Précipice

Le livreur de pizza est arrivé juste à temps pour sauver Valériane Ducuing de la noyade, ligotée et droguée au fond de sa baignoire. Sur le carrelage mural, un tag : "MCP/1". Qui a pu imaginer un tel scénario pour assassiner la jeune femme, qui a récemment démissionné de son emploi de médecin légiste ? La major Louise Caumont, de la Brigade de recherche de la gendarmerie de Tarbes est chargée de l'enquête.
L'affaire se corse quand un agent immobilier bayonnais, Magyd Ayed, est tué de la même façon. Sur le miroir de la salle de bain, un nouveau tag : "MPC/2".
Seul point commun entre les deux victimes : ils ont fréquenté vingt ans plus tôt les bancs d'un lycée privé d'excellence, près d'Hendaye.

Un pavé ! Céline Denjean a livré un pavé de près de cinq cents pages. Heureusement, il est beaucoup plus digeste que les pavés des petites routes du nord de la France ou des rues de Paris en 1968.
L'intrigue est astucieuse et conduite avec précision. L'autrice nous en donne quelques clés au travers de flash back "vingt ans plus tôt". Mais si on perçoit vite qu'il s'est passé quelque chose au lycée qui explique le présent, la narration entretient le suspense jusqu'aux dernières pages. Un dénouement digne du "Crime de l'Orient-Express" d'Agatha Christie.
Les personnages sont bien campés, par petites touches. Ensemble, ils manient une large palette de qualités, défauts et émotions : générosité, empathie, audace, vanité, assurance, doute, etc. Certains ont beaucoup changé en vingt ans ; d'autres moins. le dénouement expliquera ces (non) évolutions. Petit bémol : même si les conflits de méthode d'enquête ne sont pas ignorés, les gendarmes apparaissent un peu "trop beaux et trop gentils".
L'écriture est celle d'un thriller : simple et facile à lire, rythmée par les changements de point de vue et les allers-retours dans le passé et des chapitres plutôt courts. La lecture devient presque addictive...

Un thriller quelque peu déroutant pour un long et bon moment de lecture.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..

Bonjour Booksta,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Céline Denjean : « Précipice ». Coup de coeur pour ce polar complexe et captivant qui nous emmène au Pays Basque. Nous suivons la Major Louise Caumont enquêtant sur une tentative d'assassinat et sur des meurtres à la mise en scène redoutable. L'auteure nous transporte 20 ans en arrière dans la vie de jeunes adolescents qui cachent un terrifiant secret. Les personnages principaux sont attachants et leurs psychologie disséquée avec soin. Nous ressentons leurs émotions, interrogations et angoisses. La tension s'intensifie au fil des pages jusqu'au twist final fort réussi.
J'ai retrouvé avec plaisir la Major, découverte dans « Matrices ». A noter que les livres peuvent se lire séparément. Vous serez certainement séduit par la plume percutante de l'auteure qui aborde des thèmes forts tels l'amour, l'amitié, le clan, le harcèlement … Un excellent moment de lecture !

Le nouveau roman de Céline Denjean se déroule dans deux temporalités différentes. de nos jours, Valériane Ducuing est sauvée in extremis d'une mort horrible : un homme l'a agressée devant chez elle et quand elle s'est réveillée, elle était ligotée dans sa baignoire pleine d'eau et allait se noyer sans comprendre pour quelle raison. C'est ce qu'elle dit au major Louise Caumont qui, d'emblée, comprend que cette femme solitaire, qui a démissionné de son poste de médecin légiste, lui ment. Puis un homme est retrouvé mort dans la baignoire d'un hôtel, assassiné selon le même procédé. Louise se dit que cet homme a un lien avec Valériane
2001, nous faisons connaissance avec Clara, une jeune adolescente que la vie travaille au corps, elle vient d'intégrer un lycée privé qui accueille de jeunes sportifs en devenir. Clara partage sa chambre avec une certaine Valériane, elle lie connaissance avec Alexandre, Maygid et David. Les cinq se lancent alors dans une série de jeux et de défis stupides.

