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Hanah Baxter tome 4 sur 4
EAN : 9782207157411
400 pages
Editions de l'Epée (18/03/2020)
3.93/5   287 notes
Résumé :
Sélection du prix Landerneau Polar 2020
Effrayant, troublant, ténébreux, ainsi va le monde selon Hanah Baxter
De retour à New York, la célèbre profileuse Hanah Baxter espérait reprendre le cours d’une vie normale, ou presque... Mais on n’échappe pas à son destin, encore moins à son passé, et celui d’Hanah est peuplé de démons. Baxter fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, accusée d’un meurtre commis vingt ans auparavant, celui de son mento... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 287 notes
Sonja Delzongle a du savoir faire, c'est évident. J'ai lu L'Homme de la plaine du Nord à toute vitesse, portée par le style fluide et incisif de la narration. L'intrigue déborde d'imagination, riche en rebondissements et surprises qui balayent au fur et à mesure nos certitudes et rendent le récit très difficile à anticiper, tout en maitrisant parfaitement le dénouement. Et puis, il y a la profileuse Hanah Baxter ( je la découvre dans ce quatrième opus ), personnage vraiment intéressant qui se retrouve accusé de la mort de son mentor, vingt ans auparavant. La relance de cette vieille enquête permet de révéler un pan important de son passé.

Il y a beaucoup d'excès dans ce roman. En soi, cela ne me dérange pas nécessairement. Sonja Delzongle joue avec les codes du thriller en poussant les curseurs très loin, quasi jusqu'à la caricature : la cave aux orgies dans un manoir à la Eyes Wide Shut, un catalogue des déviances et perversions sexuelles hardcore type paraphilie et hybristophilie, meurtres abjects, spectaculaire tueur à gages jusqu'au boutiste. Pourquoi pas ?

En fait, ce qui m'a fait décroché à plusieurs reprises, bien plus que les invraisemblances assumées, ce sont les trop nombreuses coïncidences ou hasards "heureux" qui jalonnent le parcours de l'intrigue. Beaucoup trop pour qu'on y croit même si à l'arrivée toutes les imbrications se révèlent pas si hasardeuses que cela et s'emboîtent parfaitement. Ainsi, j'ai souvent eu un coup de mou sur quelques pages avant de replonger, puis re-coup de mou. Même si l'intérêt repartait vite et que j'ai lu tout de même gloutonnement, je n'aime pas lire avec un frein que je ne peux contrôler quand j'ai envie de lire cul sec. Je me suis surprise à lire en diagonale pour savoir comment cela finissait mais sans réellement tout bien imprimer.  Dommage.

Lu dans le cadre du jury Prix Bureaux des Lecteurs Folio RTL 2021 #3
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Bon . Je réfléchis. Je me concerte et je me demande pourquoi je n'ai pas abandonné cette lecture . Non , parce que si vous aimez les tueries " plus que sauvages " ça va . Vous vous sentirez peut - être bien , mais là , franchement , c'est tellement violent , sanguinolant qu'on devrait " foutre le camp " . Et pourtant , on reste , pour savoir , pour poursuivre avec cette équipe unie de policiers et connaître le dénouement....C'est qu'elle est diabolique la Sonja , très forte pour vous " prendre dans ses filets " , pour l'accompagner dans des délires dont on se demande s'ils n'envahissent pas ses fantasmes et son esprit .Comment aller aussi loin dans le perversité quand on a autant de talent ? Car pas d'hésitation, cette dame possède vraiment une plume magique et vous embarque sans " gilet de sauvetage " dans ses élucubrations. Certes , ses personnages sont franchement bien analysés, , sympathiques ou odieux , mais sachez qu'elle n'hésite pas , la bougresse , à les triturer, les malaxer à " sa sauce " . Pour moi , il y a trop de violence atroce dans ce roman au point que je m'inquiète vraiment de l'équilibre mental de celles et ceux qui se complaisent dans ce genre vraiment trop " gore " . L'actualité est faite d'événements " incroyablement tragiques " , là , ça va au delà et c'est terrible .
Quand on possède une telle plume , il me semble qu'on peut l'utiliser " autrement " , plus efficacement , mais bon , moi , je ne suis qu'un modeste lecteur et je ne recherche pas forcément ce que l'auteure veut " nous donner à voir " . Je ne donne que mon avis et j'avoue que " toutes les extrêmes " m'effraient et là , pour moi , les extrêmes sont largement atteintes ....

