AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sachenka


Autre lecture d'un roman d'Anita Desai, autre déception. Pourtant, Un parcours en zigzag n'est pas mauvais, il est correct, peut-être même un peu plus. Pour être complètement honnête, je dirais que je l'ai trouvé intriguant par moments. Mais c'est tout, seulement en de rares occasions. Pendant le reste du temps, cette lecture qui s'étirait et qui m'ennuyait. C'est dommage mais c'est ainsi.

Éric, du nord-est des Etats-Unis, accompagne sa tendre moitié au Mexique et espère, par la même occasion, découvrir le secret de ses origines. Là-bas, il croisera Vera, qui a beaucoup à dire (et à cacher) sur les mineurs anglais qui sont profiter du boom venus cent ans plus tôt et qui, par le fait même, ont contribué à détruire la culture des indigènes de la culture huichol. Visiblement, le grand-père d'Éric faisait partie du lot. Faites un ricochet, ou un parcours en zigzag, par la nourrice Betty qui accompagnait les Anglais et vous aurez le portrait global d'une histoire familiale. Ou presque, mais c'est tout comme.

Anita Desai visite des lieux communs, essaie de rendre plus intéressante son histoire en la complexifiant inutilement. Elle cherche trop à y ajouter des couches de profondeurs à une histoire qui aurait gagné à être centrée sur l'essentiel, sur la quête d'Éric. Quoique, j'écris cela mais ce personnage principal ne m'a jamais réellement plu. Pour tout dire, très peu des personnages me semblaient suffisamment accrocheurs.

Donc, Un parcours en zigzag est très inégal. Conséquemment, je me demande pourquoi l'auteure est aussi encensée, tant en Inde qu'à l'étranger. Peut-être ne suis-je pas encore tombé sur son chef d'oeuvre ? Peut-être est-ce ce relent d'anti-colonialisme culpabilisant qui cherche à se faire pardonner en portant aux nues des oeuvres et des auteurs du Tiers-Monde ? Je crois que je ferai mieux d'arrêter ici ma pensée.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}