Quels liens existent-ils entre ces deux périodes ? Qui tue ainsi, de manière aussi horrible et pour quelles raisons ? le suspense tient jusqu'à la dernière ligne, les possibles coupables ne le sont pas, la fin arrive avec son lot de surprises. Un bon suspense, des personnages forts, notamment cette Clara, dévorée par l'envie de vivre, prête à tous les défis pour se sentir exister, jeune fille à la fois exaspérante et touchante, jeune femme solaire qui, comme Icare, se brûle les ailes. Je vous le recommande.

Challenge Plumes féminines 2023
Thrillers et policiers 2023

Une femme ligotée, baillonnée est en train de se noyer dans sa baignoire sous le regard implacable de son tortionnaire; l'eau monte, atteint sa bouche ; elle essaye de se dresser désespérement mais elle glisse et.....son jeune livreur de pizza habituel arrive, l'assassin décampe .
Le major Caumont, de la brigade de gendarmerie de Tarbes mène l'enquête et est vite intrigué par un tag : MPC/1
Un homme, quelques jours plus tard, est lui retrouvé assassiné, au pays basque, avec le même modus opérandi et un autre tag : MPC/2.Les gendarmeries de Bayonne et de Tarbes unissent leurs forces.
Le lien entre les victimes ? Une année scolaire passée ensemble 20 ans auparavant dans un établissement sélecte de la cote basque.
Un polar classique mais de haute facture: procédures impeccables, flics très crédibles et la trame se dénoue logiquement, sans invraisemblances.
Mais aussi un coté roman noir qui donne beaucoup de profondeur à ce roman :comment , fâce à un drame imprévu, pouvons nous toujours faire les mauvais choix, jusqu'à la mort?
Et enfin , bien evidemment avec l'autrice de Cheptel, un grand thriller: imagination, rebondissements , grande maitrise du rythme , suspens
Bref: 500 pages de plaisir qui se lisent d'une traite
Un très bon polar
Mais ce n'est que mon humble avis

La vengeance est un plat qui se mange froid ...

2001 - 2002 est une année scolaire qui marquera à jamais six adolescents qui fréquentent un lycée huppé de la côte basque. Trois garçons de terminale et deux filles de seconde, Clara et Valériane, vont se lier, se défier, allant de défit en défit jusqu'au drame. Thibault, l'ami d'enfance de Clara, sera bien malgré lui à la fois acteur et spectateur contrarié, désappointé et malheureux de cette tragédie.

20 ans plus tard, Valériane, devenue médecin légiste, est sauvée in-extremis d'une mort atroce par un livreur de pizza. La major Louise Caumont de la brigade de recherche de Tarbes entre en scène et se lance dans une course contre la montre pour éviter d'autres éventuelles victimes.

Une écriture précise, fluide, une construction efficace, un rythme haletant, une histoire captivante, crédible, sans faux pas, bravo à l'autrice que je découvre avec ce roman extrêmement bien ficelé qui nous embarque dans le Pays Basque et les Pyrénées. Les personnages sont bien travaillés, le suspense est bien distillé jusqu'au final qui nous dévoile un scénario remarquablement bien monté.

Avec ce roman, Céline Denjean, la Louve Alpha, a encore frappé fort !
Valériane, ex médecin légiste qui s'est « mise au vert » pour donner un nouveau départ à sa vie « trop morbide », échappe de justesse à un assassinat bien orchestré : totalement immobilisée, bâillonnée, elle a été allongée au fond de sa baignoire dont l'eau monte lentement sous les yeux de son agresseur… jusqu'à l'arrivée salvatrice du livreur de pizza.
Un message est tagué sur le carrelage autour de la baignoire : MPC/1
Interrogée par Louise Caumont, Major chargée de l'enquête, Valériane affirme ne pas comprendre ces initiales… sans toutefois parvenir à convaincre ….
L'enquête va mettre à jour un passé sombre impliquant des jeunes « espoirs » du sport de haut niveau, tous élèves d'un établissement d'élite dédié à l'entrainement des adolescents prometteurs.
3 – 2 – 1 … 3 jeunes hommes – 2 jeunes femmes – 1 ami d'enfance en marge du groupe …
5 + 1 : ce roman aurait pu s'intituler « Je t'aime moi non plus »…
Que s'est-il passé pendant cette année scolaire 2001 – 2002 ?
De passions dévorantes en quête de sensations fortes, quelle spirale a entraîné ce groupe de 5 adolescents de plus en plus loin jusqu'au gouffre final… jusqu'au Précipice ultime qui les a détruits et broyés irrémédiablement ?
MPC est l'une des clés de l'énigme… lorsque ce sigle réapparait dans la région aux côtés d'un corps figé dans la même mise en scène, plus de doute pour les enquêteurs en charge des 2 affaires : un tueur organisé et méthodique officie… vengeur ou justicier ? Les options sont multiples et la piste difficile à remonter…
Un peu surprise au départ par une intrigue qui me semblait « cousue de fil blanc », j'ai poursuivi en toute confiance dans les qualités de manipulatrice de l'esprit de Céline Denjean… et j'ai bien fait ! 😉
Evidemment que ce n'était pas aussi simple… avec Céline, rien n'est jamais « tout blanc » ou « tout noir »… je devrais le savoir ! 😊
Seul (petit) bémol : la couverture, très belle au demeurant mais un peu trop suggestive, m'a orientée vers une partie de l'énigme… heureusement c'était sur le dernier quart du roman.
Je vous conseille sans hésitation de « plonger dans le Précipice » des passions dévorantes, de la quête des sensations fortes de ces adolescents mis sur un piédestal par leurs parents et notre société prompte à former des « élites » quel que soit le prix à payer et les dommages collatéraux…
Encore une réussite Mme Denjean !

