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Critique de Sean
Très sincèrement j'adore les livres de Marie Desplechin mais celui-là m'est tombé des mains. Pas la peine de mobiliser des élèves de Sciences Po et des élèves de 3 ème, de lancer une enquête et créer des récits de vie à la première personne pour aboutir à une banalité à faire peur. Autant le film "Entre les murs" était "vrai" autant les "petits collégiens bien sages" de "La Classe" nous parlent tjs de la même chose : Familles recomposées- monoparentales/ absence du père/ double culture/ vacances au bled/manger Halal/orientation/ désorientation/solidarité/ réussites-échecs scolaires/ amour-amitié...
C'est la même chanson, celle que tout professeur de lettres peut écrire de mémoire.
De plus la "parole" des élèves me semble lisse ou plutôt lissée ce qui est plus grave. Bref Marie Desplechin mène l'enquête comme notre Martine d'autrefois ne m'a absolument rien appris sur les "adolescents" " dits des quartiers". Il est facile d'écrire que : "c'est dans la banalité que réside leur qualité" en parlant de ces récits, en 4ème de couverture .Je suis certain que ces ados avaient des choses bien plus intimes, bien plus graves à nous dire que ces récits formatés. Tout le monde ne connaît pas la vie d'Océane, Antoine ,Kenza etc. Mais les lecteurs de Marie Desplechin peuvent les imaginer très facilement car la plupart sont dans le bain. Je suis désolé...mais y'a pas de vie dans ces vies. Bref beaucoup de bruit pour rien.
C.S
C'est la même chanson, celle que tout professeur de lettres peut écrire de mémoire.
De plus la "parole" des élèves me semble lisse ou plutôt lissée ce qui est plus grave. Bref Marie Desplechin mène l'enquête comme notre Martine d'autrefois ne m'a absolument rien appris sur les "adolescents" " dits des quartiers". Il est facile d'écrire que : "c'est dans la banalité que réside leur qualité" en parlant de ces récits, en 4ème de couverture .Je suis certain que ces ados avaient des choses bien plus intimes, bien plus graves à nous dire que ces récits formatés. Tout le monde ne connaît pas la vie d'Océane, Antoine ,Kenza etc. Mais les lecteurs de Marie Desplechin peuvent les imaginer très facilement car la plupart sont dans le bain. Je suis désolé...mais y'a pas de vie dans ces vies. Bref beaucoup de bruit pour rien.
C.S
