Cassio, Tome 8 : Le peintre des morts

Suite et presque fin de cette fresque historique où se mêlent enquête policière, recherches archéologiques et historiques et un peu de science fiction.

Le tout est très bien construit et l'on prend vraiment plaisir à retrouver Cassio au fil des albums. Nous savons maintenant beaucoup de choses sur ce personnage et sur celui qui à l'époque contemporaine est devenu son principal ennemi.

Le graphisme est magnifique.
Une très bonne série.

Le série de Desberg et Reculé continue de tisser une toile où présent se mèle à la rome antique avec naturel.
Alors que Cassio accumule les ennemis et les ennuis dans la Rome d'Antonin où les dieux de l'Egypte sont encore puissants, Ornella n'est plus seulement une archéologue nous dévoilant le passé sulfureux de l'avocat et médecin de l'empereur. Non c'est un personnage à part entière qui affrontera quelque chose de beaucoup plus tangible que les souvenirs. D'ailleurs dans ce tome se cotoient autant de passages sur le présent que sur le passé. Chacun plus court afin de donner un rythme toujours plus haletant. le lecteur sent que la résolution approche. Alors que ce tome 8 se conclut comme a commencé le tome 1, la conclusion ne saurait être que proche.

Dans ce tome, l'auteur nous dévoile ce que l'on soupçonnait déjà depuis quelques albums, le lien qui existe entre les deux époques de narration. L'intrigue nous tient en haleine et on a envie de connaitre la suite. le bien va-t-il réussir à vaincre le mal ?

Même si la série tire un peu en longueur, elle reste palpitante. L'auteur joue habilement du passé et du présent, sans jamais nous y perdre. Cependant, on n'apprend plus grand chose, et il faudrait rapidement clôturer la série.
Les dessins et les couleurs sont à la hauteur de l'histoire.

Je me lasse.
L'explication des différentes énigmes semées depuis le début du récit s'est dévoilée enfin, même si cela fait quelques volumes que je me doutais que c'était quelque chose dans ce genre.
Malheureusement, je trouve que toute cette histoire est beaucoup trop diluée ; à moins qu'il n'y ait une énorme révélation inattendue dans le dernier tome qu'il me reste à lire.
Donc je vais finir la lecture de la série, c'est dommage de s'arrêter si près de la fin, mais c'est sans conviction.

L'énigme autour de Cassio semble se dévoiler : le quatrième vase canope devient le point de mire de tous les personnages au XXI° siècle alors que durant l'Antiquité, le héros voit ses ennemis comploter encore une fois afin de se débarasser de lui.
Cette fois, un détour par la Grèce sera un passage obligé alors que Valéria, nièce d'Antonin, entre sur l'échiquier de cette histoire...
Tout ne sera pas dévoilé : encore un ou deux tomes (daprès Retourné)...

Passé et présent se rejoignent enfin dans ce tome 8 pour révéler une vérité que le lecteur avait pu entrevoir dans le tome précédent. Tout s'accélère dans cet avant-dernier opus de cette série où il est question d'immortalité et d'amour, de sang et de vengeance à travers les siècles. Je me réjouis de boucler la boucle avec le tome 9 qui va, je l'espère répondre aux questions en suspens.