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Citations sur Le fabuleux héritage de l'Egypte (5)

Une des sciences égyptiennes, la plus anciennement et la plus brillamment pratiquée, est bien celle que maîtrisait l'illustre Imhotep : l'art de guérir et son inséparable corollaire, la pharmacopée.
La réputation des médecins égyptiens, les sinous, était telle, que l'on venait de l'étranger consulter ces savants, des médecins laïques par excellence, par opposition aux guérisseurs ou magiciens, les fameux prêtres de Sekmet ou encore les conjurateurs de Selket.

P. 136-137
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... Il faut encore remonter dans le temps plusieurs millénaires sur les rives du Nil, si vous désirez connaître son origine, car il s'agit réellement d'un jeu typiquement égyptien, dont le but évident est de permettre à l'oie d'Amon ( la chenalopex*, dont le vol traverse l'Afrique du Caire jusqu'au Cap) de libérer le soleil des ténèbres.

L'origine du jeu

Il semble que ce jeu soit apparu, déjà constitué, avant la période historique de la première dynastie, lorsque l'écriture hiéroglyphique surgissait de ses balbutiements.

P. 82
* oie du Nil
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... lorsque Hâpy, l'inondation, était revenue et commençait à se répandre sur la totalité des terres.

...

A Thèbes, le grand vase du dieu Amon, le "Caché", était cérémonieusement véhiculé sur des brancards portés par les prêtres. Muni d'un couvercle à l'image du bélier divin, il avait été rempli de l'eau nouvelle, que les prêtres chargés de ce rite étaient allés puiser sur le bord du fleuve, ou du canal du temple. Devant le grand sanctuaire de Karnak, les fouilles ont dégagé la descenderie que les prêtres empruntaient pour atteindre le grand canal afin d'y puiser l'eau sainte.

...

Les petits vases, remplis de l'eau quasi miraculeuse, circulaient dans toute l'Egypte et on se souhaitait "l'ouverture d'une belle année", une oupèt renpèt néferèt. Pharaon expédiait même à des souverains étrangers, des jarres d'eau sainte qui, disait-on, assurait à toutes les femmes une heureuse fécondité. A l'inverse, on venait de l'étranger puiser dans le Nil cette eau de l'Inondation.

P. 35
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Dans ce grand cycle, commandé par le Nil, les trois saisons comptaient donc, chacune, cent vingt apparitions et disparitions du soleil. On se souvient que les astronomes avaient divisé, suivant la progression et la régression de la température, chacune des trois saisons en quatre groupes de trente complètes « révolutions » du soleil, correspondant, chacune, à un mois de trente jours. Chaque mois était divisé en trois « semaines » de dix jours chacune, les décans. A ce compte, l'année comprenant trois cent soixante jours. Il manquait donc cinq jours et un quart, pour compléter la période qui séparait chaque retour de crue. Ces cinq jours furent donc considérés comme supplémentaires, appelés par les Égyptiens « les jours sur l'année ». Bien plus tard, les Grecs les désignèrent par le terme « épagomènes ».

2907 – [p. 28]
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Mon propos, en écrivant ce livre, est d'introduire mes lecteurs, sans leurs infliger de savantes explications, ni les fatiguer par un verbe pompeux, à la découverte des thèmes fondamentaux sur lesquels notre propre civilisation s'est construite.
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