Chronique de Sérial Lecteur, la recommandation de Jean Luc pour Collectif Polar
Avec son dernier thriller, Céline Denjean n'est pas la révélation du thriller français, elle l'est depuis longtemps, elle ne fait que confirmer son talent parce qu'elle est aussi l'autrice de six autres thriller dont le fameux « Cheptel » qui a obtenu plusieurs prix !
Et une nouvelle fois, Céline Denjean avec précipices imagine une intrigue tirée au cordeau. C'est diablement prenant et une fois commencé, il est impossible de lâcher ce thriller. L'histoire se déroule dans une région qu'elle affectionne, le sud ouest , elle nous emmène plus particulièrement sur la côte basque.
Difficile de parler de ce roman sans en dévoiler l'intrigue, la construction reste classique, on y retrouve le major Louise Caumont et son équipe. Il est inutile d'avoir lu les précédents romans pour rentrer dans cette histoire.
L'autrice va alterner des chapitres qui se déroulent en 2001 et d'autres à notre époque.
Dans cette histoire, l'autrice m'a emmené sur différentes fausses pistes pour trouver le ou les coupables, c'est diablement orchestré car dans toute cette histoire tout est possible !
J'ai beaucoup aimé l'imagination dont elle a su faire preuve pour construire un fil directeur qui se tient. Elle n'hésite pas à utiliser des subterfuges qui sont littéralement bluffant!
Et ce qui appréciable, c'est que même si cette histoire est cruelle, Céline Denjean ne sombre pas dans la facilité avec des scènes gores, elle est capable de décrire une autopsie ou d'autres situations critiques mais sans pour autant rentrer dans des détails scabreux …
J'ai pris plaisir à participer à cette enquête policière, aux interrogatoires, aux recherches , à découvrir toutes les ficelles du métier d'enquêteur. Sans nul doute, Céline Denjean connaît parfaitement son affaire et cela transparaît dans son thriller..
Enfin la psychologie des personnages est détaillée, chaque réaction, chaque émotion est analysée, les dialogues sont justes et on ne peut que s'attacher à ses personnage, en particulier celui de l'enquêtrice Louise Caumont.
En résumé avec cette histoire que l'on imagine plutôt classique, j'ai pris plaisir à voyager dans le pays basque dans une enquête au suspens qui monte crescendo !
Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce thriller..

Lien : https://collectifpolar.blog/..

Avec « Précipice », J'ai été complètement happé, non par le vide, mais par cette histoire dense, énergique et magnétique. Et j'ai englouti en deux jours, les presque 500 pages de cet excellent roman.
Car c'est vraiment un superbe thriller que j'ai lu et qui m'a mis sous tension et en addiction constantes.

