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Critique de Chiwi
Le titre entier de cet essai est Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie.
Jared Diamond étudie des sociétés qui ont disparu : la population de l'île de Pâques, la colonie viking du Groenland etc... . Puis il passe en revue des sociétés qui ont connu des difficultés récemment ou qui en connaissent actuellement : la Chine, l'Australie, le Rwanda. Mais pour ma part il est difficile de considérer ces entités comme des sociétés, ce ne sont que des pays qui peuvent être bien sûr replacés dans des ensembles plus vastes ce qui semble être le cas pour l'Australie (à replacer dans un ensemble civilisationnel occidental).
L'ouvrage est riche en informations, en petites anecdotes, comprendre comment l'île de Pâques s'est retrouvée déserte est intéressant. Mais j'ai du mal à accepter que le génocide rwandais ait été motivé par des raisons matérielles, comme la récupération de terres agricoles, en plus des raisons ethniques (conflit entre Hutus et Tutsis).
Son étude des société lui permet de remplir une grille de cinq ensembles de facteurs pouvant expliquer la chute d'une civilisation :
1) dommages environnementaux dus à l'homme
2) un changement climatique
3) les ennemis
4) les civilisations voisines amies, disparition d'un soutien vital venant d'un pays amis
5) les institutions politiques, économiques, sociales et culturelles qui permettent ou non de résoudre les problèmes déjà évoqués
Or à la lecture de l'essai on se rend compte de la prépondérance des facteurs environnementaux. Les facteurs politiques semblent à peine mis en avant, donc la démonstration semble pêcher de ce côté là.
Mais ce qui semble le plus juste est l'affirmation selon laquelle l'interconnexion des sociétés est telle que l'effondrement de l'une d'entre elles aurait des conséquences sur les autres. Celle-ci trouve sa confirmation dans les évènements que nous vivons depuis près d'un an et demi.
Jared Diamond étudie des sociétés qui ont disparu : la population de l'île de Pâques, la colonie viking du Groenland etc... . Puis il passe en revue des sociétés qui ont connu des difficultés récemment ou qui en connaissent actuellement : la Chine, l'Australie, le Rwanda. Mais pour ma part il est difficile de considérer ces entités comme des sociétés, ce ne sont que des pays qui peuvent être bien sûr replacés dans des ensembles plus vastes ce qui semble être le cas pour l'Australie (à replacer dans un ensemble civilisationnel occidental).
L'ouvrage est riche en informations, en petites anecdotes, comprendre comment l'île de Pâques s'est retrouvée déserte est intéressant. Mais j'ai du mal à accepter que le génocide rwandais ait été motivé par des raisons matérielles, comme la récupération de terres agricoles, en plus des raisons ethniques (conflit entre Hutus et Tutsis).
Son étude des société lui permet de remplir une grille de cinq ensembles de facteurs pouvant expliquer la chute d'une civilisation :
1) dommages environnementaux dus à l'homme
2) un changement climatique
3) les ennemis
4) les civilisations voisines amies, disparition d'un soutien vital venant d'un pays amis
5) les institutions politiques, économiques, sociales et culturelles qui permettent ou non de résoudre les problèmes déjà évoqués
Or à la lecture de l'essai on se rend compte de la prépondérance des facteurs environnementaux. Les facteurs politiques semblent à peine mis en avant, donc la démonstration semble pêcher de ce côté là.
Mais ce qui semble le plus juste est l'affirmation selon laquelle l'interconnexion des sociétés est telle que l'effondrement de l'une d'entre elles aurait des conséquences sur les autres. Celle-ci trouve sa confirmation dans les évènements que nous vivons depuis près d'un an et demi.
