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Critique de Ladybirdy


Isabelle Desesquelles, c'est surtout, Je voudrais que la nuit me prenne, un roman tout en finesse et beauté.
Qu'en dire de celui-ci ? Et bien, pas grand chose. Un roman qui veut se pencher sur l'amour et qui s'épanche sur le sexe et les phrases sales et vulgaires. J'ai tenu bon longtemps mais forcée de constater qu'après 170 pages, je n'avais rien saisi à l'histoire et rien ressenti non plus.

Deux êtres de sexe opposé, Alexandre et Rosalie, opposés dans leur vision de l'amour. Alexandre place le sentiment amoureux très haut, il préfère attendre l'élue que de s'éparpiller dans tout ce qui se présente. Pour Rosalie, c'est l'inverse. L'amour, c'est du sexe, avec n'importe qui et n'importe comment. L'amour c'est surtout ne pas s'attacher.

Ces deux-là ne se connaissent pas. Jusqu'au jour où Alexandre tombera amoureux du dos de Rosalie en train d'essayer une robe de mariée. le dos de Rosalie sera l'obsession d'Alexandre. Il s'imagine déjà vivre toute sa vie avec cette femme aperçue de dos. Bon, pourquoi pas. Il faut bien des rêveurs.
On retrouve à travers chaque chapitre, la vie de l'un et de l'autre. On s'aperçoit combien ils sont différents Alexandre et Rosalie. Puis, on se demande si ces deux-là vont enfin se rencontrer. Après 170 pages sur 200, non toujours pas.

Emportée à des kilomètres au-dessus de ce roman, sans la moindre empathie, sans le moindre sentiment léger et agréable, peinée pour certains passages orduriers, peinée aussi pour l'image de la femme qu'en donne Isabelle Desesquelles, femme-objet, salope et autres qualificatifs peu reluisants, ce roman n'a opéré aucune séduction chez moi, un roman sans intérêt.
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