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3.6/5 (sur 646 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1968
Biographie :

Isabelle Desesquelles a choisi de vivre à Toulouse où elle dirigeait la librairie Privat. Le rachat de la librairie par DirectGroup France, ayant conduit à sa démission, est narré dans Fahrenheit 2010.

Isabelle Desesquelles a publié une douzaine de romans, dont le dernier, Là où je nous entraîne, est paru chez Lattès. Je voudrais que la nuit me prenne (Belfond) a obtenu le prix Femina des lycéens en 2018.
Je me souviens de tout, La vie magicienne aux éditions Julliard et Pocket, La mer l’emportera, Quelques heures de fièvre, aux éditions Flammarion et J’ai Lu. Elle a également écrit un livre de contes pour enfants : Le chameau le plus rapide du désert (Le Chêne Jeunesse).

Aujourd'hui, Isabel Desesquelles a crée une maison d'écrivains, à Calvignac dans le Lot,joliment nommée "De Pure Fiction" dans laquelle elle reçoit des auteurs ayant un projet d'écriture, afin de leur permettre d'écrire dans des conditions très favorables.
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Isabelle Desesquelles vous présente son ouvrage "Là où je nous entraîne". Parution le 24 août 2022 aux éditions JC Lattès. Rentrée littéraire 2022. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641448/isabelle-desesquelles-la-ou-je-nous-entraine Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (292) Voir plus Ajouter une citation
Le ciel peut bien être semé d’étoiles mortes, elles nous envoient leur lumière longtemps après leur disparition, et on dirait une fête !

–Mais alors c’est pour ça que les humains morts ils vont dans le ciel, pour continuer à vivre ? Et ils sont joyeux là-haut hein, papa ?
–Tu as raison… Comme pour les étoiles, parfois on pense surtout à nos morts, pour les retenir.
–Mais c’est obligatoire papa ils sont loin.
–Oui. Il faut faire attention, parfois ils prennent tellement de place on en oublie les vivants.
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À quel moment j’ai compris que pour mes parents je comptais plus que tout ? Que même avec des mauvaises notes, même moins jolie, même pas gentille, je compterais plus que tout pour eux. Plus qu’une autre maison, plus que la mer pour maman, plus que ses livres, plus que tous les élèves réunis de papa, plus que mille milliards de montagnes d’or. Que pour l’un et l’autre je comptais plus qu’eux-mêmes, passais avant ma mère pour mon père, avant mon père pour ma mère, qu’ils m’aimaient à ce point. À quel moment un enfant le comprend ? Et il en fait son socle. On a beau être le plus amoureux des amoureux on ne peut pas faire autrement notre enfant vaut plus que tout.
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Quelle urgence nous mettons à sortir de l’enfance, on veut s’en débarrasser, et ensuite on s’y accroche, on y revient sans cesse. Drôle de va-et-vient et la vie y passe.
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À moins de vingt mètres de votre main, on protège les mosaïques avec des tapis, pendant que vous restez à plat ventre à même le sol par moins cinq degrés.
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Lisant Baudelaire, je recrache votre «salive qui mord, qui plonge dans l’oubli, mon âme sans remords ». Et je comprends comme «l’irréparable ronge avec sa dent maudite, notre âme, honteux monument». La poésie reste la meilleure des demeures quand tout s’est enfui.
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Les parents du petit sont occupés à se faire des mamours, les imbéciles, ce sera leur faute ce qui va arriver. Ils n’écoutent jamais les infos ? Ils ne connaissent pas les statistiques ? Des milliers d’enfants sont enlevés de par le monde. Ils se croient au-dessus du lot, les amoureux ? Protégés par leur bonheur ? Tant pis pour eux, ils sont dans notre viseur, et leur désinvolture va leur coûter leur vie entière. J’enrage que ce soit si facile.
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" Et quand il se perd l'amour comment s'y retrouver?
L'enfant est le jouet de plus grands que lui bien petits quelquefois.
Parfois l'amour ne s'en va pas, il vous regarde droit dans les yeux, du matin au soir il chantonne, on ne s'en étonne même pas, on prend , on se sert , l'amour a quelque chose alors du meilleur dessert , il en restera toujours une cuillère ; et on est les racines d'un arbre qui puise loin et grandit encore ...."
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Il était une fois une petite flamme. Qui refusait de s’éteindre. Elle brûlait, la petite flamme, dans la cheminée, elle attendait son bout de bois chéri. Avant d’être un lasso de lumière attisé par un souffle d’air, elle avait été une bûche et, sur un fagot dans un appentis au toit percé, ils avaient, son bout de bois chéri et la petite flamme, frotté leurs écorces tant et tant, tant d’heures, tous les deux pleins d’échardes et c’était bon. Ils se l’étaient juré de ne pas brûler l’un sans l’autre, mais voilà qu’un dimanche d’automne on vint la chercher, la bûche bonne à brûler, ils n’eurent pas le temps de se dire adieu, déjà elle était dans la cheminée. Alors elle décida la bûche devenue la petite flamme de ne pas s’éteindre, de brûler coûte que coûte, et de l’attendre vive et vivement son bout de bois chéri. Elle ne se consumerait tout à fait qu’avec lui, pour lui. Les autres bûches, dessous, dessus, faisaient de belles braises, elles devenaient des émaux, se reflétant de tout leur vermeil dans le salon, elles suaient et puis elle s’éteignaient, pauvre tas de cendres, mais pas elle la petite flamme, et son don d’amour la tenait haute. Inextinguible. Malicieuse quand d’autres pfffft chuintaient et se taisaient à jamais, elle continuait de plaisanter. « Je ne suis pas un sarment, moi, je suis un serment. » L’hiver allait toucher à sa fin, et un soir il fut là, sur elle, son bout de bois chéri. Comme elle l’a léché la petite flamme, l’a allumé comme pas une. Ils ont été un brasier de légende, ils ont eu des soupirs et flambèrent de concert, ce fut une nuit de fête, et l’aube a surpris deux joyaux incandescents, on ne les séparerait plus. À la fin, s’éteignant tout à fait ils se sont souri, la petite flamme et son bout de bois chéri. Une pelle, un coup de balayette et les voilà mariés au vent, leurs cendres ne sont pas revenues.

Quand on l’écoute le vent après une histoire pareille, il vous pousse des ailes à rendre jaloux Icare.
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On peut mourir et vivre longtemps. On peut vivre et mourir chaque jour.
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"La fêlure d'une mère, elle est votre blessure à vie"
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