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Critique de DavidG75


𝘚𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦
𝘚𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦𝘴, 𝘺 𝘢 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘭𝘦𝘴𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘰𝘯𝘥𝘦𝘴
𝘘𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘮𝘢𝘳𝘲𝘶𝘦𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘦𝘢𝘶

𝘚𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘤𝘦𝘴 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦𝘴, 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘴𝘵𝘪𝘯𝘴,
𝘚𝘦𝘶𝘭𝘦 𝘈𝘭𝘪𝘤𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘺 𝘱𝘰𝘴𝘦𝘳 𝘴𝘦𝘴 𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴
𝘌𝘵 𝘦𝘯 𝘴𝘰𝘪𝘨𝘯𝘦𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘢𝘶𝘹

𝘌𝘵 𝘴𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘪, 𝘭à-𝘣𝘢𝘴, 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘭' 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘥𝘪𝘴
𝘋𝘪𝘴-𝘵𝘰𝘪 𝘲𝘶'𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘱'𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘵𝘦 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘥𝘪𝘴
𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘪𝘤𝘪… 🎶


(D'après Les Plages, Jean-Louis Aubert)



Ce soir, l'𝗘𝗱𝗲𝗻 ouvre ses portes.

Ce soir, 𝗔𝗹𝗶𝗰𝗲 les accueillera toutes dans son nouvel institut de beauté. Toutes ces femmes qui comptent pour Alice. Toutes celles pour qui Alice compte. Elles sont dix, elles sont de la même famille, et l'Eden, pour elles c'est le Paradis…

Elles sont le bourgeon qui éclot à son premier printemps, le soleil d'été qui réchauffe les coeurs, les bourrasques et les pluies mélancoliques de l'automne, les fêlures et les derniers regrets de l'hiver… A elles dix, elles sont toutes les saisons de la Vie.

Elles sont l'innocence du nouveau-né, les premiers émois de l'adolescence, les passions suspendues au coin des lèvres, les froides colères de la trahison, la gratitude envers celui qui n'est plus, les doutes de celles qui voudraient aimer autrement… A elles dix, elles sont toutes les amours du Monde.

L'institut, c'est leur Pays des Merveilles à elles… Entre les mains d'Alice, emplies d'une douceur protectrice, elles s'abandonnent, se laissent bercer, se confient… Et se referment alors les cicatrices de la Vie, le temps d'une caresse éphémère tatouée sur leurs peaux meurtries…

Elles sont dix et seront presque toutes là ce soir… Seule 𝗘𝘃𝗲 manquera à l'invitation… Avant de s'en aller vers l'Au-delà, l'Eden était sa maison… Et sa lettre, « 𝗹𝗮 𝗹𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗱'𝗘𝘃𝗲 », sera le lien qui unira ce soir toutes ces femmes…

▫️▫️▫️

Isabelle Desesquelles est mon auteure préférée. Avec sa prose imagée chargée d'émotions, elle m'avait arraché le coeur avec son magnifique Je voudrais que la nuit me prenne. Dans un style plus direct, avec des mots qui cognent dur, elle m'avait également emporté sur Unpur et Les âmes et les enfants d'abord. A chaque fois sur des thématiques saignantes : la perte d'un enfant, l'enfance violée, la pauvreté…

Avec Les hommes meurent, les femmes vieillissent, Isabelle Desesquelles s'adresse à toutes ces femmes qui ont été amoureuses un jour. A celles qui fidélisent leurs amours, s'accrochent, s'enfuient, trompent, sont trompées, s'abandonnent, se cachent, les vivent à en mourir…

Un roman choral qui vous parlera également ouvertement de sexe, du temps qui passe, des relations intergénérationnelles et des liens familiaux… Un livre où les hommes n'ont pas la parole. Et ma foi, c'est bigrement réussi !


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