Le bonheur est fait de bribes éparses, ce n'est pas un flux continu, mais une répartition aléatoire de moments heureux. A nous de les vivre avec abandon en sachant que ce sont des instants de grâce
Le corps d’une femme s’épanouit sous les caresses. Celles qui ne sont pas câlinées se fanent, se fripent, se dessèchent.
Les jeunes filles sont des pages blanches, les femmes de trente ans des récits raturés, dont il faut deviner les épisodes censurés.
Ceux qui, en présence d’un couple, se fient aux apparences, ignorent toujours ce qui en fait l’unité et la stabilité : c’est une mystérieuse alchimie, faite de complicité lucide, de tolérances secrètes, de confiance sans faille.
L’union d’un homme et d’une femme n’est pas que sentiment d’amour et communauté de vie. Ils ne peuvent éluder les contingences charnelles. L’acte d’amour, voulu et consenti entre époux, qui doivent être aussi des amants, à nous de le transcender.
Pour s’unir avec intelligence au mouvement des choses, il ne faut ni trop se soucier du lendemain ni trop regretter ce qu’hier nous donna
Vivre sans amour demande, parfois, plus de courage que mourir.
Les femmes maltraitées par la vie ont besoin, plus que les belles filles courtisables et courtisées, d’égards particuliers, d’attentions, de petits soins.
La proximité d’âme pouvait exister entre deux êtres de même sexe ou de sexes opposés.
La musique, est offerte à tous comme un miroir sonore, qui peut, chez chaque auditeur, faire apparaître des images mentales, de lui seul perceptibles. La musique accueille les confidences inexprimées et inexprimables. Ce que chaque être cache, au plus profond de soi, l’estimant incommunicable, peut-être inavouable – passions, déceptions, souffrances, désirs, colères, bonheur perdu –, se projette, dans telle ou telle musique, dont le compositeur ne peut imaginer le sens que va lui donner un auditeur, duquel il ne sait rien, sinon qu’il écoute son chant.