Sonja Delzongle est talentueuse , j'en conviens à cent pour cent , mais ses écrits vont vraiment au - delà de la violence et ça , je n'aime pas . Pas plus d'empathie en trouvant la tête d'un collaborateur dans un paquet envoyé au commissariat .?.. Trop , c'est trop . Vous avez aimé ? Moi pas ....Mais ce n'est que mon ressenti .
Sonja Delzongle ? Pas certain que j'achète encore ...A moins que ....
De quoi ça parle ? Ben , c'est l'histoire d'un mec qui ...." Je sais bien que nos métiers respectifs , surtout le vôtre , nous conduisent à fréquenter les macchabées , mais ces derniers temps , c'est un festival. " ( p 371 ) Un festival ? YOUPIIII ! Ça faisait si longtemps .... Oui !!!! Finie la Covid ...Bon , t'excite pas , la Covid , tu pourrais la regretter ... C'est bien toi qui vois ....A bientôt.
Si t'aimes pas les atrocités sanglantes , passe ton chemin , mais si tu aimes le " gore " porté à l'excellent , vas - y .....mais prends le temps de lire les critiques de toutes et tous . Je n'ai livré que MON avis .
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Elle nous a souvent fait voyager Sonja Delzongle, dans des pays chauds ou froids, selon son humeur.
Là, elle nous emmène entre le Nord de la France et la Belgique. Entre les deux, son coeur balance, enfin c'est surtout une enquête qui va nous amener aux pieds des terrils.
On retrouve, dans "L'homme de la plaine du Nord", le personnage fétiche de l'auteure, Hanah Baxter, la célèbre profileuse rencontrée dans de précédents romans.
Hanah vit à New York. Un matin on vient frapper à sa porte. le moins que l'on puisse dire c'est que ses visiteurs inattendus ne sont pas porteurs de bonnes nouvelles et le voyage auquel on l'invite ne sera pas d'agrément.
Quand elle débarque en Belgique elle n'a pas idée des événements qu'elle va vivre (le lecteur non plus, d'ailleurs).
Si la musique d'ambiance était plutôt douce jusque-là (genre Handpan) on change de son, on se rapproche plus de Rammstein, ça devient violent, comme les horreurs que l'on découvre au fil des pages.
Si parfois les écrivains, dans des scènes surréalistes, savent nous tordre les boyaux, là,  je peux vous dire que Sonja s'en donne à coeur joie. Il y en a pour tout le monde et surtout les amateurs de chair et de sang.
La traque s'organise sous la plume acérée de la romancière.
La chasse est ouverte.
Quand d'aucuns se contenteraient de faire la part belle à un tueur sanguinaire, Delzongle, elle, multiplie les criminels et les façons de trucider. Je n'entrerai pas dans les détails, mais sachez que la panoplie est complète.
Si certaines choses m'ont contrarié, je dois quand même reconnaître que ce thriller est excellent et addictif, je n'en attendais pas moins de l'auteure que j'apprécie.
Alors voilà, encore une fois, je mets en garde les âmes sensibles et préviens qu'à moins d'user de somnifère, si vous comptez vous endormir sur cette lecture... c'est la nuit blanche qui vous guette.
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J'ai rarement été aussi embarrassée au moment de noter un roman.
Pour la qualité diabolique de l'intrigue, pour la psychologie des personnages hors-norme que nous propose Sonja Delzongle, pour son écriture addictive, pour l'opacité de l'enquête qui ne se dévoile qu'à la toute fin du roman, je lui attribue sans hésiter 5 étoiles.
Pour la souffrance, l'horreur, le dégoût, parfois jusqu'à la nausée, que j'ai ressenti au cours de cette lecture, je mets 1 étoile.
Je coupe la poire en deux avec la note de 2,5.

Je ne voudrais cependant pas dissuader les amateurs de se précipiter sur ce roman, il ne manque pas d'atouts pour les séduire.
Pour ma part, je préfère les intrigues plus soft. Des cadavres, certes, il en faut mais la barbarie, les descriptions insoutenables sont trop pour la petite nature que je suis.

Je remercie vivement Babelio et les Editions Folio pour ce voyage en enfer.

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J'ai beaucoup aimé les précédents récits de Sonja Delzongle qui concerne Hanah Baxter c'est donc sans hésitation que j'ai emprunté ce quatrième volet, pourtant je ne suis habituellement pas friande des personnages récurrents mais la cela fonctionne avec moi, Hanah est assez complexe et elle sort du lot de tous ces personnages masculins déprimés et ou alcooliques.

Hanah dont le mentor est un certain Vifkin mort assassiné vingt ans plus tôt, se voit interpellé pour un fait nouveau sur cette affaire et elle se fait conduite en Belgique.

Cela nous permet de connaitre un nouveau pan de l'histoire de l'inspectrice jamais exploité jusqu'ici et de découvrir le sombre passé de Vifkin. Dans le même temps lors de son arrivée à l'aéroport elle va croisée un homme plutôt étrange et ceux-ci vont de nouveau se faire face un peu plus loin dans le récit.

