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Critique de KiriHara


Olivier Descosse est un auteur né à Marseille d'une mère psychiatre et d'un père anesthésiste. Est-ce alors un hasard si l'un des personnages principaux de son second roman, « le couloir de la pieuvre », est psychiatre et si l'action se déroule autour de Marseille ?
Paul Cabrera est un dur, un vrai, un tatoué (il a un cobra sur le biceps), accro à l'adrénaline et à l'action. le métier de flic s'est donc imposé à lui comme une évidence. Mais, lorsque que son chef et ami le Commissaire Tomasini lui demande d'enquêter discrètement sur la noyade d'une jeune femme, Cabrera se pose des questions. Et des questions, il va s'en poser très longtemps, car la noyade qui semblait le résultat d'un suicide ne l'est peut-être pas... ou peut-être... ou peut-être pas. La seule chose sûre, c'est que quelque chose cloche dans le traitement de l'enquête officielle. le corps de la noyée a navigué de morgue en morgue puis a disparu. de plus, la victime est la fille illégitime de Tomasini. Mais, le pire, c'est que ce dernier est assassiné et que Cabrera échappe miraculeusement à une tentative de meurtre détonante.

Pour Cabrera, il n'y a plus que deux issues possibles, mourir ou découvrir la vérité et abattre les assassins de son ami. Pour cela, il va devoir protéger Mérédith, la demi-soeur de la noyée qui est, elle aussi, la cible des tueurs.

Olivier Descosse ne cache pas son intérêt pour les romans de Jean-Christophe Grangé et le moins que l'on puisse dire est qu'il marche sur ses traces, mais pas forcément ou plutôt pas seulement pour le côté positif de l'auteur.

Effectivement, Olivier Descosse use de nombreux clichés, raccourcis et facilités.

Le personnage de Paul Cabrera tout d'abord. Un flic dur, sans peur, tatoué, rebelle, cheveux longs, qui aime et use de la violence, qui chevauche sa puissante moto qui pratique les sports de combat...

L'histoire ensuite. Elle part dans tous les sens, offre de nombreuses fausses pistes, des raccourcis ou des facilités qui frisent le manque de réalisme.

La fin, enfin, qui, comme souvent chez Grangé, frôle le ridicule et est très loin du niveau du reste.

Pourtant, le roman est tout de même agréable à lire et certains personnages sortent des clichés ou, tout du moins, du politiquement correct.

On peut aussi reconnaitre à l'auteur que, malgré les traits très grossis de Paul Cabrera, ce dernier est tout de même attachant et intéressant.

On accordera également à Descosse d'avoir évité partiellement la scène incontournable du héros qui se tape la belle de l'histoire.

Par contre, on lui reprochera fortement d'avoir tissé une toile pour nous offrir un final risible qui rend tout le reste incohérent et, surtout, peu réaliste.

Au final, un bilan positif bien que mitigé pour ce second roman d'Olivier Descosse qui, s'il ne m'a pas totalement emballé, m'a donné envie de retrouver Paul Cabrera dans la suite de ses aventures : « le Pacte Rouge » et « Miroir de Sang ».
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