Kaleb et Abigail font parti des enfants du volcan, ces personnes aux pouvoirs psychiques qui dépassent l'entendement, et sont parmi eux les plus puissants. Alors que le baigne dans le Mal, la seconde s'accroche à tout ce qui lui reste pour rester du bon côté. Mais qu'adviendra-t-il d'eux et des l'humanité toute entière lorsqu'ils cèderont et que leurs pouvoirs s'uniront?
Une histoire toujours aussi sombre, des personnages toujours aussi profonds...mais en même temps, dans ce deuxième tome s'ajoutent à ces points positifs des points négatifs non-négligeables : des retournements de situation qui en fait nous retourne un peu trop le cerveau, pas mal d'incompréhension, un protagoniste féminin détestable à souhait, une romance qui s'emballe un peu trop vite...
Dans ce tome de transition de la trilogie, on retrouve
Kaleb et l'atmosphère sombre qui l'accompagne, mais malheureusement, le garçon ne s'est pas révélé, pour moi, aussi attirant que dans le premier tome. Quant à sa partenaire, Abigail était vraiment horripilante (oui oui, c'est bien le mot). Ennuyeuse, pas sympathique, presque sans émotions, un peu idiote et naïve sur les bords, une personnalité sans reliefs...rien de bien positif à tirer d'elle dès le début.
Cependant, le talent de l'auteur et sa plume, comme dans le premier tome, garde le lecteur en haleine et l'embarque dans l'aventure. Ce livre fait bien 313 pages, mais avec la grosseur de la police et une écriture fluide et prenante, ça se lit facilement en quelques heures, sans accrocs.
Découvrir du pays, notamment l'Irlande et l'Islande, était aussi assez sympathique, d'autant plus que les paysages étaient plutôt exotiques et bien décrits. On découvre aussi tout le gratin des enfants du volcan, et ça j'étais contente de pouvoir enfin découvrir tous les pouvoirs...
Comme je l'ai dit, il a pas mal de rebondissements et de retournements de situation, mais j'irais presque jusqu'à dire qu'il y en avait un peu trop et j'ai failli me faire des noeuds au cerveau, vraiment...Il y a des alliés qui deviennent des ennemis puis se retournent contre des ennemis qui étaient devenus leurs amis mais en fait non...c'était à peu près aussi compliqué.
Niveau romance (rappelons que j'aime cela autant que le vinaigre, il en faut dans toutes les salades mais pas trop non plus), c'était un peu too much, un peu trop vite. D'entrée, les deux personnages principaux se rencontrent et ils se sautent presque dessus, prétextant une force surnaturelle qui les lie ou je ne sais trop quoi...Ca n'était vraiment pas construit, donc forcément, c'était déplaisant dès que ça revenait sur le tapis - c'est à dire en permanence.
Alors certes,
Kaleb tome 2 est un roman addictif grâce au talent de son auteur et son scénario entraînant, mais son protagoniste féminin, le trop plein de rebondissements et la romance pas construite en ont fait une simple "bonne lecture, sans plus". C'est un peu dommage pour la suite d'un coup de coeur, mais comme il est fréquent dans une trilogie que le second tome soit le moins bon, je lirais probablement bientôt la suite, dans l'espoir de retrouver un
Kaleb en force et dans toute sa splendeur.
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