Radio libre Albemuth est un roman à part, une plongée dans l'intimité de son auteur.
Au premier abord, le récit n'a pas l'étoffe d'un grand
Philip K. Dick : les péripéties de deux amis dans une Amérique fasciste dessinent une trame sans profondeur, bourrée d'allusions plus ou moins claires à la présidence de Nixon.
Cependant, ce roman prend tout son sens lorsqu'on s'intéresse d'un peu plus près à la biographie de l'auteur. Les deux vies qui se croisent n'en sont en fait qu'une : celle de Dick qui s'essaye à l'exercice cruel de la schizophrénie contrôlée.
Est-ce une thérapie, un jeu ou un testament ?
A lire après «
Je suis vivant et vous êtes morts » d'
Emmanuel Carrère.
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