La ville sans vent, tome 2 : La fille de la forêt

Il est toujours plus facile de croire les bourreaux que d’aider les victimes.

- Avouez que vous êtes quand même heureux d'avoir retrouvé ma compagnie, dit Arka tandis qu'ils se dirigeaient vers le péage du deuxième étage.
- Ta compagnie m'agace.
- Alors vous êtes heureux d'être agacé par ma compagnie.
- ... Peut-être bien, oui.

Parfois le monde glisse sur une pente trop raide pour pouvoir être redressé, médita-t-elle. Il faut savoir reconnaître ces moments et sauver ce qui peut l'être.

Les deux policiers se rendirent alors compte que n'avoir rien fait n'était peut-être pas suffisant.

– Parfois, je me dis qu'il faudrait une sorte d'alliance entre les cités, dit soudain Lastyanax.
– Un pacte de non-agression ? demanda Pyrrha, sceptique.
– Non, quelque chose de plus poussé. Un principe de solidarité.
Pyrrha eut un rire moqueur.
– ça n'arrivera jamais. Si on parvient à retrouver le contrôle de notre ville et à reconstruire le dôme, ce sera déjà bien.
– Au contraire, c'est dans les moments de crise qu'il faut repenser la politique, maugréa Lastyanax.

- Crois-en un laideron, que tu sois un homme ou une femme, la beauté, ça aide dans la vie, répliqua Comozoi.

- 𝑨𝒗𝒐𝒖𝒆𝒛 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅-𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅'𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆́ 𝒎𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒊𝒆, 𝒅𝒊𝒕 𝑨𝒓𝒌𝒂 𝒕𝒂𝒏𝒅𝒊𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍𝒔 𝒔𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒊𝒈𝒆𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒑𝒆́𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒖 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒈𝒆.
- 𝑻𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒊𝒆 𝒎'𝒂𝒈𝒂𝒄𝒆.
- 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒈𝒂𝒄𝒆́ 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒊𝒆.
- ... 𝑷𝒆𝒖𝒕-𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏, 𝒐𝒖𝒊.

Au contraire, c'est dans les moments de crise qu'il faut repenser la politique, maugréa Lastyanax

- Mais vous vous entendez ? "Je n'ai pas peur de prendre des décisions que personne d'autre ne voudrait prendre, pour sauver le plus grand nombre". Je parie que tous les tyrans pensent comme vous. Avec des principes pareils, on peut tout justifier.

Parfois le monde glisse sur une pente trop raide pour pouvoir être redressé, medita-t-elle. Il faut savoir reconnaître ses moments et sauver ce qui peut encore l'être.