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Critique de Zazette97


"On dirait vraiment le paradis" fut le dernier roman, paru en 1982 et traduit en français en 2009, du romancier et nouvelliste américain John Cheever.

Un jour, un vieil homme du nom de Lemuel Sears retourne dans le village de Janice pour patiner sur l'étang de Beasley. C'est alors qu'il se rend compte que celui-ci sert à présent de décharge tenue par une puissante organisation criminelle. Alors qu'il lance une procédure en justice pour mettre fin à cette source de pollution, il tombe éperdument amoureux de Renée, un agent immobilier qui a la curieuse habitude de fréquenter les églises pour des raisons obscures et qui s'amuse à faire tourner le vieil homme en bourrique sous prétexte qu'il ne connaît rien aux femmes.
Pendant ce temps, deux couples, les Salazzo et les Logan, se lancent dans une querelle de voisinage.

L'étang de Beasley représente pour Sears un petit coin de paradis qu'il est tout prêt à défendre. Si le récit s'ouvre sur la découverte du vieil homme, l'auteur s'écarte volontiers du sujet pour s'arrêter sur la relation compliquée qu'entretiennent Sears et Renée et bifurquer ensuite sur des disputes entre deux mères de famille, d'abord pour une histoire de chien mort, ensuite pour un carillon et enfin au sujet d'une queue de poisson lors d'un passage à la caisse 10 articles.
Si l'auteur s'amuse à balader son lecteur d'un portrait à l'autre, ce n'est évidemment pas par hasard car chacun des protagonistes se veut impliqué d'une manière ou d'une autre dans l'affaire qui occupe Sears.

Ce billet sera court car autant le dire tout de go, je ne suis absolument pas parvenue à entrer dans ce roman. Si il existe au final des liens entre les différents personnages, l'impression de passer du coq à l'âne ne m'a toutefois pas quittée, j'ai trouvé les personnages inconsistants et peu crédibles, les digressions trop nombreuses (la partie de pêche entre Sears et le garçon d'ascenseur homo, gné?) et l'histoire en elle-même m'a fait mourir d'ennui. La seule chose qui m'ait un tant soit peu intéressée est le point de vue (minime quand même) de l'auteur, exprimé à travers le personnage de Sears, quant à l'importance de l'écologie et de la préservation de la nature.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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