Il y a également un corps découvert dans la forêt qui semble avoir été dévoré par plusieurs chiens et par une chasse à l'homme, un manoir avec un passé plutôt sordide se trouve à proximité de cette demeure et une des occupantes de ce lieu Ange semble plutôt déterminée et semble avoir beaucoup de vécu malgré son jeune âge.

Tous ces personnages sont très intéressants à suivre, de même que l'inspecteur Peeters avec qui Hanah va mener ces différentes enquêtes.

Une lecture que je n'ai pas vu passer, un bémol de mon côté sur la fin.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
La mort de son enfant. La pire chose qui puisse arriver à des parents. Le vide absolu dans leur cœur et leurs entrailles. Une négation totale de l'ordre naturel des choses.
À treize ans. À treize ans, on veut vivre, aimer, commencer à sortir, se faire des copains, on a soif de découvertes, à treize ans, on ne veut pas mourir .....
...... Il n'y a pas d'âge pour décider d'en finir, ni de sexe, ni de classe sociale.
Il y a juste un être tellement malheureux et dans un tel décalage avec son entourage et avec le monde dans lequel il a été propulsé sans avoir rien demandé, qu'il ne peut plus continuer.
Qu'il n'a plus les codes, ni les armes nécessaires pour affronter une réalité trop lourde, trop violente et trop brutale.
Persuadé qu'il est de partir pour un monde meilleur ...
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C’était un grand jour pour Ernest. Sans doute le plus grand jour de sa vie. Les affaires reprenaient après une trop longue pause.
La maladie. Les allers-retours à l’hôpital. La perte de cheveux. Qui, au fond, ne changeait pas grand-chose, bien au contraire, c’était mieux, pour la perruque, les soirs de scène.
Mais avant la maladie, il y avait eu la prison. De ces prisons sans barreaux, où le sort peut vous enfermer. Ernest en avait pris pour quinze ans. Une terrible chute avait laissé sa mère paraplégique, et le monde du fils s’était écroulé. Pour pouvoir se consacrer à elle jour et nuit, il avait interrompu toutes ses activités, à commencer par la principale : tueur à gages. Pendant quinze ans, il avait mis sa vie entre parenthèses, jusqu’au dernier souffle de sa bien-aimée. Et comme cela arrive parfois, la maladie avait comblé le vide laissé par sa mère. Il en avait pris pour sept ans. Quand l’horloge de sa vie s’était déréglée, il avait trente ans.
Trente plus vingt-deux, ce qui faisait cinquante-deux.
À cinquante-deux ans, la vie n’est pas finie. Aujourd’hui, il suffit d’aller sur les sites de rencontres pour s’en rendre compte. Pour Ernest Gare, ce fut l’âge de la renaissance.
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Il pleuvait sous un plafond de nuages, mais au-dessus, c'était une mer baignée de soleil. Un désert flottant, immense et silencieux, dont Ernest Gare ne pouvait imaginer la beauté. Lui, l'homme de la plaine du Nord, qui avait grandi sur une terre charbonneuse et souillée, mais riche du sang et de la sueur des mineurs. Une terre dont l'horizon était dessiné par les terrils, ces montagnes d'un gris d'orage nées de la main de l'homme qui creusait le sol des exploitations minières.
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C’était un grand jour pour Ernest. Sans doute le plus grand jour de sa vie. Les affaires reprenaient après une trop longue pause.
La maladie. Les allers-retours à l’hôpital. La perte de cheveux. Qui, au fond, ne changeait pas grand-chose, bien au contraire, c’était mieux, pour la perruque, les soirs de scène.
Mais avant la maladie, il y avait eu la prison.
Mais avant la maladie, il y avait eu la prison. De ces prisons sans barreaux, où le sort peut vous enfermer. Ernest en avait pris pour quinze ans. Une terrible chute avait laissé sa mère paraplégique, et le monde du fils s’était écroulé. Pour pouvoir se consacrer à elle jour et nuit, il avait interrompu toutes ses activités, à commencer par la principale : tueur à gages.
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Elle avait rebouché les neuf trous et tassé la terre avec le dos de la pelle. C'était le meilleur des engrais. Comme les autres, enfouis au même endroit, et qui lui avaient donné de si belles tomates.
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Videos de Sonja Delzongle (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sonja Delzongle
À l'occasion de la 19ème édition des quais du polar à Lyon, Sonja Delzongle vous présente son ouvrage "Thanatea" aux éditions Fleuve noir.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2729414/sonja-delzongle-thanatea Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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