AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de myrtigal


Après avoir lu à la suite les deux entretien (Entretien d'un père avec ses enfants & Entretien d'un philosophe avec madame la maréchale de ***), j'ai encore enchaîné sur un autre conte, où d'ailleurs je m'attendais encore à une discussion entre deux personnages, mais pas du tout. Cette fois-ci le conte en a réellement la forme d'un, c'est une histoire racontée avec narration avec action.
Les deux amis de Bourbonne c'est l'histoire de deux hommes, deux amis, quasiment deux frères en réalité, que la vie va malmener. Ils iront de malheur en malheur, de malchance en malchance, mais leur particularité c'est qu'ils sont liés par une affection et amour mutuel indéfectible. Ils vivent l'un pour l'autre. Et cet amour fraternel fusionnel sera la cause de bien leurs mésaventures et ce sera non sans affecter les rares personnes autour d'eux qui voudront bien les aider. Une vie de malchance mais aussi de malfrats (l'un entraînant l'autre) qui les marginalisera complètement. Cette vie de débauche sera sévèrement jugée par un ecclésiastique du coin exprimé dans une lettre que le narrateur joindra à son récit.
À travers une petite histoire touchante, c'est l'occasion pour Diderot D égratigner encore une fois l'hypocrisie de l'Église mais aussi de nous livrer directement la morale à la fin du récit (une première ?) : le malheur donne à l'amitié sa profonde sincérité, et quoi qu'en dise l'Église le malheur matériel n'empêche pas l'honnêteté du coeur.
Commenter  J’apprécie          72



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}