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Critique de keisha


Direction le sud ouest des Etats-Unis, en compagnie d'Arnaud Devillard et de sa compagne Cécile. Nourri de rock-folk (d'où des passages marrants sur son écoute au volant) et de Désert solitaire d'un certain Abbey, Arnaud Devillard va donc découvrir sans trop d'étonnement que quarante ans après, les craintes d'Abbey étaient bien fondées. Place au touriste roi. Visitor centers, parkings, shop gifts, chemins goudronnés et balisés, plateformes d'observation, hôtels, restaurants, agences de voyages, s'agglutinent tout près (mais vraiment tout près) du moindre site grandiose (les sites grandioses sont légion dans le coin).

"Edward Abbey raconte son affolement quand il apprend que le Bureau des routes publiques projette de tracer une route goudronnée dans le parc des Arches. Il pouvait retenir son souffle, ce n'était qu'un gentil début."

Tout est fait pour que le touriste soit pris en main et fasse le moins d'efforts possible. Et business is business, par exemple un million de visiteurs au parc national des Arches. En 2008. Quand Abbey y était ranger, en 1956, pas de route goudronnée, voitures interdites, 30 000 visiteurs sac au dos.

L'auteur est parfaitement conscient que lui aussi est un touriste qui suit les mêmes sentiers balisés (comment faire autrement si on veut découvrir le coin?) et parfois ressent du malaise, en particulier en visitant des villages indiens.

Cependant, quels coins fabuleux! Durant ma lecture j'avais les images plein la tête. Même si depuis 1995, date d'un voyage par là-bas, cela a dû changer, et pas en s'améliorant.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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