudre qui selon la croyance de certains pays auraient des vertus curatives.

Ce sujet est très peu traité dans les thirllers/policiers en tout cas c'est la première fois que je lis un livre ayant ce sujet en thème centrale.

Ici on retrouve des croix faites avec du sang humain mais aucun corps à proximité et après enquête on découvre que les corps se situent sur cette croix mais en poussière d'où le nom du livre Dust.

J'ai aimé suivre Hanah Baxter la profileuse qui se rend au Kenya durant toute cette enquête car elle est vraiment très différentes des autres enquêtrices. Elle travaille avec un pendule sur les scènes de crime, ne se laisse pas intimider par ses collègues au CID comme Mendoza.

Les descriptions du Kenya sont je trouve très réussis, le style est plaisant à lire et c'est un vrai page-turner qu'il est difficile de lâcher une fois commencé.

Un 3/5 pour cette lecture et une auteur à suivre pour mon cas d'ailleurs Quand la neige danse est déjà dans ma kobo.

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Citations et extraits (131) Voir plus Ajouter une citation
Elle trouva Ali Wildeman, le chef coroner, assis sur une chaise à la tête de lit. Les deux hommes semblaient immergés dans une communion silencieuse. En voyant apparaître Baxter dans l'embrasure de la porte, Wildeman afficha un air contrit. Visiblement, elle troublait un ordre installé, un partage viril dont elle était exclue. Pourtant le légiste se leva, la salua d'un signe de tête et, après une pression de la main sur l'épaule saillante de Collins, se dirigea vers la porte.
Lorsqu'il passa à la hauteur de Baxter, le regard de celle-ci fut attiré par l'éclair doré de la médaille qu'il portait au cou. Elle distingua nettement la tête d'un Christ, avec, cependant , un détail singilier : les traits de son visage étaient ceux d'un noir. En dessous, deux initiales : PN.
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………. je trouve que nous sommes conditionnés, pris dans un système de consommation qui vous broie à la longue, de constantes exigences de performance, si on n’est pas le meilleur, on n’est rien.
C’est ce qu’on appelle paradoxalement « civilisé ».
Mais je ne suis pas sûr que ce soit vraiment ça, être civilisé.
Les pays colonisateurs n’ont rien de « civilisé ». C’est la soif de conquêtes qui les motive, ainsi que le gain et la conviction qu’ils détiennent la Connaissance.
Quand on plonge dans le monde de l’Afrique avec un regard vierge, tout cela vole en éclats.
Bien que les stigmates de la colonisation soient encore perceptibles et que, après l’avoir sucé jusqu’à la moelle, les pays colonisateurs aient laissé ce continent livré à lui-même, dans un chaos indescriptible, on sent une force et une sagesse singulières, la vie et la mort étroitement mêlées, les hiérarchies bousculées, une autre approche de l’humain …, bref des notions qui remettent les choses à leur place…
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L’Afrique n’était pas seulement un Disneyland destiné aux amateurs de safaris proprets, c’était ça aussi, les mouches pondant leurs œufs sur la barbaque pourrissante au soleil, le dard des anophèles vecteurs du palu ou de la fièvre jaune, les hordes de gosses dépenaillés sniffeurs de trichlo et tueurs à la petite semaine, les lépreux exhibant leurs moignons nécrosés au coin des rues, les ethnocides à l’origine des massacres les plus sanglants, le paradis des mercenaires et des aventuriers, la terre du diamant mortifère, les mines d’or, le pétrole, la drogue, la corruption à haut niveau, le sida endémique, les gangs et les dictateurs sanguinaires, la haine du Blanc, les croyances fêlées et meurtrières …
........... L’Afrique était ………….. une matière noble, salie et ravagée à force d’usure et d’exploitation ….
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À la confirmation de l’identité du corps mutilé, la bouche de Collins se contracta douloureusement.
— Aka Merengue ! Ils ont osé s’en prendre à elle… Sa voix vibra comme une corde cassée.
— Qui est-ce ? demanda Hanah.
— La fondatrice de la Ligue de défense des albinos d’Afrique. Une jeune femme d’un grand courage à qui, il y a une dizaine d’années en effet, un de ces chasseurs d’albinos avait réussi à couper un bras presque devant chez elle. Il était sur le point de l’achever lorsqu’une voiture de police est arrivée. Aka a survécu par miracle à cette mutilation sauvage et, grâce à son combat, elle a même gagné une place au Parlement. Mais elle était seule face à toute cette corruption. Ça ne pouvait que finir comme ça pour elle.
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Dans de nombreux pays d’Afrique, dont le Kenya, l’albinos est considéré comme un être aux pouvoirs surnaturels ou, parfois, comme une créature maléfique. Les sorciers diffusaient ces croyances auprès de la population en promettant longue vie, richesse et pouvoir à qui consommerait des poudres et des substrats obtenus à partir des membres, des organes ou des cheveux d’albinos, qui se vendaient à prix d’or. Face à ce marché juteux, la chasse aux albinos se répandit en Afrique avant les années 2000, prenant au fil du temps un essor inquiétant.
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