C'est donc cinq + étoiles que j'accorde à Céline Denjean, et vu la belle note sur Babelio, je constate que les lectrices et lecteurs de cette auteure ont grandement apprécié son talent de « Louve du Polar ».
Mille bravos à Céline ! Pour son polar bien ficelé, qui fût écrit d'une arrogante maitrise, où rien ne fût laissé au hasard, où toutes choses s'emboitaient dans une grande cohérence.
*

Très enthousiasmé de constater que Céline Denjean, comme ses consoeurs Cécile Cabanac et Chrystel Duchamp, a superbement bien travaillé son scénario pour le rendre bien alambiqué, bien tortueux et parfois bien embrouillé, avec des fausses pistes, de faux coupables, de faux innocents, mais aussi de vrais assassins.
L'auteure a alterné avec adresse des chapitres « flash back » qui m'ont permis par moments de mieux comprendre l'avancée de l'enquête, mais qui parfois m'ont encore plus embrumé l'esprit.

Superbe travail aussi sur l'épaisseur de tous personnages du récit, où chacune et chacun avait une place bien définie et faisait partie du même et énorme échiquier.

Disons-le clairement, l'auteure m'a tout bonnement mené par le bout du nez, du début à la toute dernière page de son roman. Elle m'a même poussé dans tous les culs-de-sac qu'elle avait confectionné avec application.
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Céline Denjean m'a donc amené tambours battants au coeur de l'enquête, celle du major Louise Caumont et du major Léa Badenco. Deux jeunes femmes qui seront plongées dans une intrigue vertigineuse, qui leur semblera souvent sans fond et sans fin.
Chacune différente dans leur méthode d'investigations, mais qui conjugueront leur professionnalisme pour découvrir la vérité sur ces sordides affaires qui éclateront au grand jour, et pour connaitre les mobiles de ces meurtres effroyables.
Deux gendarmes qui s'emploieront avec intelligence, avec énergie et courage à tirer un par un, tous les fils de cette grosse pelote de mystères, de petits secrets, de serments et trahisons d'antan, de révélations et de vengeance d'aujourd'hui.
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J'ai beaucoup aimé le passage très intéressant sur l'étude graphologique.
Mais je ne vous en dévoilerai pas plus, car je vous invite fortement à lire ce beau thriller.

Cette auteure avait été conseillée par le libraire Gérard Collard. Je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié ce polar de 500 pages. L'action alterne entre deux temporalités 2002 dans un lycée privé d'Hendaye et 2022 dans cette même région. On découvre d'abord une ancienne légiste presque noyée dans sa baignoire puis un homme, avec le même dispositif qui ne s'en sort pas . Ces deux là fréquentaient le même lycée. Les gendarmes vont alors enquêter sur l'année 2002 afin d'éclaircir ces tentatives de meurtres présentes. Un bon roman, du rythme, des personnages très développés, un bon suspens avec de fausses pistes et retournements de situation. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un si bon roman. J'en lirai d'autres de cette auteure et le recommande.

J'ai retrouvé ici avec plaisir le Major Louise Caumont, de la brigade de recherches de Tarbes, dont j'avais fait la connaissance dans « Matrices ».

C'est une femme énergique, tenace, qui ne laisse rien au hasard. Et lorsqu'elle arrive sur les lieux d'une agression brutale qui aurait pu tourner en meurtre, et où l'agresseur a tagué 3 lettres « MPC/1 », elle est à la fois intriguée et septique lorsque la victime affirme ne pas connaître la signification de cette inscription.

L'enquête va la mener jusqu'au lycée Notre-Dame-de-la-Piété, à Hendaye et la faire plonger 20 ans en arrière dans le passé d'une bande de 5 jeunes élèves.

Elle va devoir collaborer avec la gendarmerie de Bayonne aux côtés de Léa Badenco qui a des méthodes totalement opposées aux siennes… leurs relations sont au départ quelque peu tendues et des frictions vont se faire sentir, mais elles vont finalement réussir à s'apprivoiser. Je n'en dis pas plus !

C'est en tout cas une intrigue où les personnages apportent une vraie profondeur à l'histoire, ils sont tous très bien travaillés et les presque 500 pages de ce polar nous laissent le temps de parfaitement les connaître.

Si l'on croit un moment avoir découvert les tenants et les aboutissants, c'est bien évidemment une erreur de penser que c'est aussi simple ! Celine Denjean nous réserve bien des surprises et tout se joue dans les dernières pages.

Qu'il s'agisse du sigle MPC, du titre ou de la couverture, on ne les découvre qu'à la toute fin. Je me suis personnellement longtemps interrogée 😅.

C'est bien évidemment un polar que je vous recommande chaudement !