Sherman, tome 3 : La passion, Lana

Tout passe si vite.

C'était simple, finalement. Il fallait que j'admette que la plus belle partie de ma vie était finie.

C'était simple, finalement. Il fallait que j'admette que la plus belle partie de ma vie était finie.

Sans doute n'avait-on jamais eu plus besoin d'aspirines, dans le pays. La demande industrielle était en pleine crise, mais notre formule synthétique avait intéressé plusieurs gouvernements. Et les commandes n'avaient cessé de progresser. Le pays était exsangue. Nous pas.

On ne change pas une équipe qui gagne.On ne choisit pas une autre méthode,quand elle a fait ses preuves.

-Monsieur Sherman, je voudrais vous demander votre autorisation pour inviter votre fille à l'opéra, demain soir.
-Avec plaisir, Otto. Jeanne s'autorise de toute façon beaucoup de choses elle-même.

Il fallait que j'admette que la plus belle partie de ma vie était finie.

- Bientôt, les communistes trouveront à qui parler. On dit que nous aurons peut-être leurs pires ennemis dans la prochaine coalition gouvernementale.
- Leurs ennemis?
- Le Parti National Socialiste. Une bande d'excités sans la moindre subtilité, mais qui ont l'avantage de ne pas supporter le désordre. Avec eux, je te promets que les travailleurs marcheront au pas!

Otto est mort. C'est Jeannie qui l'a tuée !

Le rêve américain est tout autour de toi !