AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Syl


An 12 avant J.-C.,

Marcus Aemilius Lepidus est retrouvé mort, le corps éventré, déchiqueté. le « dernier rival d'Auguste » pour le grand pontificat, n'est plus.

Au capitole, aux pieds de Jupiter, Auguste reçoit les présages et la bénédiction du dernier augure. Les aigles, tout un symbole, ont survolé sa demeure sise sur le Palatin et la succession de Jules César est acclamée.
Parmi les sénateurs, Alix Graccus, heureux de voir son vieil ami accéder à la plus haute fonction, ne peut s'empêcher d'être sceptique, soucieux. le pouvoir absolu n'a jamais été bon, même pour la meilleure des âmes.

Le sénateur Alix a plus de cinquante ans. Il a un fils qui se nomme Titus et élève Khephrem, le fils de son ami Enak disparu depuis quelques années. Les deux garçons partagent une complicité fraternelle qui rappelle un peu celle de leurs pères.
Titus et Khephrem partent en Campanie avec Agrippa. La jeunesse doit se former, loin de Rome et expérimenter une liberté moins praticienne.
Un jour de chasse, le séjour vire au cauchemar. Un aigle attaque Agrippa et le tue en l'éviscérant. Les enfants traumatisés, ont juste le temps de voir un aigle géant s'envoler. Ils avait des serres d'or.

Les ragots à Rome propagent des histoires sur les deux morts et le nom du nouvel empereur y est mêlé. Auguste, très attristé par le décès d'Agrippa, se confie à Alix et le charge d'enquêter discrètement. Ces morts ont un caractère mystérieux…
Dans le ciel de Rome, les aigles planent, à l'affut, menaçants. le sénateur Alix, assisté de son serviteur Xanthos et des deux garçons avides d'aventure, commence par rechercher un dresseur de rapaces. Les Egyptiens ont ramené de leur contrée des oiseaux, comme Rome n'en a jamais vu.

L'Egypte… des souvenirs amers reviennent en mémoire à Alix. le règne d'Auguste repose sur des bases cruelles et sanglantes et des fantômes, silhouettes du passé, réapparaissent. « Un terrible ennemi a fait son nid dans les entrailles mêmes de Rome. »

Je n'ai jamais lu la série Alix. Je compte la commencer pour le challenge de Yaneck…
Ecrite et dessinée par Jacques Martin dès 1948, elle raconte les aventures d'un jeune garçon d'origine gauloise, adopté par un riche romain ami De César. L'auteur étant décédé en 2010, d'autres auteurs ont pris le relai. Alix a vieilli, il a cinquante ans.
J'ai apprécié les dessins de Thierry Démarez, ainsi que les couleurs posées. Ils m'ont rappelé la série Murena. J'ai aimé ses paysages et les vues de Rome, les détails, quant aux personnages, même si j'ai moins aimé les traits grimaçants, figés, cartonnés, d'Alix, leurs expressions étaient bien dessinées.
Pour le scénario, c'est Valérie Mangin qui l'a écrit. L'histoire est intéressante, elle a su me plaire. Cependant… j'ai trouvé que le dénouement n'était pas à la hauteur de l'intrigue. J'imagine que les dernières pages de ce premier tome, ne dévoilent qu'une infime partie de l'histoire et que le second volume rattrapera cette petite déconvenue. Par la suite, n'ayant pas été charmée par leurs caractères, je souhaiterais aussi ressentir un peu plus de sympathie pour Alix et ses garçons.
La dernière vignette montre un navire voguant vers l'Egypte. On peut penser que notre prochain voyage sera de l'autre côté de la Méditerranée.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}