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Critique de migdal


Un hommage à Vladimir Dimitrijevi et Bernard de Fallois ne pouvait que m'attirer puisque, lecteur assidu de Chesterton, Pierre Gripari, Vladimir Volkoff, Eugenio Corti, notre bibliothèque est riche d'oeuvres éditées par « l'âge d'homme » et « de Fallois » et j'ai donc apprécié « L'énigme de la chambre 622 » qui surprendra les lecteurs habituels de Joel Dicker car l'intrigue policière n'est qu'un prétexte utilisé par l'écrivain pour honorer feu son éditeur à qui il doit son immense réussite.

Ce qui m'a enthousiasmé, ce sont ces pages de mémoire et d'hommage d'un jeune auteur à son père spirituel. Avec pudeur et émotion, l'écrivain se dévoile et révèle ce que ses deux co-éditeurs et surtout Bernard de Fallois lui ont transmis.
Ce qui m'a régalé c'est l'intrigue, aux engrenages et au mouvement de qualité helvétique, montée comme un scénario de série TV avec ses trois espaces temps et les rebondissements qui sont le charme des feuilletons.
Ce qui m'a plu c'est l'évocation de la Suisse, de ses montagnes et de ses lacs, de ses hôtels et de ses banques.

Ce qui m'a (un peu) déçu ce sont les personnages aussi superficiels et caricaturaux que les People de la presse à scandales et la critique injuste des policiers et des espions suisses. Et chacun sait que je suis peu favorable aux romans abusant de dialogues …

En refermant ce page turner je me suis finalement demandé si le succès de Joël Dicker survivra au décès de Bernard de Fallois ?
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