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Critique de gill
La conception dramatique de Paul Demasy est de, souvent, reprendre d'une façon moderne et en prose, les procédés des classiques. Il représente les personnages de l'Histoire ou de la légende - Alexandre le grand, Faust, Jésus de Nazareth, César Borgia, Dalila, etc...-.
Pourtant avec "La cavalière Elsa", il traite d'un sujet moderne, s'inspirant du thème de Pierre Mac Orlan.
Le décor est planté : la Russie bolchevique, avec son mystère de violence et de sang, qui offre les mêmes ressources et impressionne l'imagination avec la même intensité qu'un passé séculaire.
Pourtant, les héros du drame ne sont pas, tout à fait, contemporains. Il n'appartiennent pas au présent, mais à l'avenir. Par une anticipation à la manière de Wells, l'auteur nous transporte vers le milieu du vingtième siècle.
Au lendemain de l'armistice, Mac Orlan se trouvait en Rhénanie, l'esprit encore préoccupé du grand drame de la guerre.
La Russie révolutionnaire dresse à l'horizon sa silhouette menaçante.
Mac Orlan imagine, alors, que dans sa folie de destruction, elle songe à précipiter sur l'Europe des hordes encore plus terribles que les armées germaniques. La cavalière, réelle et mythique, sorte de Jeanne d'Arc de la révolution universelle, est le symbole vivant qui doit entraîner les peuples derrière elle.
Paul Demasy n'a conservé du roman que le point de départ, les personnages essentiels, la ligne générale du sujet et l'atmosphère shakespearienne. Tout ce qui fait l'originalité de l'oeuvre théâtrale, c'est à dire la construction et l'évolution de l'intrigue, la psychologie des personnages et la portée philosophique, est de son cru.
Le talent de l'auteur dramatique a façonné, ainsi, une pièce forte de la vigueur d'une pensée neuve et d'un dialogue vigoureux et élégant, qui vous amènera à réfléchir, à imaginer, à craindre, à espérer mais à aucun moment à vous ennuyer.
Pourtant avec "La cavalière Elsa", il traite d'un sujet moderne, s'inspirant du thème de Pierre Mac Orlan.
Le décor est planté : la Russie bolchevique, avec son mystère de violence et de sang, qui offre les mêmes ressources et impressionne l'imagination avec la même intensité qu'un passé séculaire.
Pourtant, les héros du drame ne sont pas, tout à fait, contemporains. Il n'appartiennent pas au présent, mais à l'avenir. Par une anticipation à la manière de Wells, l'auteur nous transporte vers le milieu du vingtième siècle.
Au lendemain de l'armistice, Mac Orlan se trouvait en Rhénanie, l'esprit encore préoccupé du grand drame de la guerre.
La Russie révolutionnaire dresse à l'horizon sa silhouette menaçante.
Mac Orlan imagine, alors, que dans sa folie de destruction, elle songe à précipiter sur l'Europe des hordes encore plus terribles que les armées germaniques. La cavalière, réelle et mythique, sorte de Jeanne d'Arc de la révolution universelle, est le symbole vivant qui doit entraîner les peuples derrière elle.
Paul Demasy n'a conservé du roman que le point de départ, les personnages essentiels, la ligne générale du sujet et l'atmosphère shakespearienne. Tout ce qui fait l'originalité de l'oeuvre théâtrale, c'est à dire la construction et l'évolution de l'intrigue, la psychologie des personnages et la portée philosophique, est de son cru.
Le talent de l'auteur dramatique a façonné, ainsi, une pièce forte de la vigueur d'une pensée neuve et d'un dialogue vigoureux et élégant, qui vous amènera à réfléchir, à imaginer, à craindre, à espérer mais à aucun moment à vous ennuyer.
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